Film d'horreur

HOSTEL - 2005



L’histoire : Deux étudiants américains, Paxton et Josh, ont décidé de découvrir l’Europe avec un maximum d’aventures et de sensations fortes. Il se retrouve à Prague dans ce qu’on leur a décrit comme le nirvana des vacances de débauche. Ce voyage-là va les conduire au bout de l’horreur…

Présenté par un Quentin Tarantino exalté (il est un des producteurs), "Hostel" est le second film écrit et réalisé par Eli Roth, le premier film de Roth Cabin Fever (présent dans ce topic) avait des avis très partagés, soit c’est bon soit c’est mauvais. Pour ce nouveau film que j’ai enfin vu, c’est la même chose, il ne fait pas l’unanimité chez les fans, entre la sortie ciné et celle du dvd, j’en ai lu des critiques et des avis, une nouvelle fois c’est très partagé. Et moi, j’en ai pensé quoi ?
Il faut savoir qu’Eli Roth avait tenu à monter son scénario à Mr. Tarantino, et là "Whaaouu, Oh my God !" Quentin est excité par cette idée et décide de faire parti de l’aventure (et en même temps un "Quentin Tarantino presents" sur l’affiche, ça ne peut que faire du bien pour le film…)

Roth ouvre le film avec une séquence de nettoyage d’une pièce sombre et pas très net, le nettoyeur siffle tout en arrosant au jet d’eau, ce qu’il fait évacuer par le petit égout c’est du sang… Ensuite nous voilà débarqué à Amsterdam où nos deux américains y passent du bon temps, boîtes de nuit, musique électro, décors fluo et plein de bombes atomiques aux alentours. On remarquera que le duo passe à trio après cinq minutes de films, il rencontre Oli, un irlandais qui se joint volontiers à leurs aventures.
Durant 30 minutes, Roth nous présente ses personnages à sa façon, avec de l’humour très "teen", du sexe, de la drogue, il n’y aura que ça pour patienter. Pas près d’arrêter leurs tourismes sexuels, ils apprennent qu’en Europe de l’Est, c’est encore mieux et voilà qu’ils prennent le train et s’embarque pour la Slovaquie, ils logeront dans une auberge de jeunesse (hostel) où là, c’est le paradis !
Le changement d’ambiance commence quand Oli disparaît, avec la fille de la veille. Josh et Paxton se décident enfin à sortir de cette auberge et nous découvrons l’univers de cette ville slovaque, ses rues lugubres, sa délinquance juvénile, rien n'est rassurant. C’est au tour de Josh de disparaître et c’est aussi le commencement des hostilités. Quant à Paxton, lui il débarque avec insoucience dans cet endroit. S’ils se croyaient au paradis dans les longues rues colorées avec de chouettes vitrines à Amsterdam, l’enfer commencera dans cet endroit désaffecté, ses couloirs et ses pièces, théâtres de carnage.
Soyons clair, Hostel n’est pas le festival gore tant attendu ! Bien sûre il y en a, mais Roth choisit de nous monter ces scènes de tortures entre le visible et le suggestif, on ne verra pas tout en intégralité ( oui il ne faut pas exagérer non plus) mais les cris, les décors poisseux, la bande son et la perversité de la situation suffit à mettre mal à l’aise, pour quelques sensibles cela peut-être nauséeux ! Pour moi il en montre suffisamment, mais je trouve que la mise en scène suggestive aurait pu être meilleure.
Puis vient le tour de Paxton d’y passer et c’est aussi l’arrivé de la dernière partie du film où l’on sort de cet endroit effroyable pour assister à une course poursuite qui se soldera par un retournement de situation.
Quant aux bourreaux, ce sont en fait des hommes qui paient des sommes énormes pour assouvir leurs pulsions inhumaines, des hommes voués à l’échec, des frustrés…
Par contre certaines lignes du scénario s’avèrent être assez prévisibles. Quant au casting, celui-ci n’est pas décevant, chacun remplit son rôle.
Les effets sont de Gregory Nicotero ("Sin City", "La colline à des yeux 2006"), Eli Roth s’inspire pour ses séquences abominables du cinéma asiatique, moi je pense aux horribles Guinea Pig. Et Tarantino dans tout ça, il n’a certainement pas touché aux dialogues, ni à la mise en scène, je crois qu’en l’ayant comme producteur pour le genre, ça laisse carte de blanche sur ce que l’on veut, oh je pense que pour les tortures il a été de bons conseils.

Au final, après un début inquiétant, oui les délires sexuels, les fêtes, etc… "Hostel" reste quand même un film d’horreur de bon niveau, plus sérieux et meilleur que "Cabin Fever". Mais ce n’est pas non plus la bombe comme il était annoncé ou un chef d’œuvre, même si son nom figure sur l’affiche je ne vais pas non plus manger dans la main de Tarantino.
Hostel réussit surtout à être cruel, sadique et réaliste.

Whaaa ! Je me suis bien absenté mine de rien ! Mais en ce mois d'octobre j'ai pu découvrir quelques inédits direct to dvd dans le genre... Et comme c'est bientôt Halloween...

Le slasher-movie revient un peu du côté des inédits dvd (sinon cette année c'est le survival qui est à la tendance ciné.)

VENOM - 2005



l'Histoire : Au plus profond des marécages de la Louisiane, un groupe d’adolescents tente de percer le mystère entourant la mort d’un de leurs amis. Au cours de leurs investigations, ils font la connaissance d’un dénommé Mr. Jangles, dont le comportement et les agissements se révèlent des plus énigmatiques et inquiétants. Très vite, ils vont s’apercevoir que cet homme est possédé par l’âme de treize démons et qu’il met un acharnement diabolique à poursuivre de nouvelles victimes…

Nouveau slasher-movie par les auteurs de Souviens-toi… L’été dernier, à savoir Jim Gillespie à la réalisation et Kevin Williamson (scénariste de "Scream" et "Souviens-toi…") qui est ici en tant que producteur. Pour le réalisateur il s’agit là de son troisième slasher, son second était D-Tox (assez bof d’ailleurs !) avec Stallone…
Sortie directement en dvd chez nous, "Venom" montre que Jim Gillespie n’a pas dit son dernier mot, car même si ses films ne versent pas dans le carnage brutal à la Vendredi 13, ils ne sont néanmoins pas si mauvais que ça… (contrairement à d’autres qui disent que ses slashers ne sont que pour les ados pré-pubères)
Alors voilà, mise au point des choses :
Même si au niveau de l’histoire il n’y a rien de bien nouveau à se mettre sous la dent, les scénaristes ont tout de même apporté une petite touche fantastique (un peu comme dans les derniers et navrant "Vendredi 13") et du Vaudou… Les hostilités démarrent donc avec un accident de voiture, dans l’une d’elle il y a une valise et à l’intérieur de celle-ci il y a des serpents très agressifs, le gars bizarre de l’histoire se fait mordre pour être plus tard possédé par des âmes démoniaques. Oui ces serpents conservaient de mauvaises âmes par le biais de rites vaudou. Et voilà, c’est partit ! A l’attaque … Notre méchant tueur à la laideur d’un Jason Vorhees sans masque commence son massacre, d’une certaine efficacité d’ailleurs (à l’aide d’un pied de biche entre autres…). C’est légèrement et proprement gore et plus féroce que "Souviens-toi… L’été dernier".

Comme je le disais, le scénario dans l’ensemble reste du déjà vu et assez prévisible. Et c’est là que Gillespie compense cette lacune par une réalisation certes classique mais efficace, la photographie est quant à elle jolie, il exploite très bien le décor qu’offre la Louisiane, à savoir les bayous, ces marécages parfois sombre et craspecs. Côté casting, des jeunes gens pas très connus mais convaincant dans le genre.

Voilà, je n’ai donc pas été déçu par cet énième slashers, disons que ça faisait quelques années que j’en avais pas vu un bon (au fait, Scream a pratiquement 10 ans ) et là pour une sortie direct to dvd : Le résultat est à la hauteur.

SOUVIENS TOI… L’ ETE DERNIER 3 - 2006





L’histoire : Lors d’une soirée d’été, quatre amis tuent accidentellement un de leurs camarades. Sous l’emprise de la panique, ils se jurent de garder secrètes à tout jamais les causes du décès. Un an plus tard, ils sont victimes de terrifiantes menaces de mort : quelqu’un sait ce qu’ils ont fait et veut leur faire payer…

Avant d’en parler, petit retour en arrière : Le premier volet a vu le jour en 1998 sur un scénario de Kevin Williamson (scénariste de "Scream 1 et 2"), c’est l’histoire d’une bande de jeune qui renverse accidentellement un Monsieur, un pêcheur. Ils jettent son corps à l’eau et jurent à la mort de garder le secrêt… Un an plus tard viennent les menaces et les attaques, un tueur au crochet réclame vengeance.
Voilà le premier avatar à succès de la vague slasher post-Scream, avec Sarah Michelle Gellar, Jennifer Love Hewitt, Freddie Prinze Jr et Ryan Philippe, la jeune génération d’acteurs fin années 90.

Succès oblige, arrive sa suite un an après. Toujours avec Jennifer Love et Freddie Prinze Jr (bah oui Ma Sarah Chérie se fait zigouiller et l’autre gars aussi). Cette fois l’action se passe aux Bahamas, nos deux rescapés ont de nouveaux amis et gagnent un week-end dans les îles, en fin de saison : celle des cyclones ! Arrivés sur l’île, le cauchemar recommence, le pêcheur dénommé Ben Willis est de retour !

Voilà, il y en a assez pour parler ici de ce 3è volet sortit tout récemment… Pour ma part j’ai aimé ces deux premiers volets à leur sortie. Avec le recul, ça va je les apprécie toujours autant !
Longtemps annoncé, cette nouvelle suite devait conserver son casting de base (à savoir toujours Freddie et Jennifer) et aussi d’avoir l’occasion de former une trilogie (comme Scream quoi !). Mais, nos deux héros ne sont plus intéressés. Freddie lui s’attaque à Scooby-Doo et Jennifer Love tente aussi de percer au cinoche,

Alors voici qu’arrive directement en DVD ce mois ci, presque 8 ans après le second : Souviens-toi… L’été dernier 3.
Réalisé par Sylvain White, celui-ci nous signe une séquelle navrante ! Les auteurs nous propose une variation de l’histoire du premier, celle créé par Kevin Williamson. C’est un quasi remake !
Un accident : une farce idiote qui tourne mal lors du 4 juillet provoquant la mort d’un jeune, ses amis s’en veulent (bah tient), jurent de garder le secret et… Un an plus tard, comme le premier : petits mots de menace ("Je sais ce que tu as fais l’été dernier"), tentative de coup de crochet du pêcheur qui est bel et bien de retour, Pourquoi ?

Au casting, des inconnus, stéréotypés, calquer au casting du premier (mais bon, non Sarah c’est Sarah Na !), sauf la p’tite Zoé qui est mimi, bon bref… Une intrigue qui n’est guère, hum intrigante, c’est mou du genou…
Le bon point c’est que les meurtres sont plus sanglants que ceux des précédents, mais, (et oui il y a un mais) : ils arrivent bien trop tard (comme cette suite) et c’est filmé d’une façon §?!... On dirait un show live de Muse, donc aucune tension, ni de sursauts, c’est plat. Autre point, le tueur, toujours dans son costume de pêcheur, bon c’était crédible dans le premier, il pouvait se balader dans les rues de Southport puisque celle-ci était une ville côtière bourrée de pêcheur ! Et pour le second il y avait toujours de l’eau dans le décor (Les Bahamas), mais ici l’action se déroule en région montagnarde et du coup le voir surgir dans ce coin, ça fait moins crédible par rapport aux précédents.
Mais ce n’est qu’un demi mal comparé au final du film, ça part en fantastique ! (ou en vrille )

Voilà pour ce 3è volet qui n’apporte rien du tout, même pas une once d’efficacité. Et pour couronner de tout : elle laisse dans sa toute dernière séquence, une porte ouverte à un probable 4é volet (Aïe ). A voir pour les curieux qui ont vu et aimés les précédents…
C’est dommage, à vrai dire cette suite, j’étais assez impatient de la voir, puis les années ont passé et c’est, en 2006 qu’elle pointe le bout de son nez, au vu du résultat, elle n’aurait jamais du voir le jour !

rha Halloween 20 ans après quel trip !! myers se tape tout : coup de feu, défenestration, électricité, feu, coup de couteau, ecrasé par un pickup et il vie toujours

et la suite, il la situe pas dans le passé par hasard ?

Hum, ou alors peut-être qu'ils imaginent que les gentil n'ont pas tué la bonne personne...ca aussi ca, s erait trés malin.

Allez, je continue dans l'inédit DVD avec :

GINGERDEAD MAN - 2005



l’Histoire : Responsable du massacre de la famille Leigh, le psychopathe Millad Findlemeyer est condamné à la chaise électrique. Assoiffée de vengeance, sa mère jure de se débarasser de Sara, la seule survivante de la tuerie, en lui envoyant une pâte à gâteau maléfique concoctée à partir des cendres de son défunt petit ! En l'utilisant pour une de ses recettes, Sara ignore qu'un bonhomme de pain d'épice possédé par l'âme de l'ex-tueur s'apprête à sortir du four, bien décidé à finir le sale boulot...

Voici un petit* film bien barré sortit ce mois ci à la location (*oui petit, sa durée 60 min.).
Je ne sais pas pourquoi, mais je lui est trouvé un petit quelque chose de bien à ce film, il m’a plu ! (peut-être que je m’attendais encore à un gros navet fauché).

Réalisé par Charles Brand ("Doll Gravevard", et bientôt "The Cutter’club" avec Tony Todd, "Petrified" [sorte d’ET et film de momie], "Dead Main’s Hand") qui apparemment est un habitué de la petite série B (voir Z) horrifique, il prend aussi plaisir à mettre en scène des petites terreurs (poupées, etc…).

Ca commence donc dans ce qui semble être une cafétéria classique comme on en trouve tous les 10 mètres aux States, avec Sara, son père et son frère face à ce psychopathe interprété par Gary Busey, de sang froid il abat au flingue le papa et le frère… Puis ça coupe, on arrive donc dans les fourneaux de la boulangerie avec Sara et deux jeunes employées, évidemment Sara est encore très affectée par la mort cruelle des ses proches, mais y’a pas, la vie continue, faut faire tourner la petite boutique et de plus le taré Findlemeyer est passé à la trappe (ah les States, pas de détail avec les meurtriers). On s’aperçoit aussi que la mère de Sara noie son chagrin à l’aide de ce cher Jack Daniel’s. En plus de ça le gérant de la nouvelle grosse boutique d’en face persécute notre chère Sara.

C’est alors que vient le colis réceptionné par le jeune employé, cette pâte à gâteau pour faire des bons pains d’épice ! Sara s’emploi à la tache, prépare la pâte, la met dans la machine à pétrir et voilà que ce jeune employé se coupe à la main et hop, quelques goûtes de sang baigne dans la pâte malaxée (mais personne n’y fait gaffe). La pâte prête, Sara prend un moule pour faire un bonhomme d’environ 40 cm en pain d’épice et hop : in the four… Vient alors la fille du gérant d’en face, elle vient de nouveau insisté à propos de la proposition de son père, ça se chamaille et accidentellement elles provoquent un court circuit et là le jus va droit au four… Le psycho-biscuit prend vie, ça va saigner…

Cocktail d’humour noir et de meurtres au programme de Gingerdead Man. Notre bonhomme pain d’épice est réalisé sans FX (que d'la marionnette) et garde la voix spéciale de Gary Busey. Cette idée se situe entre Chucky et Jack Frost, notre psychopathe prend un malin plaisir à sévir : couteau, flingue, voiture et même un piège sympa (pour nous, pas pour celui qui est piégé), le tout en quasi huit clos, dans la boulangerie, dans ses fourneaux, avec des personnages pas trop gonflants et de plus Sara (Robin Sidney) est jolie .
Charles Brand s’en est donc prit à cœur joie pour réalisé son film, il s’éclate, c’est du 10è degrés et ne perd pas de temps, il va droit au but et préfère faire court et c’est tant mieux, si le scénario est faible, inutile de s’étaler en longueur.
Gingerdead Man n’est pas non plus destiné à un large public, si vous êtes "open" à ce genre de petit délire horrifique bien fun, ça devrait vous plaire, en tout cas c’est une petite curiosité qu’il faut louer !

Mais euh!!!

P'tit biscuit??!!!!

Coucou tout le monde ! Rebonjour à tous !
Ca fait un moment quand même ! Une ou même "des" causes bien prise chou. M'enfin...me revoilou !

Pour ma rebienvenue, je vais commencer par un thriller horrifique dans la lignée de "Seven".


Nous parlons donc de "Resurrection", film de Russel Mulcahy ("Razorback", "Highlander") avec en guest star Christophe Lambert ("Highlander" pour les intimes !) et David Cronenberg en apparition second rôle.


RESUME : John Prudhomme, inspecteur, découvre un cadavre ampute d'un bras avec un message. L'enquête va amener l'inspecteur à redouter le pire : un serial killer intelligent qui, fort de sa croyance, va reconstituer le corps du Christ pour le jour de Pâques. Une course contre la montre est engagée.


Disons les choses franchement, c'est clair et vous l'aurez deviné, une grande influence de "Seven".
Cependant, même si son parallèle est vite engagé, le film garde sa propre aura. Il se veut intuitif par son scénario, mis en avant par son rebondissement et son horreur.
On prend le plaisir de suivre le film parce que déjà, les personnages sont à découvrir où l'on suit un traumatisme de l'inspecteur lié à une tragédie (comme tout film de ce genre). Mais aussi une relation entre l'inspecteur John Prudhomme et son coéquipier qui relève d'une singularité appréciable.
Le film est fait de manière à ce que l'histoire avance bien entrecoupé d'une vie personnelle dont on va comprendre le sens.
Cette avancée et ce rythme ne laisse pas indifférent à la tension qui monte et fait oublier son prédecesseur dans le genre.

L'horreur du film n'est pas suggéré, bien au contraire ! Elle met en avant, la monstruosité de la chose face à un corp religieux d'un malade bien déterminé et surtout bien intelligent.

Je dois dire qu'avant de le voir et avec Christophe Lambert sur la jaquette, j'avais un peu peur du truc. Mais une fois le quart du film visionné, j'ai été bluffé de constater que Christophe Lambert s'en sort largement avec mérite. Il est rare de le voir comme ça et c'est dommage car, dans le film il est méconnaissable.

C'est un bon film qui ne va pas se targuer de faire de l'esbrouffe ou de piquer une place au genre mais qui a la particularité de donner au genre un bon coup de pouce. C'est à voir !

Un autre film mais cette fois un film d'horreur pur.

"Flesh For the Beast" est un film du genre gore, non pas à outrance, réalisé par Terry M. West en 2003. Au casting, des acteurs et actrices plus ou moins connus.


RESUME : Au début du XXème S., Alfred Fischer, passionné d'occultisme, achète un médaillon. Celui-ci a le pouvoir de libérer des succubes de l'enfer. Il permet à 3 succubes de sortir et transforme son manoir en bordel afin de rassasier l'appétit de ces dernières.
Cent ans plus tard, une équipe de chercheur en paranormal, à la demande de John Stocker propriétaire du manoir, vont essayer de trouver des manifestations surnaturelles.
Mais les succubes sont toujours là et notre malheureuse équipe va tomber dans un piège...mortel !


Ce film est réservé aux nostalgiques des films des années 70 car ici, il est question d'une vraie implication du genre de l'époque.
Les effets spéciaux à l'ancienne, le gore du genre avec un érotisme non moins reconnaissable des productions 70, et quelques clins d'oeil et clichés au genre.
Un retour aux sources sympathiques, fort reconnaissable par son ambiance, son scénario, son visuel et par une mise en scène évitant la dégringolade du film par une espèce de coupure nette.
Ce film est réservé aux avertis, quand aux autres...

Sexe, horreur, ambiance malsaine sont à l'honneur représentant les succubes comme tels avec une poignante efficacité.
Je conseille vivement la Vo car la version française, comme à son habitude, na pas eu les meilleurs doubleurs au monde. C'est extrêmement chaotique !
La mise en scène n'est pas faîtes pour faire peur, au contraire, elle est là pour nous dire "attention spectaculaire arrive" bien propice au genre des années 70-80. Ou alors c'est propice à moi !
Ce qu'on attend du film c'est une malsaine reconnaissance du genre et sur ce terrain là, le pari est gagné. Par rapport à d'autres productions qui s'y sont cassées les dents, on adore !

Les effets spéciaux à coup de latex et de morceaux de boucherie raviront les amateurs du genre. Bien fait et spectaculaire sans débordements apparents.


C'est donc un film bienvenu en ce nouveau millénaire, réagrémentant le genre des décennies précédentes. Pour les fans, les autres passeront peut être leur chemin à moins d'un détour curieux. C'est quand même un film spécial, c'est à préciser.