Film d'horreur

Tient, une autre affiche

Rhôô, ça a l'air bien.... gore et drôle....

Et pareil, j'aime les affiches

THE DESCENT : PART 2 - 2009



l'Histoire : Une équipe de sauvetage retrouve Sarah, rescapée de l’expédition. Ils redescendent alors pour retrouver d’éventuels survivants. Mais le cauchemar recommence…


Séquelle qui débarque 4 ans après le premier du nom : "The Descent" de Neil Marshall avait fait son effet lors de sa sortie ! Et comment : un excellent survival suffocant et d’une belle efficacité mettant en vedette un solide casting féminin (et le tout était bien travaillé !)…

Ici cette suite se base sur la fin américaine (le happy end donc) et propose un produit assez proche de son aîné… Proche mais certainement pas égal, Trois scénaristes (donc James Watkins, l’auteur du très bon Eden Lake) pour une écriture bâclée.
L’histoire renvoie en plus de Sarah de nouveaux personnages dans les entrailles de la terre, un ensemble mixte cette fois, qui marque une différence mais surtout celle de la qualité d’écriture et d’interprétation ! On est loin des personnages de Neil Marshall, ici c’est la roue libre où même Shauna Macdonald (Sarah) est en dessous…

Le scénario parait plutôt con sur certaines situations (déjà le fait de renvoyer Sarah illico presto en profondeur …), la sensation d’étouffement est ici bien diminuée… Et finalement rien de bien neuf à l’horizon (plutôt du vieux…)

The Descent : Part 2 n’égal pas son modèle c’est certains, mais le visionnage reste appréciable si l’on recherche de l’attaques, des Crawlers et des giclées de sang. Cette suite n’en est pas avare, même quelques sursauts nous seront infligés ! La BO reste la même (belle composition), la bande son imposante appuie l’efficacité des attaques, toutefois c’est dommage que la caméra bouge autant…

Les dernières minutes, là je reviens sur ce que je disais plus haut : un scénario plutôt con par moment ! Oui une belle connerie servit en guise de twist final a été pondu !!

The Descent : Part 2 n’ennui pas le spectateur… Mais s’avère être une séquelle bien moyenne, oubliable… Et tout compte fait pas très utile !

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JENNIFER'S BODY - 2009



l'Histoire : Lycéenne dans une petite ville américaine, Jennifer est une beauté fatale à qui aucun garçon ne résiste. Cette bombe cache pourtant un petit secret : elle est possédée par un effroyable démon. Mangeuse d'hommes à tous les sens du terme, elle se transforme peu à peu en créature pâle, maladive et meurtrière... Needy, sa discrète amie d'enfance, va désespérément tenter de protéger les jeunes hommes de la ville, à commencer par son petit ami Chip...


Jennifer’s Body, qui a fait tourner pas mal de tête sur le net a été assez attendu ! Et comment : Megan Fox en tête d’affiche, un pitch sympathique, des photos de la belle ensanglantée, etc… Le résultat est-il à la hauteur ?

Oui et non, dans l’ensemble le film reste un bon divertissement horrifique : une petite ville, un lycée, des victimes… Le fait divers de la bonne série B, l’histoire nous est raconté par la meilleure amie de Jennifer, quelques répliques sympa et puis Megan Fox quoi !!!
Megan Fox campe sans mal le rôle de la croqueuse d’homme, tantôt jolie (le ventre bien remplie) tantôt bien terne (le ventre vide) et pas très jolie lorsqu’elle vomit je ne sais quoi… Puis Amanda Seyfried, blondinette qui sans avoir la plastique de la jolie brune parvient à tirer son épingle du jeu en s’imposant, et rappelle au spectateur que son personnage de meilleure amie est tout aussi important dans l’histoire !

Côté comédie, je n’ai rien trouvé de drôle (à part une ou deux répliques), côté horrifique le film s’en sort mieux, un mariage de Sex & Gore plutôt plaisant, Jennifer a du mordant, la réalisatrice Karyn Kusama réussit un petit lot de bonnes séquences.

On passe un bon moment certes, mais ça n’atteint pas non plus nos espérances ! Plutôt digne d’une sortie DVD qu’une place au ciné, le film souffre de son côté un peu trop inoffensif, rien de provocant dans Jennifer’s Body qui ne pousse pas trop loin : il allume bien son spectateur pour au final le laisser sur sa faim !

Au final ça reste bien divertissant, il ne faut pas s’attendre à plus que du Megan Fox (qui est sacrément jolie), du gore léger et du Hot light…

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Et donc, y'a Megan fox qui joue... ^^ (dis dons John, t'aurais pas fais une fixette sur Megan? )

SHE CREATURE - 2001



l'Histoire : Un escroc en quête d'argent et de popularité embarque pour l'Amérique avec à son bord une sirène, un de ces belles créatures mythiques qui font rêver les hommes... Mais pas lorsqu'elles ont un goût prononcée pour la chair humaine !


Le spécialiste des FX Stan Winston (Aliens, Terminator, Jurassik Park, etc...) décide de rendre hommage au film du genre des années 50 en produisant une collection de 5 films dont : Teenage Caveman, Earth vs The Spider, How to make a monster...

She Creature s'avère être une bonne petite série B qui ne manque pas de qualités !
L'histoire nous emmène donc vers petit cirque tenu par un charlatant montrant au public zombie et sirène, une fausse parade "Freaks" qui est vite démasqué par un vieil homme ma foie sympathique, qui accepte d'être raccompagné chez lui par notre Charlatant et sa compagne...
C'est alors qu'il leur dévoile son secret... Secret vite dérobé et embarqué sur un navire...

La première heure du film est surtout consacrée à l'exposition, l'histoire se déroule dans une ambiance rétro (l'action se déroule au 20è siècle) et une atmosphère d'une inspiration assez littéraire, comme tout bon film des années 50-60 période Hammer et gothique ! (Effet souhaité par le réalisateur)
Notre Arielle (la sirène) apparaît fragile, puisqu'elle est enchaînée dans son aquarium mais fait quand même preuve d'une certaine menace par ses pouvoirs psychiques ! Une grosse première partie où certes les attaques sont peu nombreuses, mais un certains mystère ambiant remporte l'adhésion.

La dernière partie, plus honorée par Stan Winston nous livre le vrai visage de la sirène qui n'a plus rien à voir avec Arielle !
La "créature" est réussie... Dommage que le film reste en retenu sur une certaine efficacité, attaques et effets gore ne semble pas être la priorioté de Sebastian Gutierrez, même si celles-ci soient tout de même présentes !
Néanmoins je trouve que le film aboutit vers un final plaisant !

She Creature est donc une bonne petite série B qui bénéficie d'une atmosphère que j'apprécie et puis des sirènes on en voit pas tous les jours !

Ah c'est sûr que la sirène, c'est original, dans le concept ^^

Mais quand tu dis 20ème siècle, quelle période??? année 20?30?40? Plus tard?? (j'avoue que si c'est avant les années 50, ça me tente bien comme film....)

Bon allez là... On y retourne


ESCAPADE FATALE - 2009



L'histoire : Cale et Cydney décident de célébrer leur lune de miel dans l'une des plus belles régions du monde, Hawaiï. Malheureusement, leur voyage prend une tournure macabre lorsqu'ils croisent deux randonneurs qui discutent d'un meurtre sordide qui a eu lieu sur l'île...


David Twohy reste un réalisateur plutôt digne de confiance, oeuvrant du côté Sc-F et fantastique ("Pitch Black", "Abîmes"...) il passe cette fois vers le thriller où, FX et bon budget ne sont cette fois pas de mise !

Il signe ici Escapade Fatale qui nous narre l'histoire d'un couple de jeunes mariés en lune de miel à Hawaï, mais dans cette archipel paradisiaque un double meurtre a eu lieu (c'est rare chez eux...). Un pitch des plus classiques, mais l'ensemble parvient a être correct !

David Twohy met de côté la mouvance survival gore ou slasher pour mettre à profit l'exposition et l'évolution de ses personnages, puisque en fin de compte tout repose sur eux... Nous embarquons dans une escapade où notre couple en rencontrera d'autres, et c'est là qu'un climat de soupçon s'installe. Pendant une grosse première partie du film, Twohy nous confronte au doute, les personnages sont campés avec brio par leurs acteurs, Timothy Olyphant et Steve Zahn étonnement bons, ce dernier en duo avec Milla Jovovich, ici plus naturelle elle réussie à convaincre.

Certes la direction d'acteurs reste de bonne facture, tout comme ses décors où Twohy en tire grand profit ! (à la limite on se croirait dans un film de John Stockwell !), mais à cet acte, je reprocherais une certaine longueur...
Et la, le réalisateur n'a pas dit son dernier mot, une fois son développement achevé il lâche son second acte, sorte de twist avant l'heure (flash back à l'appui) et bascule vers l'action où nos protagonistes se confrontent, les têtes se découvrent et apportent un rythme soutenu...

Suffisamment soigné dans sa mise en scène, une photo léché, un casting à la hauteur... Escapade Fatale est une série B qui garde ses qualités, dommage que David Twohy s'est retenu pour une certaine efficacité et que le fin mot de l'histoire n'est pas à la hauteur du reste !

A voir une fois...


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Et j'enchaîne...


THE MOTHER - 2008



L'histoire : Les Williams : une famille pauvre du Sud des Etats-Unis, vivant dans une ferme isolée. Lui est routier, elle passe beaucoup de temps seule avec leurs quatre enfants, âgés de trois mois à dix ans. Depuis la naissance de la petite dernière, Mme Williams va très mal : insomnies, surmenage, hallucinations visuelles et auditives. Lorsqu'éclate sa folie meurtrière, Jimmy, l'aîné, va tenter de protéger ses frères et soeurs. Trop tard...


The Mother et son histoire peu commune au cinéma, fallait que je me penche dessus !

Les auteurs du film s'intéresse ici au "Baby Blues" (qui est d'ailleurs le titre original du film), courte dépression post-natale et s'inspire d'un triste fait divers pour leur histoire... La mention racoleuse inspiré de faits réels... s'inscrit dès le début, mais il reste évident qu'ici : le résultat est bel et bien fictif pour la démarche.

Lars Jacobson et Amardeep Kaleka ne perdent pas de temps avec leur sujet qui aurait pu être bien plus profond. L'essentiel du film se fixe sur le "pétage de câble" de la mère qui arrive assez vite dans le film, la raison est timidement démontrée (hallucination, surmenage évident, absence du mari, soupçon...), le bout du rouleau sera atteint pendant une chamaillerie des marmots ! Les auteurs y vont sans détour et font de la mère une véritable psycho killer agissant comme une pure boogeyman !! Armes en main, jusqu'à l'engin agricole...

Une grosse partie du film est consacrée à la traque mère / enfants, on ressent une influence Shining, mais on en est bien loin, ici les auteurs comblent pas mal de trous et passe par la case thriller horrifique alors que la psychologie y avait parfaitement sa place... Pas de point de vue de leur part, juste des faits (exagérés) mais quand même réels (voir les infos !) et le résultat s'avère être assez dérangeant !

La force du film réside bien sûr dans son côté "rentre dedans", mais aussi dans son casting ! Les acteurs sont très bons, Collen Porch est bluffante dans le rôle de la mère et les enfants sont très convaincant.

La fin arrive assez vite (le film dure à peine 1H10), une fin qui divisera le spectateur, j'ai cette impression de : Etes-vous d'accord avec ça... Ou pas ?

SALVAGE - 2009



L'histoire : Les habitants d'un quartier de Liverpool sont brusquement confrontés à la violence et à la peur lorsqu'un groupe de militaires surarmés bloque tous les accès au quartier et ordonne sans ménagement aux résidents de s'enfermer chez eux. Que se passe-t-il ? Attaque terroriste ? Accident nucléaire ?
Paniquée, Neve, une mère de famille, n'a qu'une obsession : aller récupérer sa fille réfugiée dans la maison située de l'autre côté de la rue. Pris au piège de leur propre quartier, les habitants découvrent qu'ils doivent faire face à un danger bien plus monstrueux que ce qu'ils avaient imaginé...


Petit film venu tout droit d'Angleterre... Petits moyens pour une modeste réussite dans son genre !

Salvage fait de l'angoisse son atout, démarrant à la manière d'un drame familial, l'histoire bascule très vite vers le thriller. Nos deux personnages principaux : la mère et son amant se voient obligés de s'enfermer pour échapper à une menace inconnue...
Un hélico survole le quartier, un commando débarque en force prêt à éliminer celui qui ne coopère pas !
Nous amenant à cette partie huit clos au suspense bien géré autant que la tension, le réalisateur parvient à nous faire sursauter à plusieurs reprises (le moindre bruit nous heurte !).
Derrière ces instants vient la question : Mais que ce passe t'il ? Quelques indices sont lachés ici et là, mais le doute reste de mise, jusqu'à basculer vers la paranoïa pour un de nos protagonistes. Lawrence Gough n'oubli pas de faire évoluer la relation de ses personnages dans l'histoire et parvient à créer une ambiance inquiétante et mystérieuse...
Et ce dès le début avec sa mise en scène caméra à l'épaule qu'il gardera tout au long du film, donnant un cachet réaliste à ces évènements, une mise en scène qui colle de près l'action et sa violence !!
Il met fin à nos questions dans le dernier acte, tout aussi tendu et sans pitié !

Par contre Salvage ne supportera pas plusieurs visionnages... Mais il réussit à convaincre avec son strict minimum, sans trop d'ennui (1h15) et Lawrence Gough fait preuve d'un certain savoir faire (un Monsieur à suivre).

A voir une fois !

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Tiens je repasse par là car c'est après la lecture du post de JohnCmyers sur Jennifer's Body que je me suis décidé à le regarder.

Je serais par contre un peu plus méchant que JohnCmyers: c'est N-U-L! Megan Fox déjà essaie de faire l'actrice plutôt que de réparer des motos dans des positions improbables ce qui est fort dommage car actrice c'est finalement pas trop son truc et quand elle ne joue pas sur ses courbes il ne reste plus grand chose ... Enfin le film accumule toutes les tares du film d'horreur pour ado avec effectivement des scènes d'allumages niaises et si light qu'elles feraient passer les Vendredi 13 pour des films presqu'érotiques; mais aussi des personnages ado caricaturaux au possible, joués par des acteurs qui ne sont plus ado depuis longtemps.

Bref! à éviter! Mieux vaut se repasser les scènes de garagiste de Transformers

Allez, pour le plaisir:

ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE - 2006



l'Histoire : Mandy Lane, Si belle, si pure, si innocente... Que tous les garçons la convoitent. Dans l'espoir de la séduire, une bande de copains l'invite dans un ranch pour y fêter la fin de l'année scolaire. Au programme : sexe, drogues, alcool... Et un invité surprise, qui tente de mettre la main sur la plus troublante des jeunes filles...


Film de genre indépendant qui a fait sa réputation dans les Festivals, pour bon nombre de personnes ce film reste une petite surprise dans le monde du slasher movie !!

Mon sentiment après avoir vu All the boys love Mandy Lane : Faut-il le ranger chez les slashers ? Bien sûr l'histoire empreinte des codes propre à ce sous genre, oui on peut croire (au départ) que l'on est face à un émule du Vendredi 13 à la mode Michael Bay... Alors qu'a t'il de spécial le film de Jonathan Levine ?

Ce que j'ai cité ci-dessus, prend une autre dimension : ados, sexe, alcool, drogue sont les stéréotypes du slasher de base qui se voit et s'oubli vite... Ces mêmes stéréotypes, Jonathan Levine ne les écarte pas, puisqu'ils existent bel et bien ! Son sujet il le traitera à la manière d'un Larry Clark (Bully), d'un Gus Van Sant... Ces beaux ados qui s'éclatent n'oublient jamais leur mal-être.

Bien logiquement, Jonathan Levine consacre sa première partie aux personnages, où parmi eux se trouve cette mystérieuse Mandy Lane ! Jolie blonde à l'opposée de ces camarades (pure et innocente... dixit la jaquette) qui semble attirer les garçons sans rien demander. Un pari réussit pour le réalisateur qui ne manque pas de nous interpeller aussi , il illumine Amber Heard et nous sommes illuminés par sa beauté naturelle... Une belle à croquer qui accepte l'invitation du petit groupe, pour une fiesta dans un ranch loin de tout, où les gars espèrent entre un verre et un joint, pouvoir croquer la pomme...

Une partie bien traitée, appuyée par une réalisation brillante elle-même soutenue par une photographie chaude et lumineuse, s'ajoute à ça une bande son composée de titres bien choisis pour un ensemble joliment rétro...
Levine garde le cap sur ce faux air de slasher pour poursuivre le drame, la fête prendra une autre tournure, plus grave qu'une dispute, puisqu'il semble qu'un autre s'est invité à la partie pour un jeu de massacre... Mais il ne se contentera de faire comme les autres (où l'enjeu du final reste bien souvent : Mais qui est le tueur ?), Levine prend un autre chemin et poursuit ce qui a démarré, les meurtres sont plutôt réussis, sans toutefois en attendre d'avantage (celui de la première victime reste le plus percutant !). All the boys love Mandy Lane n'est pas un slasher qui essai de rivaliser avec la quantité ou la qualité de ses meurtres, si l'on a pas saisit cet objectif, la déception pourrait se pointer !

Jonathan Levine propose autre chose et réussit à me toucher par sa façon d'aborder le genre, il retranscrit parfaitement le personnage du script Mandy Lane, endossé par une bluffante Amber Heard, donne un bon rendu à son décor minimal si riche (le Texas et sa campagne), propose un final assez inattendu et respire cet air de cinéma indépendant qui lui va si bien.
4 ans pour sortir ce film et sans passer par la case cinéma, Messieurs les distributeurs et autres spécimens : vous comprenez vraiment rien


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Aujourd'hui pour le cinéma d'horreur, je posterais un film des années 90. On a tendance à oublier les films d'horreur 90's, pas tous mémorables (beaucoup de nanar) mais qui reste une pierre angulaire entre les 80's et ceux d'aujourd'hui.


NECRONOMICON






Necronomicon est un film divisé en sketch réalisé en 1994 par Christophe Gans "The Drowned", Shu Kaneko "The Cold" et Brian Yuzna "Whispers". Ces sketches sont inspirés des nouvelles de H.P. Lovecraft.


RESUME : Howard Philip Lovecraft s'infiltre dans les sous-sols d'une bibliothèque où est renfermé le Necronomicon, grimoire maléfique rédigé sur de la peau humaine. A la lecture de celui-ci, trois histoires terrifiantes lui seront inspirées.


Le film s'ouvre sur Lovecraft qui s'introduit dans une sorte de monastère et découvre le Necronomicon, un livre maléfique renfermant des secrets du monde des enfers. Et c'est ainsi que Lovecraft commence la lecture d'histoires surnaturelles.



Le premier sketch "The Drowned" est réalisé par Christophe Gans ("Le Pacte des Loups", "Crying Freeman") et relate l'histoire d'un homme, Edward de la Poer, qui hérite d'une maison où son oncle s'est suicidé après la mort de sa femme et de son fils. Il utilisa le Necronomicon pour les ressuscités.
Edward décide aussi de faire revivre sa femme, morte dans un accident de voiture. Cependant, le Necronomicon n'est pas un livre à la portée de tout le monde.
Christophe Gans mise sur une réalisation plutôt années 60, proche des productions HAMMER avec les effets spéciaux des années 90. Cela paraît paradoxal, mais cet aspect est bien réussi. Sachant qu'il n'avait que 9 jours pour tourner ce court-métrage, il s'en sort bien.
Certes, le sketch n'est pas phénoménal et faut aimer les bons vieux effets spéciaux en latex, visqueux et sales.
Gans déclare s'être inspiré de Cthulhu, le titan des abysses sous-marins, et tend plus à une nouvelle de Poe que Lovecraft.


Le deuxième sketch "The Cold" est réalisé par Shu Kaneko ("Azumi 2", "Death Note").
L'histoire se passe dans un quartier de Boston où pendant 20 ans une série de meurtres se déroule. Un journaliste enquête, il rencontre Amy Osterman et la questionne sur sa mère Emily qui entretenait des relations avec le docteur Madden. En tombant amoureuse de lui, elle découvre son secret, celui d'assassiner des gens pour extraire un fluide qui permet de prolonger la vie.
Ce sketch est plus dans le style des histoires d'horreurs japonais dans un style américain.
On retrace l'histoire d'Emily et du docteur Madden, tuant des gens pour avoir la vie éternelle. Jusqu'à un final quelque peu laborieux qui nous laisse un peu sur la faim.


Le troisième sketch "Whispers" est réalisé par Brian Yuzna ("Beyond Re-Animator", "Faust").
Paul et Sarah, deux policiers en pleine poursuite ont un accident. Au réveil, Paul, son partenaire a disparu et part à sa recherche. Elle rencontre un groupe de squatters qui la conduisent dans un endroit particulier. Une sorte de charnier où habitent des extraterrestres qui se nourrissent de sang.
Le sketch de Brian Yuzna est le plus sombre, glauque et psychédélique. L'histoire ne commence pas par un début mais plutôt directement dans l'action pour éviter une coupure avec les deux autres. Faire une sorte de lien. On ressent bien la mise en scène de Yuzna, toujours glauque, aimant mélanger les horreurs entre elles. Du sang, du psychédélique, de la folie... L'inspiration à Lovecraft est plus originale qu'une simple copie de nouvelle. Car avec Lovecraft, les monstres sont toujours suggérés, jamais montrés.



Necronomicon est un film qui peut faire peur par sa réalisation mais qui se laisse voir, juste pour savoir comment certains des réalisateurs traités leurs films dans ces temps là. Si vous êtes amateurs de films d'horreurs pur et dur sans complexe pour des effets spéciaux très "baroque", ce film est pour vous.

PIRANHA 3D - 2010



L'histoire : Alors que la ville de Lake Victoria s'apprête à recevoir des milliers d'étudiants pour le week-end de Pâques, un tremblement de terre secoue la ville et ouvre, sous le lac, une faille d'où des milliers de piranhas s'échappent. Inconscients du danger qui les guette, tous les étudiants font la fête sur le lac tandis que Julie, la shérif, découvre un premier corps dévoré... La journée va être d'autant plus longue pour elle que Jake, son fils, a délaissé la garde de ses jeunes frères et sœurs pour servir de guide à bord du bateau des sexy Wild Wild Girls !


Oh joie ! Quelle joie de revoir de la bonne série B au cinoche ! Et des films avec des piranhas on les comptes sur les doigts de la main, je ne retiens que celui de 1978 signé Joe Dante, soit dit en passant il ne s’agit pas là d’un remake !

Oui Piranha 3D c’est super sympa et Alexandre Aja ne se fout pas de nous, sa tagline : "sea, sex and blood" est très bien honorée !
Simple scénario digne des bons B’movies, d’un côté on suit notre shérif campé par Elizabeth Shue assistée par Ving Rhames et de l’autre le Spring Break, ici révélé comme une véritable fête où tout est poussé à l’extrême, fête où il n’y a aucun cajot, uniquement des crevettes et quelles crevettes ! Nous sommes rassasiés de jolies formes, du concours de t-shirts mouillées animé par Eli Roth en passant par la séquence sous marine avec Kelly Brook et Riley Steele, où Aja va jusqu’à s’amusée à tournée "l’instant poétique" ! Bref nous y trouvons du topless à tous les étages !

Les piranhas sont plutôt bien réussis, au niveau du détail aussi : les quelques plans où l’on est face à face avec la bestiole reste une bonne idée. Et que dire du reste, du plus intéressant… Oui le "sea", Aja nous filme son histoire dans un endroit superbe avec Roche, ciel et eau bleu ! Oui c’est intéressant ça… Quoi non ? Ah l’autre reste : l’Attaque parmi les autres attaques ! La fameuse séquence d’attaque générale déchire tout , de la folie bien jouissive, une fois encore Alexandre Aja livre la marchandise : une réalisation énergique, une bande son présente pour un carnage sanglant où la chair et les membres sont mâchés jusqu’à l’os ! Eli Roth connaîtra un triste sort lui aussi . Les effets gore suivent parfaitement l’ensemble.

Côté casting ça passe bien, à noter qu’ici j’ai déjà croisé nos "ados héros" à la télé (The vampire diaries, Gossip Girl) et Jerry O’Connell est une nouvelle fois déjanté ici en réalisateur de clip porno… Sans oublié nos guests Richard Dreyfuss et Christopher Lloyd, notre Doc Brown adoré en dit long sur les piranhas !

Pour finir, le dernier détail (dispensable) : la 3D qui ici ne m’a pas emballé, une 3D qui joue plus en profondeur, rare sont les choses qui arrivent à la face (et c’est aussi tant mieux !), l’image est belle mais la 3D apporte peu de chose ! J’apprécierai mieux la photo en 2D c’est certains…

Voilà Piranha 3D c’est de la pure série B avec son lots de petites vannes, oui le film sait être drôle, de jolies filles (des seins en veux-tu, en voilà !) peut-être trop de jolies filles diront d’autres… Du rythme, des attaques voraces pour un divertissement plus que recommandable

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Mercii John ^^ Qui sait, j'irais p'têt le voir... après tout, un peu de fun sex and blood

Kusanagi a écrit:

Mercii John ^^ Qui sait, j'irais p'têt le voir... après tout, un peu de fun sex and blood

Et oui Eli Roth, mais en guest hein ! Petit rôle (comme dans Boulevard de la mort)



Voyez le p'tit filou comme il s'éclate

Ayé, j'ai vuuuuuu!!

Et punaise, j'ai jamais passé un aussi bon moment devant un film comme ça, que depuis Shaun of the Dead...(en même temps, j'ai pas vu tant de films d'horreur que ça... )

Mais je plussoie entièrement ton post John...

C'est vraiment un pur moment de plaisir coupable (même pas coupable) avec une réutilisation des codes du genre qui sont remarquablement explosé ensuite!

Pas un moment de temps mort, pas une blague qui ne tombe pas juste, pas un perso qui ne soit trop caricatural...

La shéril, elle est top... Ving Rhames, je l'adore (et sa façon de faire du sashimi.... ), le gamin est pas aussi niais que ça, Jerry O'Connell est parfait en connard, les caméo sont très bien...

Et mon Dieu, la scène de massacre

Et même les piranhas sont adorables (p'tits bébés) ils sont aussi vicieux que les raptor de Jurassik Park