Film d'horreur

Changement de registre : le film d'horreur fantastique.


"L'Au-Delà" est un film réalisé par Lucio Fulci en 1981. Au casting, Catriona MacColl ("La Maison preès du Cimetierre", "Frayeurs"), David Warbeck ("Les heros de l'Apocalypse") et Sarah Keller.
Lucio Fulci, on le connait pour sa fresque zombiesque connu de tout un tas de fans d'horreur.
Il est a noté que Fulci a commencé a travaillé avec Mario Bava.


RESUME : En 1927, à la Nouvelle-Orléans, un peintre est crucifié à la chaux vive pour avoir donné une vision picturale de l'enfer. 54 ans plus tard, une femme dénommé Liza s'installe pour réouvrir ce même hôtel.
Des phénomènes étranges surviennent. Et si l'enfer commençait à dévorer cet endroit ?


Le film fait partie d'une trilogie dont le premier est "Frayeurs" (1980) et le dernier est "La Maison près du Cimetierre" (1982). Je ne pourrais pas vous en parler puisque les ayant vu il y a bien longtemps, il ne me reste que des bribes.
Quant à "L'Au-Delà", Fulci a une manière assez particulière de filmer. des gros plans sur des chairs en putréfaction. Et d'ailleurs, ceci dit les effets spéciaux son bien fait et assez déroutant. Le bon vieux gore !
La mise en scène est très stressante, des plans proches, quasi-instantané et même certaines des scènes de mort sont très longues comme par exemple celle avec les araignées. Le film se passe pratiquement en huit clos dans l'hôtel peu rassurant lorsque la nuit tombe. Adepte du zombie, Fulci comme à son habitude nous ramène tout les morts de l'enfer.

Le film peut se scinder en deux parties, l'une au fantastique avec les phénomènes de meurtre à la clé, et l'autre avec un survival-horror où l'on dégomme du zombie.
La fin est pas mal quoique on se demande ce qui s'est passé. On ne s'y attend pas, et ça laisse une marge de manoeuvre pour réflêchir.

Les scènes de meurtres sont accompagnés de musiques assez particulières qui se mêlent bien au reste et surtout à cette époque. Ca reste des musiques hors norme comme tout film d'horreur italien.

Le seul bémol, et malgré une restauration sonore 5.1, le film est strident à souhait. Et même avec un 5.1, on a l'impression d'écouter des pneus qui crissent plutôt qu'autre chose.

Fan de première heure des films d'horreur comme celui-ci, j'ai bien aimé.
Quant aux autres, je pense que chacun n'y trouvera pas son bonheur. Fulci a son habitude et sa manière assez particulière d'amener le film d'horreur à l'écran.

PUNK ROCK HOLOCAUST - 2004



l'Histoire : Lors d’un gigantesque festival punk / rock alternatif aux Etats-Unis, un mystérieux et cruel tueur sème la mort parmi les spectateurs et décime un par un les membres des groupes...

Un film, avec des concerts de punk-rock et de l’horreur ! Mais c’est merveilleux ça, que je me suis dis, quand j’avais su que le sympathique éditeur indépendant "Le chat qui fume" allait sortir ce film en dvd (il y a un moment déjà hein !). Oui je voulais voir le résultat : Parce que moi (comme vous le savez ) j’aime ce genre et j’écoute pas mal de punk-rock...

C’est un certains Doug Sakmann qui prend l’initiative de faire ce film. Il ne va pas par quatre chemins, il a pas trop de tunes, comment montrer un festival punk-rock à l’écran ? Tout simplement en s’incrustant caméra DV à la main au grand festival punk des States : le Vans Warped Tour ! Son film se passe donc au moment du Warped Tour 2003 avec sur scène des groupes comme Rancid, The Used, Tsunami Bomb, Andrew WK, Simple Plan etc...
Dans son film sans trop de scénario, il n’y a qu’un seul véritable acteur : Lloyd Kaufman. Pour le reste tout le festival s’y prend au jeu, groupes comme spectateur ! Les spectateurs viennent s’éclater pour 25 $ et en bonus : hey veux-tu être une victime dans mon film d’horreur ?!
Donc voilà pour la petite histoire de tournage, ça se passe réellement dans un festival de Zic, avec les moyens du bord ! Mais...

... C’est fauché, c’est très Z, à la fois reportage sur le Warped Tour et slasher-movie bas de gamme ! Le groupe que l’on voit assez souvent en acteur est Simple Plan, le groupe le moins top du festival (BO de la pub Citroën).
Dans ce pitch, (oui il y en a un p'tit) on a une jeune journaliste qui nous raconte l’holocauste du Warped Tour 2003. L’organisateur qui fait tout pour camoufler les cadavres pour éviter de tomber en faillite si le festival s’arrête brutalement ! Un tueur équipé d’un sabre, et portant un bandana et des lunettes noires, des groupes qui se font zigouiller de jour comme de nuit, sur scène ou en backstage...

C’est bien gore, hémoglobine et tripaille au menu (le budget n’a du servir qu’à ça !), le tueur est impitoyable : il découpe, empoisonne, étripe, électrocute, décapite, bref un vrai fou furieux !
Mise en scène, son et scénario : c’est assez pauvre, il faut être indulgent et être "aware" du niveau Z qu’a le film, euh documentaire, euh reportage, euh film de copains... Enfin bref du Produit . A savoir aussi que c’est très répétitif, au bout de 30 min. on décroche, on veut autre chose, et surprise Doug Sakmann bascule dans des séquences zombie-movie ! C’est Fun, fou et pas sérieux du tout...

"Punk Rock Holocaust" veut nous dire aussi un petit message tout de même à propos du neo punk qui déboule et qui croit faire du Punk, sur le Vans Warped Tour qui invite parfois des groupes pas trop punk-rock !
Bref les connaisseurs comprendront mieux et c'est vrai que ce film n’est pas pour tout le monde !
Skaters, buveurs de bière, amateurs de bon son et Punk jusqu’au bout de la crête : Bourre ton frigo d’Heineken, fait péter les chips et le home cinéma, prend quelques potes et éclate-toi devant ce film ! Mais attention il est en VOST, bah oui il faudra lire pendant 1h30, ça va aller ?!!

Après des articles sur les super-héros, je reviens ici pour parler de film comme à mon habitude.

Vous vous rappelez de "La Maison de la Terreur" avec Michele Soavi ?
J'ai vu son premier film en tant que réalisateur : Bloody Bird.
Le verdict ?

Déjà, le film est réalisé par Michele Soavi (comme vous vous en doutiez) en 1986. Les acteurs sont méconnus chez nous, il y a David Brandon, Barbara Cupisti et Domenico Fiore.
A savoir que le film a eu le Prix de la peur Avoriaz en 1987.


RESUME : Des jeunes comédiens répètent une pièce de théâtre inspirée d'un fait sordide, dans un vieux théâtre. Dans un asile spychiatrique pas loin, Irwin Wallace, sérial killer de son métier, s'échappe. Il va trouver refuge dans dans ce même lieu et une chasse commence pour lui.


En premier lieu c'est un bon vieux Slasher des années 80, genre "Halloween" et autres.
Sauf qu'ici on mélange un style Giallo/Slasher. Un peu de gore à une ambiance secrète. Même si on sait qui est le tueur, on ne le voit pas. Là où la mise en scène est bien faîtes, c'est que le tueur ne se risque pas à se faire voir, des plans ras le sol, des plans subjectifs, ou même des masques.
Course poursuite dans ce théâtre où le jeu du chat et de la souris prend forme. C'est sympa, ça a du bon et c'est bien rythmé !
L'histoire est banale dans son ensemble, mais il y a quelque chose dans le film qui plait incontestablement. Peut être la diversité des meurtres, couteau, hache et même tronçonneuse (oui carrément !). Ou alors le mystère du tueur qui peut faire douter : est ce lui ou pas ?
Le film est emprunt de mystère et la fin (même si je m'en doutais !) va irrémédiablement vous faire réflêchir sans trop vous laisser en suspend. Je trouve que c'est bien amené comme pour un Giallo : même style, même acabit.

Par contre, toujours la même chose chez ce genre de film italien c'est le doublage ! Attention, ça peut gâcher le plaisir ! Mais outre cela, le film reste bon.

Un Slasher sympathique, bien trouvé et qui a la particularité de mélanger habilement deux genres.

SEVERANCE - 2006



l'Histoire : Sept commerciaux se rendent à un week-end de paintball organisé par leur entreprise pour renforcer l’esprit d’équipe. Le séjour démarre plutôt bien mais très vite nos cadres sup’ réalisent qu’ils sont devenus la proie de soldats d’élite super entraînés complètement dégénérés.
Dès lors, ils vont devoir se battre pour leur survie tout en essayant de comprendre qui est derrière tout cela…

Réalisé par Christopher Smith et co-écrit avec James Moran, il s’agit ici du second film de Mr Smith, il avait réussi il y a deux ans à attirer mon attention avec son efficace Creep où il nous narrait les mésaventures d’une jeune femme traquée par une chose pas mignonne dans les tunnels du métro londonien... Ici il passe des tunnels sombre aux "jolies" bois d'Europe de l’Est !
Il revient avec ce qu’il semble marcher le mieux ces temps-ci (surtout en 2006) : le survival.
Avec un pitch assez basique, le british Christopher Smith va ajouter une petite touche "british" à son bébé, de l'humour ! Ainsi je peux donc dire de suite que "Severance" est au survival ce que Shaun of the dead est au film de zombie, un mixage maîtrisé et réussi !

Je ne vais pas trop m’attarder sur l’histoire (à force on sait ce que c’est, mais c’est bien hein ) mais plutôt sur les personnages qui peuplent ce film, je trouve et c'est d'ailleurs important que dans ce sous genre qu'il faut des personnages attachants, Smith réunit donc là une troupe fort sympathique, inconnu (mais j’en connais une quand même) Laura Harris ("The Faculty" que je connais donc !), Danny Dyer, Tim McInnerny, Andy Nyman, Claudie Blakley, Toby Stephens... Le boss, la jolie héroïne, Le maladroit, le fumeur de joint bien fendart, l’intello, ils collent tous à leur personnages et réunis dans une même pièce : ça fuse ! On les aime bien ces petits employés d’entreprise d’armes !!
Autre point fort : l'humour, un humour présent et bien incorporé à l’horreur à tel point que parfois on se dit c’est sérieux ou ? Je dois rire ou ? L'autre se prend dans un piège à gros gibier, perd la moitié d’une jambe et...

Assez calme dans sa première partie, Smith envoi tout dans l’autre, il nous dit "ok ils sont sympas mes persos hein, t’as bien rigolé, mais n’oublis pas jeune insouciant, qu’il y a des barjes dans la forêt !"
Il parvient à créer quelques moments de tension digne d’un vrai survival pure et dure, tension qui à parfois du mal à tenir puisqu'à un moment ou à un autre, un sourire nous sera volé !
C’est light de ce côté alors Mr Smith mise sur de bonnes scènes d’horreur graphiques, c’est gore ici et ça peut être drôle là (but même d’un vrai film gore tient).
Une autre chose à signalé, en plus d’être efficace, fun et bon, "Severance" transmet aussi une petite critique sur l’armement, la politique et tout ça...

Après m’avoir donner quelques frissons d’angoisse avec Creep, Christopher Smith réussit à me divertir avec son second film, un bon survival (ouaaiiss vive l’an 2006 ) une fois de plus, marrant et parfois méchant, quand ça marche c’est du tout bon !
Amateur de ce genre de cocktail : vous pouvez y aller

LE LAC DES MORTS-VIVANTS - 1981



l'Histoire : Une jeune femme disparaît alors qu’elle se baigne au bord d’un lac, dans lequel, au cours de la Seconde Guerre Mondiale, des soldats nazis furent tués et jetés à l’eau par des partisans. Quelques temps plus tard, ce sont de jeunes basketteuses qui périssent dans d’atroces conditions. Le lac est hanté par les nazis revenus d’entre les morts pour se venger de leur sort...

Quelle claque !! Quel film ! Non je blague ! Faut être clair, toutes personnes allergiques aux séries Z, au cinéma bis fou, aux films fauchés et même pour certains fans du genre, j’ai envie de leur dire : Passez votre chemin ! Mais en même temps je veux leur dire aussi : Il faut voir ce film !
Oui c’est un navet, c’est blindé de défauts, c’est ambiance Louis la brocante... Mais j’entends dire aussi que ce film est "dit" Culte pour certains, pour les amateurs de l’underground, de mecs qui font des films avec les moyens du bord ! Quoi qu’il en soit ce "Lac des morts vivants" fait encore parlé de lui...

Ce film français est réalisé par Jean Rollin mais il s’auto-surnommera J.A. Lazer. Je connais très peu le cinéma de ce réalisateur du genre, en tout cas je constate qu'il aime l'érotisme ! Dès le début, au générique, nous avons notre première victime, jeune et jolie fille qui va se baigner nue dans le lac et tout est bien montré (quelles jolies attribues ) puis l’attaque : un zombie sous l’eau, le visage tout vert !
Et là je vais donc en arrivé de suite au fameux maquillage, ce que l’on peut appeler de la peinture verte qui, après quelques temps sous l’eau finir par pâlir et même coulée à vu d’œil, la peau de l’acteur se dévoile assez vite . A ça on ajoute des prothèses foireuses, des morsures inoffensives : Ils mordent, le sang coule mais pas de trou, c’est Net ! Et une fois que nos zombies au look militaire du 3è Reich ont passé plus d’un quart d’heure au soleil, un effet normal se produit : la peinture sèche ! Et là ça s’écaille !
Quelle perle

Pour l’histoire on ne passe pas par quatre chemins, les soldats nazis tués reviennent (pourquoi ??) et se vengent. Le Maire du village appelle ces eaux : le lac maudit, aucune autorité ne le prend au sérieux, c’est donc lui et quelques villageois armé de fusils qui vont tenter de se sortir de cette affaire surréaliste ! On note même une touche d’émotion, oui un zombie qui a des sentiments (c’est pas nouveau hein, Romero l’a fait !), celui-ci découvre pour la première fois sa fille, fille qui soit dit en passant n’est pas très peureuse…

Du nu ! En veux-tu en voilà ! Bah oui dans l’histoire il y a bien une équipe de basketteuses qui va se baigner et là j’en rigole d’avance me doutant bien qu’elles ne garderont pas leurs vêtements : exit les maillots de bain (elles connaissent pas ) allons nous baigner, allez ont est entre nous ! Plan sous-marin, le lac est bien vert mais sous l’eau c’est les Caraïbes . On peut vite s’apercevoir (dès l’intro même) qu’il s’agit d’une piscine, de temps en temps les algues et autres nénuphars laissent place au mur bleu du bassin !
C’est du gros Z, les acteurs ne sont pas là non plus pour rehausser le tout, pour la plupart ils ne jouent pas, ils lisent un texte !

Alors pour ma part, j’en pense quoi : J’ai rarement vu un film pareil, avec tant de défauts apparents ! Mais pour un fan du genre que je suis, j’avoue être content d’avoir pu voir ce film et de l’avoir pour le coup (sans pour autant lui donner la moyenne). Tant j’aime pas voir des films d’action ou catastrophe fauchés, qui tentent de faire des choses avec pas un rond et sans talent, tant là pour ce genre, quelque fois ça réussit à atteindre un point !

Le lac des morts vivants = un bon navet

LA MAISON DE L'HORREUR - 1999



l'Histoire : Dans une maison hantée, le richissime Steven Price fête l’anniversaire de sa femme. Ses invités et lui se retrouvent prisonniers de l’inquiétante demeure. S’agit-il d’un tour macabre ou d’une réalité beaucoup plus effrayante ? Ils se retrouvent confrontrés à une nuit de terreur. Qui pourra survivre ?

Réalisé par William Malone ("Créature", "Les cauchemars de Freddy"), il s’agit ici d’un remake de La nuit de tous les mystères de William Castle avec le mythique Vincent Price... Ce film est la première production de la boite de prod "Dark Castle" avec aussi les célèbres Joël Silver (producteur à succès dont "Matrix", "Die Hard", "Predator", la saga "L’arme Fatale"...) et Robert Zemeckis ("Retour vers le futur").

Pour être plus précis, Steven Price (Clin d’œil au grand Vincent !) est un grand Monsieur des parcs d’attractions dont nous allons faire un tour au début. Mais avant cela ça démarre avec une intro prometteuse nous renvoyant dans une ambiance année 30, intro qui nous dévoile le passé de cette demeure qui était un asile, quelques effets gore sont déjà de mise, histoire de nous appâter !
Ce cher Price, maintenant propriétaire de cette demeure devenu attractive prépare une fête, mais change la liste des invités de sa femme, mais la sienne changera aussi mystérieusement !? Price propose à ces 6 invités "inconnus" 1 000 000 de dollars chacun pour passer la nuit dans cette maison, s'ils survivent jusqu’au lendemain c’est gagné !
Mais il semble que le contrôle va lui échapper !

A l’aube de l'an 2000, il semble que William Malone veut ressusciter le fantastique gothique ! Sans pour autant être un film purement gothique, le résultat reste assez bon et divertissant, proposant quelques meurtres gore, les FX sont de KNB avec entre autres Greg Nicotéro. Les décors sont soignés du rez de chaussé aux sombres et lugubres sous-sols.
Le film tient un bon rythme jusqu’à une dernière partie qui part vers une surenchère d’effets spéciaux, malgré l’ambiance maison hantée, apparition de spectres et mystère sur ce qu'il se passe, le bouquet final est un peu gros et aurait pu être évité !
Au casting c’est pas mauvais non plus avec Geoffrey Rush ("Pirates des Caraïbes") dans le rôle de Price et Famke Janssen ("X-Men", "The Faculty") dans celui de sa femme, ils forment un couple de "je t’aime moi non plus", et leurs invités Taye Diggs ("Equilibrium"), Ali Larter ("Destination Finale"), Bridgette Wilson ("Souvines-toi… L’été dernier"), Peter Gallagher... A noté la présence de Jeffrey Combs et d’une apparition de James Marsters (Spike le vampire dans "Buffy") au début du film...

Avec ceci on aura droit à l’écoute de "Sweet Dreams" version du révérant Marilyn Manson
Pour ce premier film de la firme "Dark Castle", je dirai que c’est honnête, car aujourd’hui responsable de cinq films (la plupart des remakes !) ils sont capables du bon comme du mauvais, si La maison de cire version 2005 a été une sympathique surprise, le reste auparavant l’a moins été : 13 Fantômes (dont l’original est aussi de William Castle), Le vaisseau de l’angoisse et le moyen Gothika de Kassovitz...
Ah oui à savoir aussi que la boîte "Dark Castle" a été créée par Terry Castle la fille du regretté William et que celle-ci a produit ses films en compagnie de Joël Silver, R. Zemeckis etc...

Voilà, je crois que c’est tout pour la petite histoire... Comment ça je vous saoule

Ce film ne m'avait pas laissé une grande marque, c'était sympa mais sans plus. Comme tu le dis, et pour le peu que je me souvienne, une partie du film m'avait gonflé, y'avait plus rien de signifiant.
Je sais pas mais faudrait que je le revoie juste pour...me refaire une idée.

Coucou à tout le monde !

Bon, je passe juste pour dire aux afficionados des films d'horreur que j'ai vu la saison 2 de "Masters of Horror" et que dans quelques temps je ferais un petit topo sur les épisodes.
Juste comme ça, je peux dire que la saison s'annonce bien voire pas mal du tout. Certains réalisateurs, déjà ancré dans la série, tel que Dario Argento ou Mick garris, s'en sont donné à coeur joie. Quant aux autres, il y a pas mal de petits nouveaux qui prennent la série comme on leur a présenté.

Voila, a toute !

Bon, commençons bien !

Seconde saison de "Masters Of Horror" avec 13 épisodes.

Le premier épisode est réalisé par Tobe Hooper, intitulé "The Damned Thing". Au casting Sean Patrick Flanery ("Dead Zone" la série), Marisa Coughlan et Ted Raimi ("The Grudge", "Spiderman")



RESUME : Le petit Kevin, voit son père devenir fou lors d'une nuit d'orage. Bien des années plus tard, devenu shérif d'une petite ville du Texas, Kevin traumatisé par son enfance, a un pressentiment. Il redoute la même folie et sent cette force invisible qui pousse au meurtre. Mais peut être est-il déjà trop tard !


Le concept de la série ne change pas, seule les histoires le sont.
Le premier épisode pouvait faire peur car Tobe Hooper ne réussit pas toujours, ou du moins ne finalise pas forcément ses idées. Ici, on peut dire qu'il se lâche niveau horreur, une tension filmée avec une caméra stressante et des effets caméra ponctuant le tout.
L'histoire laisse un mystère totale sur ce qui se passe, un enfant voit son père péter une durite tuant presque toute sa famille et beaucoup plus tard, un autre phénomène similaire se déroule dans cette petite ville. La violence prend le dessus et tout le monde se tue. Mais quel est le lien ?
L'épisode va crescendo, des meurtres (plutôt des suicides collectifs), des enquêtes et toujours pas de réponses. Si je devais comparer l'épisode, je dirais que ça ressemble à "Le Bazar de l'Epouvante". Le même concept de violence sauf qu'ici la force est mystérieuse.

La fin semble un peu vite conclut et puis ça fait bizarre. Je sais pas, on suit le film tout le long avec un intérêt et la conclusion nous apparaît par étonnement. Je pense que la fin aurait pu être un peu moins chaotique et mieux exploité. M'enfin !

C'est quand même un très bon épisode dans son ensemble malgré le fait de la lourdeur de la fin.

Pas d'avis sur un film de cette catégorie... *je continue à ne pas les regarder*

Mais un très bon article dans le Première de juillet, avec la sortie de Hostel 2, d'Eli Roth. Où je suis bien d'accord avec lui, ce qu'on imagine dans un film sera toujours en-dessous de la réalité.

mais une analyse intéréssante aussi du sous-texte, justement, des films d'horreur.

*Oui, je les visionne pas,mais ce n'est pas pour autant que je les voue à ne plus exister... bien au contraire. C'est simplement une raison toute personnelle, une espèce d'identification très forte aux victimes, une empathie, qui fait que les simples deux photos vue de Hostel 2 me donne de l'eczema... ceci dit, la fréquentation de 6 saisons des Experts Vegas commence à faire de l'effet... "Tiens, normalement, le sang, il devrait pas couler comme ça..."*

Whaaaa !! Mais ça faisait longtemps que j'étais pas passé ici moi ... Encore un peu et le topic finissait au fin fond de la Citadelle !
Allez vient que je te relève avec un petit thriller de cet été :

MOTEL - 2007



l'Histoire : En panne de voiture, David et Amy, un jeune couple au bord du divorce, se retrouvent obligés de passer la nuit dans un motel miteux éloigné de tout. Par hasard, ils découvrent des cassettes vidéo montrant plusieurs commis dans la chambre qu'ils occupent. Térrifiés par la réalité des scènes, ils comprennent que s'ils ne font rien, ils seront très bientôt les stars du prochain film...
Face à l'horreur et aux cinéastes maniaques du motel, David et Amy ne peuvent compter que l'un sur l'autre pour survivre à ce qui risque fort d'être leur dernière nuit...

Réalisé par Nimrod Antal et écrit par Mark L. Smith, "Motel" est une bonne surprise !
Après un été dernier généreux en film de genre (en qualité et non en quantité), cet été à semblé nous réserver quelques surprises comme ce thriller !

Oui à première vu, après lecture du pitch c’est du déjà vu… On pense à "Psychose" etc… Mais pour moi ça n’empêche pas d’avoir un résultat efficace… Bien vue l‘ami

Motel s’avère être surprenant non pas par son originalité mais par sa réussite en matière d’ambiance, de tension et d’angoisse, et là dessus le film remplit son contrat.
L’histoire est bien amené, même si l’on sait ce qu’il va se passer, que l’on sait que ce motel craint et qu’il fait office de plateau de tournage pour du snuff movie !
Le spectateur reste maintenu en haleine et avec de simples effets, comme quoi

Reste alors tout le long un jeu de cache cache bien orchestré entre le couple et les autres meurtriers, et bien mis en scène !
Une autre chose aussi étonnante vient de son casting : Luke Wilson ("Flic de haut vol", "Ma super ex") ici très convaincant dans un autre registre tout comme la jolie Kate Beckinsale ici en victime (et non en chasseuse sexy de lycans). Le gérant du motel est interprété par Frank Whaley, personnage pas impressionnant mais pas moins bizarre !

Bref que ce soit au niveau du casting ou de la réalisation, Nimrod Antal s’en sort plutôt bien et fait de Motel (traduction française de "Vacancy") une série B très honnête, sans temps mort et efficace, tout ce qu’on lui demande

THE BREED - 2006



l'Histoire : Deux frères et trois de leurs amis viennent d'accoster sur une île pour des vacances paradisiaques. Mais ils se retrouvent bientôt attaqués par des chiens ayant été génétiquement modifiés et possèdant une intelligence et un appétit hors du commun...

Réalisé par Nicholas Mastandrea, il nous sert une série B fort sympathique pour ma part ! M'attendant pas ici un truc original, je n'ai donc pas été déçu !

Le point fort du film reste les quelques attaques des chiens, la dessus il y a eu un bon boulot. Et on appréciera l'absence d'effets nulmériques qui auraient pu plomber ce film, les chiens sont vrais et menaçeants !!

Un pseudo survival avec comme ennemi le meilleur ami de l'homme, niveau casting Michelle Rodriguez, Taryn Manning, Hill Harper, Oliver Hudson, Eric Lively, et bien sachant que dans ce genre en direct to dvd, il ne faut pas s'attendre à un casting talentueux, ni à une direction d'acteurs au sommet, mais là aussi il n'y a pas trop de déception !
Je dirai que les dialogues sont pires ainsi que certains passages du scénario.

Le film garde un bon rythme et sa durée d'1h20 suffit amplement, en revanche on reste sur notre faim au final !!
Je suis tenté de dire que c'est là une des rares bonnes productions de Wes Craven.

THE POOL - 2001



l'Histoire : Pour fêter la fin de leurs études, 12 étudiants organisent une "party" dans la plus grande piscine publique de Prague. Une nuit de débauche où se mêlent: sexe, filles et alcool. Aussi illégal qu'excitant sauf... que la mort s'est inscrite sur la liste des invités! Terreur, panique et épouvante peaufineront cette inquiétante "party".

Slasher-movie qui surfe sur la vague "Scream", petit slasher Européen qui arrive trop tard ! Et puis à mes yeux seul trois slashers ont su tenir l'équilibre sur la vague...

Réalisé par Boris von Sychowski, ici il nous refait ce qui a déjà été fait, on peut dire que "The Pool" est du type "film d'horreur bête" ! Tous clichés y passent mais...

... The Pool parvient par moment à ne pas se noyer. Après une intro qui nous mets dans le bain : La fille qui se fait trucider dans sa belle demeure. Nous suivons notre bande de potes qui sortent des exams et qui sont prêt à faire la fête dans un complex aquatique.
Après une première moitié assez basique où l'on côtois meurtre, préparation de fiesta (soit dit en passant sponsorisée par Heineken !), conversations à 2 balles, etc...

La seconde moitié devient plus intéressante, où le slasher est mis en pratique et en huit-clos !! Ca y est, ils captent, y'a un tueur... Mais qui est-ce ? Et la psychose s'installe !
Le rythme est un peu plus soutenu, le décors est assez bien et quelques meurtres sont digne du genre (dont un qui nous fait resserer les jambes, et ça nous concerne pas forcément les mecs ).
Bref ce petit slasher peu connu mérite un coup d'oeil de l'amateur pour certaines mise à mort.

La réalisation n'est pas extraordinaire tout comme le format (au départ on croit voir une série TV), un scénario banal, des acteurs inconnus (sauf un ou deux et les filles sont jolies ), un tueur tout de noir vêtu avec un masque blanc genre "tête de mort" qui utilise comme outil de chasse : La machette et un final pas forcément mauvais (un slasher reste un slasher), là c'est plutôt le mobile qui calme un peu (le scénariste n'a pas du réfléchir longtemps).

Y'a du bons, du moins bons, pour moi c'est dans la moyenne. The Pool est sans prétention, pas cher et quand on aime le slasher-movie's, y'a pas faut s'y coller... Et c'est, pour le coup sans grand regret

Je l'ai vu ce film à la télé tard, faute de mieux.
Il est sympa sans plus, y'a quelques trucs bidons mais ça reste un film de soirée à regarder.

Tiens, j'avais commencé à parler de la saison 2 de "Masters Of Horror" et j'ai pas terminé. Rhoooo, rectifions !


Alors sur ce coup là, je vais parler de l'épisode 2 : Family.

L'épisode est réalisé par John Landis ( "Blues Brothers", "Le Loup Garou de Londres"). Au casting, Meredith Monroe, une actrice de série, Matt Keeslar, aussi un acteur de série, et Georges Wendt, toujours un acteur de série.


RESUME : Un jeune couple mariés, David et Célia, emménagent dans un quartier tranquille. Ils font la connaissance d'Harold, leur voisin. Tout semble parfait sauf que...Harold n'est pas un ami qui vous veut du bien !


Cet épisode est bon ! Très bon !
Pourquoi ? Parce qu'il est mené d'une façon très drôle, sournoise et mystérieuse. Ne cherchez pas l'horreur, vous allez être déçu. Quelques effets arrivent mais l'épisode ne se centre pas sur cela.
Notre cher Harold se cherche une famille dont il a une obsession maladive. Les jeunes mariés sont calme, serein par rapport à leur nouveau voisin.
Je l'ai vu avec ma soeur et on a rigolé comme pas possible tellement l'absurdité des événements surviennent. Ce Harold complétement dérangé qui met tout en oeuvre pour s'obstenir une famille. Vraiment pathétique !
On suit cette petite histoire entre voisin et on se dit que c'est gentillet comme épisode mais tellement vicieux. La fin en est un exemple, qu'on n'aurait pas cru, tout vous apparaît plus claire et là on a une autre idée de cet épisode.

Un épisode qui change de ce que l'on a pu voir dans la saison 1et même dans la 2, je dirais que l'épisode s'inspire des "Contes de la Crypte" par son effet manipulateur d'hilarité et de sournoiseries assez particulières.
En tout cas, j'ai aimé.

Arff ! je n'ai pas encore vu un seul épisode de la saison 2 . Mais ça viendra je ne m'en fais pas

Sangoku a écrit:

Je l'ai vu ce film à la télé tard, faute de mieux.
Il est sympa sans plus, y'a quelques trucs bidons mais ça reste un film de soirée à regarder.

Ah petite précision : Le film a effectivement passé à la TV (M6 il me semble) sous le titre français très accrocheur La piscine du danger et c'était une version "Cut" pour la télé

Ma première vision a été sa diffusion TV et je l'avais trouvé Nul !! Et j'ai appris il y a pas longtemps que le film dispo en dvd était "Uncut" ! Et donc mieux

TERREUR SUR LA LIGNE - 2006



l’Histoire : Alors qu'elle garde des enfants, une étudiante est terrorisée par un homme qui la harcèle au téléphone en lui demandant si elle a bien vérifié que tout était normal avec les petits dont elle a la charge. Les policiers qu'elle a appelés finissent par localiser les appels et l'informent que ceux-ci proviennent de la maison où elle se trouve...

Voilà le film type du : Tient c’est la mode, ça rapporte, on en fait un nous aussi !!
Remake d’un thriller des 70’s "dit" culte, donc déjà là, c’est sans surprise. On sent à des kilomètres Le film du producteur qui ne connaît rien d’autre que l’odeur de ses billets verts, il est évident qu’il n'y connaît rien au genre !
La preuve avec le choix du réalisateur Simon West, le responsable de "Tomb Raider" et "Les ailes de l’enfer". Voilà ce gars va faire un film de pétoche : Oulà j’ai des doutes moi et j’ai bien eu raison.
Vu le pitch rien d’original, ok dernièrement Motel n’était pas original lui aussi mais en revanche foutrement efficace, ici nada, rien, du vent ! Oui la belle demeure, lieu principal de l'action est "belle", une jolie photographie qui enlève donc tout aspect de frisson et une mise en scène de fainéant… West passe son temps à filmer son actrice (là néanmoins jolie Camilla Belle !) dans des couloirs sombres et vides de la maison sans aucune tension, nous sommes agaçés la plupart du temps par les appels téléphoniques à répétition qui ne servent en rien l’histoire déjà bien maigrichonne !
Le père West a ici l'occasion d'offrir une atmosphère suffocante, on lui sert sur un plateau d'argent de quoi faire un honnête huit-clos !!

Il croit nous surprendre avec ses effets de surprise à 2 centimes (le chat, le blouson derrière la porte), bref on attends des plombes pour en fin de compte nous envoyer que du vent... Ici Camilla Belle est tout sauf actrice, jeune, jolie (au point même de la revendiquer ) mais c’est tout !

Et au final et bien rien de surprenant, en plus de ne pas être flippant, ni angoissant il n’est pas plus sanglant, faisant partit de ce qui pense que l’hémoglobine ne sert pas forcément le genre, je dois dire qu’ici ça n’aurait pas fait de mal hein
Voilà le film type qui se voit comme si on buvait une cannette de Coca, un film marketing qui n’a rien a offrir, qui se fout de notre gueule ! Dire que je n’ai pas vu l’original, mais ce remake ne me découragera pas à le découvrir !
Je mets quelques point pour la maison et Camilla !

Je suis d'accord sur ce point ! Bon, j'ai pas vu le 3 ni le 4 mais après m'être visionné le 1 et le 2 à la suite, je peux dire que Bousman ne tire aucunement parti du scénario dans sa mise en scène.
Le 1 avait la prétention d'accélérer les images dans une façade noire et jouait sur les ombres. Quant au 2, on nous sert des flashs qui font perdre à l'image une efficacité énorme. Une fois, ça va mais tout au long du film ça en devient navrant !
C'est bizarre, à cause de cela, j'ai jamais voulu voir le 3 ni le 4. C'est pas grave, je les verrai un jour.

J'ai vu que le 1 des Saw, que j'avais bien aimé malgré (ou à cause?) de son côté bien *gerbant* et sadique, cela dit, il m'a suffit, j'ai pas eu l'envie (ou le courage?) de regarder les suites *trop de perversion tue la perversion*