Film d'horreur

CURSED - 2003

l'Histoire: Un loup-garou perdu dans Los Angeles infecte deux adolescents, Ellie et son frère et bouleverse leur vie. Ceux-ci doivent désormais abattre le monstre pour espérer changer leur destin.

Réalisé par Wes Craven et écrit par Kevin Williamson. Ca vous rappelle quelque chose ? Moi oui, c’est le même duo responsable de Scream … La ils s’attaquent au mythe Loup-garou ! Yes il y a de quoi saliver ! Non, là je ravale…
Petite histoire autour de "Cursed", film qui devait sortir normalement en 2003 et qui est finalement sortit en 2005. Le tournage a connu de très grosses galères: arrêt du film en milieu de tournage, départ du casting initial composé par si je ne me trompe pas Skeet Ulrich (Billy Loomis de "Scream"), Robert Forster, Mandy Moore… La production n’est pas satisfaite du résultat, La "Dimensions" des frères Weinstein (pour eux c’est trop proche de "Scream") ! Budget gâché, etc… Mais y’a pas, faut finir ce film. Et vas-y que je te reprends d’autres acteurs, que je te réécris un scénario et que je m’embrouille avec les Weinstein… Cursed qui veut dire Maudit, voilà faut pas chercher plus loin, et tonton Craven en paie les conséquences, ce qui aurait pu être un bon film de loup-garou version Craven / Williamson s’est transformer en un mauvais produit bousillant le mythe !
Voilà pour la petite histoire, "Making OF Potin Hollywood".

Pour l’histoire, c’est du classique, deux ados qui se font attaquer et donc, infecter et bla et bla… Ils doivent retrouver le loup-garou responsable pour espérer stopper la malédiction qui les transformeront en Lycanthrope ! Le tout se suit avec prévisibilité, les auteurs utilisent des clichés largement épuisés, nos deux jeunes commencent à avoir leur odorat multiplié par 50, ils deviennent attirants, ils sont plus forts, etc… Du déjà vu comme dans le très bon Wolf ou le jeune sympathique Ginger Snaps pour ne citer qu’eux…
Je passe vite fait au FX et effets gore, idem c’est pas terrible: le loup-garou de Rick Baker n’est pas flippant, il est mal fait, les effets gore peu réaliste… Et pour un film d’horreur, on a aucun frisson, n’ayez pas peur du film mes amis ! Au contraire je me suis cru à certains moment dans une parodie, non sans rire, avec plus particulièrement cette désormais scène célèbre ou l’héroïne insulte une rivale Lycan pour la dénicher de son trou, hey hey celle-ci se montre et lui envoie un doigt d’honneur (The Fuck Off dans ta face).
Williamson essaie de mettre un peu de suspense dans l’histoire mais rien à faire, je dois dire qu’au bout d’un moment on se fiche complètement de savoir qui est le loup-garou responsable, et de plus on s’en doute à l’avance, je suis déçu que le scénariste de "Scream" en soit arrivé là, c’est la vie !

Au casting, enfin nouveau casting Christina Ricci dans le rôle d’Elie, Joshua Jackson ("Urban Legend", "Dawson"), Shannon Elisabeth ("American Pie") qui est là juste 5 min.
A en voir le résultat, j’ai eu l’impression que seule Christina Ricci à tentée de relever la sauce, mais en vain…

Au final, je trouve ce film pas terrible, mais le plus décevant c’est qu’il est de Wes Craven. Est-il le grand responsable pour autant après la malédiction qui a régnée sur le tournage ? Il est vrai aussi que le papa de Freddy, le responsable du très choc La dernière maison sur la gauche, du classique La colline à des yeux (dont le remake très attendu de notre Alexandre Aja national arrive bientôt !), de l’adorable Scream et d’autres bons films de sa filmo a déjà été responsable de mauvais films à mon goût comme Un vampire à Brooklyn, La créature du marais, ses productions Dracula 2000 (nul !) ou de Peuple des ténèbres.

Pour ceux qui espèrent voir un bon film de loup-garou, passez votre chemin ! Pour les fans de Wes Craven vous serez déçu et pour ceux qui ont acheté le DVD à 19,99 E, ça doit être rageant !

Allez encore un film de Wes Craven, pas un mauvais cette fois, non ! Je ne voudrais pas non plus donner une mauvaise réputation à tonton Craven au sein de la Citadelle !

LA COLLINE A DES YEUX (The hills have eyes) - 1977



L’Histoire: Une famille se rend en Californie pour visiter une mine d’argent reçue en héritage.
Suite à un accident, elle se retrouve isolée au beau milieu du désert, quelque part dans le sud-ouest des Etats-Unis, loin de toute civilisation.
Mais, du haut de la colline, un tout autre genre de famille les observe… La chasse a commencé. Un seul choix: survivre.

Cinq ans après son premier film, le dérangeant La dernière maison sur la gauche, Peter Locke propose à Wes Craven de produire un autre film. C’est en s’inspirant d’une légende écossaise du 15è siècles Que Craven se base pour écrire le scénario, "La colline a des yeux" voit le jour, il est aujourd’hui un survival de référence, le genre qui était très efficace et engagé dans les années 70, très en rapport avec la guerre du Viêt-Nam, l’Amérique qui envoie ses jeunes se faire tuer: thème également abordé dans Massacre à la tronçonneuse dont Wes Craven s’est dirigé dans la même lignée pour son film.

Pour l’histoire, il n’y a rien à ajouter, nos protagonistes vont devoir survivre dès le couché du soleil. Survivre face à la menace qui guette tout en haut des collines rocheuses. Cette menace: des gens qui apparemment sont revenu à l’état sauvage et ne sont franchement pas beau à voir avec entre autres le personnage de Pluton avec son crâne chauve et déformé…
Tension et angoisse sont présentent avec cette sensation de pris au piège dans le camping-car. Ajouté à cela quelques bonnes scènes chocs. Le décor naturel hostile est également l’élément important du film, l’endroit où il n’y a personne sur 50 kilomètres.
Tourné avec un très faible budget, un tournage éprouvant et pas trop bien accueillit par la critique, "La colline a des yeux" a aussi pour défaut qu’a ce jour il aurait mal vieillit, oui peut-être mais l’impact politique et social qu’il a créé à son époque reste identique à celle de nos jours, on n’en arrive donc au remake qui sortira chez nous en Juin, celui-ci est confié au français Alexandre Aja (Haute Tension) qui a été contacté personnellement par Wes Craven, c’est l’un des remakes les plus attendus par les fans du genre y compris moi ! S'il y a un remake que je dois voir et approuvé c’est celui-ci ! Qui j’espère deviendra l’un des meilleurs survival-horrifique des années 2000.

Pour moi l’un des meilleurs films de Wes Craven. Un classique !

Il y a quelques temps, Sangoku avait parlé d’un film de Mary Lambert: Simetierre, dernièrement j’ai vu le troisième volet de "Urban Legend" réalisé par cette même Mary Lambert Urban Legend 3 : Bloody Mary…
Mais je ne vais pas parler de ce troisième volet sans causer un peu des deux précédant même ci ce dernier volet n’a pratiquement plus aucun rapport avec les autres histoires, c’est partit


URBAN LEGEND - 1998



l’Histoire: Des crocodiles géants dans les égouts, des gens mutilés... De tout temps, ces rumeurs, ces "légendes urbaines" se sont transmises sans que personne n'en connaisse l'origine. Ces légendes font l'objet d'un cours très apprécié à l'université de Penddleton. De la théorie à la pratique, il n'y a qu'un pas qu'un tueur franchit.
Qui orchestre le déluge de violence qui s'abat sur les étudiants ? Qui s'inspire de ces légendes ? Quel sera le prochain cauchemar ?

Réalisé par Jamie Blanks, ce film est un très bon slasher issu de la lignée Scream !
L’idée de baser les meurtres sur des légendes urbaines est pas mal, l’ambiance, les décors, l’université, l’excellente scène d’intro, tout est réunit pour garantir un bon spectacle d’angoisse et de sursauts !
Au casting on retrouve Alicia Witt, Jared Leto, la surprenante Rebecca Gayheart, Joshua Jackson et Robert "Freddy" Englund dans le rôle d’un professeur.
Egalement produit par Neal H. Moritz (Souviens-toi… L’été dernier… Et j’en passe des bons et des mauvais), "Urban Legend" est l’un de mes slashers préféré au côté d’"Halloween", "Scream", "Vendredi 13".


URBAN LEGEND 2 : LE COUP DE GRACE - 2000



l’Histoire: Dans une école de cinéma, une élève se lance dans la réalisation d'un long-métrage fantastique. Mais la fiction va tragiquement rattraper la réalité...

On le sait, presque tous films ayant bien marchés au ciné ont droit à une ou plusieurs séquelles surtout pour le genre horrifique, mais rare sont celles qui surpassent leur original ! "Urban Legend 2" n’échappe pas à la règle.
Première réalisation du compositeur John Ottman (X-Men 2) et toujours produit par Neal H. Moritz, cette suite est tout simplement mauvaise, on ne peut pas trop en vouloir au réalisateur mais plutôt au scénariste qui nous pond une histoire du "déjà vu" surtout avec le slasher-movie !
Avec cette histoire aux dialogues qui vol au raz des pâquerettes, nous avons là une troupe d’acteurs pas terrible avec en gros Jennifer Morrison, Loretta Devine encore qui reprend son rôle, Eva Mendes (2 Fast 2 Furious, Out of time), Joey Lawrence… L’intrigue a bien du mal à nous emballer, surtout quand on a vu "Scream", voilà une suite qui tente de surfer sur la même vague et qui soit dit en passant en profite pour récolter un peu de dollars quand on sait que c’est le producteur de Souviens-toi… L’été dernier 1 et 2, Urban Legend 1 et 2, Soul Survivors qui est derrière tout ça !

Pour les meurtres, seul le premier vaut le coup d’œil et même que celui-ci nous laisse penser dès le début qu’on va en prendre plein la vue, mais non, après le tout est entrecoupé avec un humour stupide et des situations bas de gamme.
Quant au twist final, c’est idem, rien d’impressionnant comparé au premier du nom.

Le coup de grâce à en effet été donné à Urban Legend !


URBAN LEGEND 3 : BLOODY MARY - 2005



l’Histoire: Salt Lake City, 1969 : au cours de la soirée du bal de promotion, Mary Banner est droguée puis frappée par son petit ami. Paniqué, et persuadé de l’avoir tuée, ce dernier l’enferme dans un coffre et s’enfuit. Mais Mary n’est qu’inconsciente et agonisera de longs jours avant de mourir.
Trente années se sont écoulées et le corps de Mary qui n’a jamais été retrouvé, est devenu l’objet d’une légende urbaine. Quiconque prononcera son nom trois fois lui permettra de revenir d’entre les morts. C’est justement le petit jeu auquel se prête une bande de copines qui ignorent encore, mais plus pour très longtemps, que "la vengeance est un plat qui se mange froid"…

Et voici donc ce troisième (et je l’espère le dernier !) volet de cette saga meurtrière inspirée des légendes urbaines, pour les deux premiers alors ! Oui car cette nouvelle suite, pour moi n’en est pas une, elle n’a plus aucun rapport avec les précédents et c’est à peine si ça concerne le sous genre dit slasher-movie. Ca lorgnerait plutôt sur le post-The Ring ou autres The Grudge, la mode des pales copies…
Réalisé par Mary Lambert (Simetierre) et écrit par Dan Harris et Michael Dougherty qui sont quand même responsable des scénarios suivant : Superman Returns et X-Men 2, "Urban Legend 3" ne parvient pas non plus à atteindre le niveau de l’original. Et pourquoi a-t’il été fait d’ailleurs ?
Dans cette histoitre c’est donc Mary qui revient d’outre tombe pour se venger, je dois dire qu’elle est assez réussit avec son look à la fois tirées de Reagan de L’exorciste et de The Ring pour ces longs cheveux noirs !
Mais malgré ces apparitions correctes, la suite reste assez soft en ce qui concerne les attaques et les meurtres et en partit gâcher à cause des effets numériques pas terrible.
Malgré un bon début, le reste du film perd de la vitesse [tient ça me fait penser à (ci-dessus) !] et tombe directement dans la petite série B avec son casting d’inconnus: Kate Mara, Tina Lifford, Ed Marinaro, Michael Coe, Lillith Fields, Robert Vito…

Voilà donc un résultat moyen, mais qui relève le niveau après le pitoyable second volet.
Une séquelle qui ne s’imposait pas...
Un film qui aurait pu sortir sous le titre Bloody Mary ! Ce qui aurait évité de dénaturer et de rabaisser une fois de plus le seul Urban Legend.

C'est bien Arte qui va passer the night of the living dead ?
En noir et blanc...

Bruno a écrit:

C'est bien Arte qui va passer the night of the living dead ?
En noir et blanc...

Ah, je ne sais pas ! Je n'ai pas mon programme TV sous la main... Mais si le cas, tout d'abord je dirai merci à Arte de diffuser ce chef-d'oeuvre (si c'est pas le cas, tanpis !), ensuite j'en profite donc pour mettre un ancien post sur ce film ici, sorte de petit avant goût au cas où...

Edit: oui il passe bien sur Arte, le 30 Mars à 0h45 et le 7 Avril à 1h00.

LA NUIT DES MORTS-VIVANTS (The night of the living dead) - 1968

l'Histoire: Barricadée dans une maison isolée, une poignée d'hommes et de femmes tentent de survivre face à une armée de zombies affamés.
Mais la tension qui règne au sein du petit groupe de survivants s'avèrera tout aussi dangereuse...

Avant ce film, au cinéma le zombie était un être déchu aux prises de rites vaudous et n'était pas cannibale, mais suçait le sang de ses victimes. Avec "ce film", le zombie devient mangeur de chair et semble humain, il ne dépend pas de rites vaudous, il nous ressemble, et voilà qui augmente cette sensation d'invulnérabilité et de terreur, d'angoisse... Rien qu'avec ce détail Romero invente de nouveaux principes, un nouveau mythe zombie.
Dans l'histoire, si les morts reviennent à la vie et s'en prennent aux humains c'est à cause des radiations commises par les militaires, le gouvernement. Dans le fond du sujet, Romero propose donc une critique sur les hautes autorités responsables qui se fichent pas mal si des gens meurent (Romero revennait de la guerre du Viêtnam). Et il va encore plus loin, durant cette époque fin années 60, de nombreuses manifestations sont engagées aux USA contre le racisme et Romero a volontier donné le rôle principal à l'acteur noir Duane Jones, son personnage est fort, le plus tolérant, il a le meilleur état d'esprit, il aide, contrairement à d'autres personnages qui ne pensent qu'à eux, n'hésitant pas à mettre en danger la vie des autres, la morale: LE PLUS GRAND DANGER POUR L'HOMME, C'EST TOUT SIMPLEMENT L'HOMME.
Les scènes d'horreurs, ont s'en doute, des zombies mangeant des parties du corps humain, et une scène particulière où Romero frappe un coup sur la notion de famille avec la scène où la jeune fille devenue zombie tue et dévore sa mère.
Ce film à la violence visuelle et psychologique a été une réussite en tout point. Pour son premier film, George A. Romero démontre un grand talent, une façon de filmer caméra à l'épaule pour certaines scènes afin d'accentuer l'effet de réalité qui donne si bien le ton sur l'angoisse...
"La nuit des morts-vivants" est définitivement un chef-d'oeuvre culte du cinéma d'horreur contemporain.
Il fait toujours partit des plus grandes références du genre, on ne compte plus les films qui sont inspirés de celui-ci.

BAD TRIP (The Locals) – 2003



l’Histoire: Deux potes partent en virée pour le week-end. En route pour une soirée, ils s’enfoncent dans la forêt et à partir de là ils ne seront plus maîtres de rien…

Film Néo-Zélandais réalisé par Greg Page… On remarque ce film avec son petit label Sélection officielle du Festival de Gérardmer 2005, c’est déjà pas mal et, ensuite sur la jaquette on nous dit: "Après "Bad Taste" et "Braindead", le film d’horreur Néo-Zélandais qui va vous botter le cul !"
Verdict, je dirai que ce film est bien trop surestimé ! Bien sure je sais à l’avance que ce n'est pas un gros budget, mais je sais aussi qu’un gros budget n’est pas forcément nécessaire pour réussir un bon survival.
Tout d’abords pour approfondir un peu l’histoire, ça commence avec ces deux potes qui partent en virée, l’un n’a pas le moral à cause d’une rupture amoureuse, l’autre est un agité à l’humour débile, ça commence avec ces vingt premières minutes de déconades sur route entre coupé sur une scène un peu moins joyeuse qui met en place le ton du film. La nuit tombe vite, ils prennent un raccourcit dans un coin paumé, rencontre deux filles qui se rendent à une soirée, ils décident donc de les suivrent en voiture mais nos joyeux lurons se plantent à la limite d’un fossé. Ils partent chercher un peu d’aide, une dépanneuse ou un téléphone fixe (ben oui les portables ne fonctionnent jamais dans ces cas là ) et plus tard ils découvrent que certaines personnes ne sont pas net dans ce coin et se retrouvent séparés à cause de quelques autochtones dévissés du cerveau qui leur couraient après… Ensuite on apprend divers choses sur ces mecs bizarres et sur cette terre paranormale !

Voilà le schéma classique du bon survival, pas original mais si c’est bien dosé en ingrédients c’est cool, mais dommage ce n’est pas trop le cas. Les auteurs ont écris là une histoire qui prend divers chemin au bout de trois quarts d’heure et de plus on passe du survival au fantastique, je n’ai rien contre, mais, pour faire court, je dois dire que ça manque de séquences gore (désolé, mais on est dans un film d’horreur quand même et de plus le slogan en dit long), les acteurs sont pas du tout terrible et les méchants ne font pas peur, certains font rire ! Aucun moment de tension, d’angoisse, de sursaut ni de choc, tout ce qu’un bon survival horrifique qui se respect doit avoir !
Le scénario a un contenu de plusieurs genres, il y a de bonnes choses mais c’est mal ficelé. On sent aussi que la réalisation a du mal à s’aligner avec ce qu’il y a d’écrit.

Le titre Bad Trip (chez nous), est par contre assez en rapport avec la situation, nos deux héros vivent en effet un bad trip non pas à cause de la drogue (Nooon ! Pas bien) mais à cause de la mauvaise tournure des évènements de leur soit disant soirée de délire.
Au final, (j’ai su finir le film), il y de bonnes idées mais celles-ci ne sont pas assez exploitées et ce n’est pas le casting ni les effets horrifiques attendus qui comblent ce défaut, dommage ! A voir une fois tout de même, ça change des films Made In USA !

Je viens juste de finir l'Episode 4 de Masters Of Horror : Jenifer. C'est du très bon !

Dario Argento est derrière la caméra dans cette épisode qui est l'un des meilleurs de la série. Argento prouve une fois de plus qu'il s'est y faire malgré les quelques décevants Giallo récents.
L'épisode met en scène Steven Weber que l'on retrouve dans des séries ou encore dans des films comme "Dracula, Mort et Heureux de l'être" de Mel Brooks, "JF partagerait appartement"....D'ailleurs, il est scénariste sur cette épisode.


RESUME : Un officier de police, Franck, sauve une femme d'une mort certaine. Cette femme a quelque chose d'étrange, elle est défigurée, ressemblant aux monstres de foire. Franck, se demandant comment est-il possible qu'une femme soit victime d'une nature physique si monstrueuse, décide de l'adopter et de s'occuper d'elle. Une sorte d'idylle nait entre eux, qui va aller beaucoup plus loin qu'il ne l'espérait.


Tout de suite, je dis "formidable cet épisode !". Dario Argento a mis le paquet en effet et en situations macabres. L'épisode rappelle sans concession le fameux "Phenomena" de celui-ci avec lequel il avait joué la monstruosité physique et mentale.
La fameuse Jenifer est pareil. L'épisode est macabre, inhumain, abject. Attention à ce que vous ramenez chez vous !
On suit le parcours de ce flic qui est partagé par son sentiment de pitié au début puis, par la suite, par une plus forte émotion jusqu'à perdre la tête face à cette femme.

La mise en scène m'a bouleversé parce que, premièrement l'horreur dans lequel on plonge ne vous lâche pas, Argento enfonçant le clou au fur et à mesure.
Et deuxièmement, cet effet de la femme sans visage, apparaissant partout, qui ne parle pas, qui semble bizarre et qui, visiblement, a des problêmes d'ordres mentaux.
La caméra est fixe, ne bouge pas, comme pour penser à la place de Jenifer.
Quelques petits effets de caméra sont sympa comme le plan derrière Franck et Jenifer suivi d'une rotation de la caméra retournant à son point de départ. Et là, plus personne ! C'est marrant car on cherche où sont allés les personnages.
Dario Argento aime couper ses personnages quelquefois avec la caméra comme au début où il fixe le girofar, ne voyant que la moitié de la figure des deux flics.

A cela, ajouté de bons effets gores et bien placés et vous vous visualisez cet épisode.
Comme tout bon Argento, la musique fait effet. Ce réalisateur aime bien les petites musiques un peu comptine avec des voix derrière. Ici, on en a une pas très présente mais qui a son lot d'efficacité.

C'est l'épisode à voir, pas comme certains qui sont largement en dessous, voire inexistant face à cette série géniale. Mais j'en parlerais plus tard.

JohnCmyers a écrit:

Dans un premier temps: Merci Sangoku pour cette nouvelle lumière sur la série...

Dans un deuxième temps, je ... C'est quand hein ? Quand que le coffret DVD débarque !

Edit 22h35: La série devrait debarquer au compte-gouttes à partir de Juin-Juillet à la location ! Aaaah la bonne nouvelle, enfin

Oui mais moi je les aurais deja vu !
Tu me diras ce que tu en penses des épisodes.

Allez pour ce week-end (et pour John) encore un épisode de "Masters Of Horror". Ce sera l'épisode 5 soit "Chocolate".


Comme si Mick Garris n'avait pas que cela à faire en tant que producteur éxécutif de la série et en tant que scénariste sur certains épisodes, il s'est gardé au chaud un épisode.
Chocolate est donc réalisé par celui-ci.
Mick garris, c'est "Critters 2" (faudrait que j'en parle de cette saga tiens !), "Psychose 4" ou encore "La Nuit Déchirée". Bien sûr, on notera que ce réalisateur touche à tout dans le cinéma alternant scénariste, réalisateur, producteur et acteur aussi.
On retrouve Henry Thomas dans cet épisode et que l'on a pu rencontrer dans "E.T". Mais si, l'ami de l'extraterrestre, et puis dans "Gangs Of New-York" ou même dans "Psychose 4" (Tiens donc !)


RESUME : Jamie, un homme travaillant dans un laboratoire de saveur sur la nourriture est en proie à d'étranges visions. Il voit à travers les yeux d'une femme où il ressent tout. Jamie ne comprend pas ce qu'il lui arrive mais ce qu'il sait, c'est qu'il est amoureux de celle-ci. Un secret plane sur cette femme que lui seul connait.



Bon, tout de suite, je dirais que cet épisode est vraiment en dessous de la moyenne mais avec un avis assez mitigé quand même !
Déjà, l'épisode est assez lent dans sa progression nous montrant du sexe, du sexe, du sexe ce qui est attractif d'un côté mais devient lassant de l'autre. Ensuite, l'épisode retrouve sa noblesse par cette inquiétante femme et même par les visions que notre jeune divorcé subit.
Il ne m'a pas vraiment emballé sauf la fin, qui est un pur moment de bonheur tant attendu durant le film que l'on ne peut qu'apprécier.
Le début semble inquiétant, un homme tâché de sang qui se fait questionner par un autre que l'on ne voit pas. C'est ici que l'histoire commence sur une narration de ce qui s'est passé.

La réalisation est correcte sans transcender quoi que ce soit et il y a des moments d'hémoglobines.
En fait, ce qui est intéressant dans cet épisode, ce sont les visions qui arrivent très vite et nous mettent en vue subjective pour plus de profondeur.
La linéarité du scénario est limitée à l'enquête sur la femme occultant ce qui se passe dehors. On peut juger que la simplicité des indices semblent un peu trop facile à trouver mais je pense que c'est en vue de donner un bon punch sur la fin.
Celle-ci est bien ajustée là ou il faut, on ne sait plus trop où donner de la tête et la séquence m'a un peu fait sourire d'étonnement. Mais cela n'est dû qu'à moi.


Un épisode que je dirais moyen par rapport à d'autres qui ont largement de quoi captiver. Mick Garris aurait pu faire de l'épisode, un superbe thriller fantastique.

Ca y est John ! J'ai enfin vu "Land of The Dead".
Tu avais fait un post dessus, non ? Je n'arrive plus à mettre la main dessus.
C'est pas grave, ce que je m'en rappelle, c'est que tu avais bien aimé. ( Elle est facile celle-là !)

Je vais pas faire un gros post dessus. Simplement, que j'adore ce film. Une suite bien mérité complémentant les autres opus.
Le film fait force d'admiration, que ce soit au niveau des effets spéciaux, qu'au niveau de l'angoisse et de la mise en scène.
Bon, j'ai vu le Director's Cut, version différente du cinéma donc...Et n'ayant pas vu celle du cinéma, je ne peux pas parler des deux versions.
Seulement, que celle que j'ai vu monte en puissance au fur et à mesure du temps.
Romero va donner à ce film, un chemin inattendu reprenant le concept du "Jour des Morts-Vivants" et de l'intelligence zombie.
Ici, un zombie semble plus intelligent que les autres, il observe et réflêchit, quant aux autres, ils se contentent de le suivre.
Une sorte de chef, en gros. Le chef leur parle (dans la langue zombie, huuunn, hunn, hunnn).
Ce que j'ai apprécié dans cette façon de traiter le zombie, c'est l'humanisation qu'il en fait et la déshumanisation des vivants.
Je m'explique. Cela m'a frappé de voir que les vivants méprisent les zombies et leur propre race et, à l'inverse les zombies eux, se respectent totalement. Le chef des zombies par des actions humaines montre qu'il tient à ses collègues (si on peut nommer comme ça). Un jolie paradoxe.
Les scènes montrant le chef en train de hurler parce que l'on tue ses amis zombies prouvent que son humanité, derrière son masque de mort, n'a pas disparue. Une autre scène, vraiment excellente, renforce l'idée. Là où un zombie se fait incendier et hurle, le chef prend son arme et l'abat pour abréger ses souffrances, puis lance un cri rauque.
Outre ce parallèle évident, le film reste largement appréciable en horreur. Romero n'a pas eu peur de montrer par rapport à ses précédents films.

Il ya une très belle mise en scène glauque, sale, bien filmé avec de très beaux plans.
Il y en a un (le plus beau du film) dans une scène, c'est quand le chef sort de la rivière et les autres zombies sortent leurs têtes de l'eau, le plan éloigné montre une lune au dessus d'une rivière où émergent des zombies sous une petite brume. Il est magnifique ce plan. Une sorte de cliché d'angoisse lors des pleines lunes.

Pour finir, la musique s'accompagne très bien.

Un très bon film de zombie reprenant quelques recettes de ses autres films, Romero a su donner un nouveau film de zombie très intelligent dans la manière de la continuité.

JohnCmyers a écrit:

Les maquillages et les FX de Greg Nicotero sont excellent ![/color]

Vu ce qu'il fait sur Masters Of Horror, il y a de quoi !
En tout cas, il y a un point de vue que je n'avais pas remarqué c'est celle du 11/09.

On reprend la série "Masters of Horror" avec l'épisode 6 : Homecoming.

L'épisode est réalisé par Joe Dante, le petit papa de "Gremlins" et de "Hurlements". Au casting, Jon Tenney et Robert Picardo.


RESUME : Les élections présidentielles vont avoir lieu mais un terrible événement va bouleverser la vie quotidienne des électeurs : les morts reviennent à la vie !
Que veulent-ils ? Manger ? Non. Seulement avoir le droit de voter comme tout le monde.



Je ne vais pas m'attarder dessus car je trouve cet épisode franchement sans aucun intérêt. Comment Joe Dante revoit les films de zombies de Romero?
A qui d'ailleurs il fait un gros clin d'oeil dedans.
L'épisode traite plutôt des méfaits de la guerre et de leurs morts, revenant pour avoir un droit civique comme tout le monde.
Oui, oui ! Ils votent aussi. Joe Dante dépeint une sorte de socialisation à travers le vote et la réinsertion de soldats en guerre. Fondamentalement social et une touche de civisme patriotique, l'épisode se subit lamentablement avec une petite trame quasi inexistante.
On suit l'élection présidentielle et ses magouilles sur petit fond d'horreur qui n'en n'est pas.
J'ai senti cet épisode comme une arnaque mais peut être que d'autres trouveront autre chose dedans.
L'un des épisodes le plus nul avec un autre que je ne tarderais pas à parler pour cause de débarras.

Une seule chose bien à l'encontre de cet épisode, ce sont les maquillages.

Bon, je continue la saga "Masters Of Horror".
Cette fois-ci, ce sera l'épisode 8 : Cigarette Burns de John Carpenter.


Un épisode assez spécial signé Carpenter.
Au casting Norman Reedus, acteur aperçu dans Mimic, 8mm ou encore Blade 2.


RESUME : Un homme mystérieux propose à Kirby Sweetman une mission : rechercher un film très rare.
Ce film est un vrai trésor car il est dit que quiconque le voit est pris d'une folie sans précédent. Malheureusement, personne n'a pu le retrouver et ceux qui l'ont vu sont soit mort, soit fou. Kirby se met quand même en quête de ce film intitulé "La Fin Absolue Du Monde" et au fur et à mesure de son enquête, se rend compte que ce film est bien plus dangereux qu'il n'y paraît.


Alors là, John Carpenter se laisse déborder d'euphorie pour cet épisode.
Une atmosphère étrange, limite paranoïaque et folle, en même temps qu'une enquête d'un film du Mal, nous met mal à l'aise.
Le début est assez enivrant de folie obscure avec ce collectionneur invétéré des choses et surtout sur ce qu'il a appris du film et de son existence.
L'enquête commence et plus on se rapproche, plus cette folie déborde et le côté dangereux de l'enquête se renvoie.
Je pourrais dire une sorte de film à "L'Exorciste", où l'humanité pourrait s'envoler et se confiner dans celui-ci. L'intrigue se tourne autour du fameux "La Fin Absolue Du Monde" qui reste autant mystérieux que dangereux.
John Carpenter met dans cet épisode une sorte d'éthique du cinéma c'est à dire tout ce que le cinéma ne peut faire. On a le droit à du "Snuff Movie" ou encore à une sorte de plaisir sadique du film mystérieux lui-même.
Cet épisode m'a bien plu justement par ce côté fantastique et réel de la chose.

L'épisode est servi en hémoglobine et Carpenter s'est bien lâché. De bons effets spéciaux.
La fin quant à elle peut paraître bizarre mais elle se justifie justement par le film.


Un très bon épisode !

Dario Argento va un peu reprendre le même concept que l'épisode"Jenifer" qu'il a fait dans la saison 1. Pourquoi pas ?

En tout cas, j'espère que certains rélisateurs vont un peu se remettre sur les rails par rapport à ce qu'ils nous ont donné.

Je m'impatiente sur cette saison 2 !

Tiens, l'épisode avec Edgar Poe, y m'intéresse bien.....

Moi, pendant ce temps, je finis mes avis sur la saison 1.

Aujourd'hui l'épisode 10 : Fair Haired Child.

Episode de William Malone, réalisateur de "La Maison de l'Horreur" ou encore "Terreur.Point.Com".
Bon, l'épisode est gagné du moins pour moi.


RESUME : Tara, une jeune fille de 13 ans est kidnappée par un drôle de couple. Elle est enfermée dans la cave où leur jeune fils, Johnny, âgé de 13 ans aussi, vit. Johnny ne parle pas et essaie d'avertir Tara qu'un terrible danger la menace.


A première vue, l'épisode semble sans plus, banalité et sornette. Cependant, le film cache un point fort important.
La mise en scène se vaut, ne va pas nous donner de l'extraordinaire mais simplement quelque chose de succinct. William Malone va approfondir une sensation d'étrangeté un peu folle, avec des kidnappeurs qui ne semblent pas méchants mais un peu barjo.

L'histoire se fait en huit clos dans la cave avec quelques scènes d'explications ou de flashbacks en dehors comme pour nous faire souffler un peu. Il faut bien, la cave est habitée par on ne sais quoi dont Johnny connait l'existence mais sans nous le dire réellement. Arrivée à un point, on se doute de la chose et c'est ce qui blesse un peu l'épisode. Mais on se rend compte très vite que tout nous a pas été dit. J'ai quand même eu mon lot de surprise ou du moins une certaine envie de savoir sur ce qui se passe dans cette cave.
L'ambiance de la cave laisse une emprunte de noirceur et j'ajouterais que les 2 acteurs (les deux enfants) nous en donne pour nos frayeurs.

Un gros point négatif pour la fin, qui semble, un peu décousu, mal amené, et on regrette que l'épisode se termine trop vite. Cela amène beaucoup de questions sur un état.

Cet épisode s'inscrit dans comme l'un des meilleurs, justement, parce qu'il ne se façonne pas comme les autres. Pas d'excentricité, du simple, du bon et de l'efficace.

Je vous présente ici un film de science-fiction ! (Mais pourquoi il nous met ce genre film ici le John… Ce demande les citadelliens ). Oh là, mais derrière ce camouflage science-fiction, se cache une bonne grosse vieille série B "créatures" eighties gore !

Avant propos… Une p’tite histoire... Il existe en ce monde, des perles rares du genre horrifique. La plupart de ces films indépendants sont victimes de ne pas être ressorties en format DVD, ils sont donc oubliés, enfermés dans la bonne vieille VHS, dans le fond d’une étagère d’un bon fan du genre ou dans un vidéo-club de quartier prêt à mettre la clef sous le paillasson ! C’est triste… Mais… Il existe aussi en ce monde des distributeurs comme Wild Side ou Bach Films, qui remuent ciel et terre pour nous faire ou refaire découvrir ces OVNI !
En matière du genre, le trophée de la réussite des 80’s pourrait être remit à Sam Raimi ("Spiderman") et son bijou Evil Dead ou à Peter Jackson ("Le seigneur des anneaux") pour ses Bad Taste et Braindead ! Célèbres et cultes, ressorties oblige…
Pour le film dont je vais vous parler, il s’agit là du premier du distributeur indépendant Le chat qui fume (www.lechatquifume.com), je dois dire qu’il commence bien ! Je peux vous dire aussi que je vais le surveiller de très très près ce Chat qui promet de récidiver fin août avec une autre perle !
Dès que j’ai su la nouvelle: "Tient, un nouveau distrib. En matière du genre… Et qu’est-ce qu’il propose… Hum, intéressant… Connais pas moi ce film, ça m’a l’air bien Fun !" Je n’ai pas hésité à investir dans ce DVD blindé de bonus +

THE DEADLY SPAWN - 1983



l’Histoire: Deux innocents campeurs trébuchent sur les restes d’une météorite et découvrent à leur insu que de monstrueuses et voraces créatures ont fait de l’autostop pour déjeuner sur notre planète.
Après s’être réfugiés dans une maison isolée, les aliens se préparent à dévorer un buffet monstre: des adolescents !!
Charles, un jeune garçon intrépide, décide de prendre les choses en main pour stopper cette terrible invasion et sauver l’humanité toute entière !

Réalisé par Douglas McKeown, celui-ci semble être amoureux du genre monsters-movies / science-fiction années 50.
Malgré un budget tout mini, des acteurs bas de gamme, un scénario simple, des dialogues pas top et une VF pourrie, ce film est très sympathique, déjà vu certes, mais avant tout un hommage au genre. Hommage directement visible grâce aux clins d’œil avec des affiches de classique dans une chambre comme "King Kong", "Frankenstein" et autres "Craignos Monsters"… Ou avec un petit bout de séquence référence à "Alien" (le carton de l'époque !)
On sent que ce film a été fait avec des bouts de ficelles (comme "Evil Dead") et ça c’est une des choses que je soutiens le plus dans le cinéma: avec peu de chose, je te surprends ! Bien sure The Deadly Spawn n’est pas non plus le must du genre, car des défauts on en trouve ! Mais Mc Kneown nous montres tout simplement ce qu’on a envi de voir, c’est à dire des monstres, du gore, des clichés, du bon fun qui nous fait passer 1h20 "trankil" pour tout bon amateur du genre !

Pour l’histoire, rien de surprenant, le résumé ci-dessus suffit amplement. Le film sent bon l’horreur rétro, les FX sont de bas budgets, mais tellement convaincants, suffit de savoir filmé (Spielberg en est l’exemple avec Les dents de la mer), bien servit en hémoglobine mais ce n’est pas non plus du "craspec", c’est supportable, une fin où le jeune héros se défend avec ce qu’il peut (faut être bon en électrochimie !). Niveau mise en scène c’est bien souvent du plan fixe, les acteurs sont de niveau série Z, mais bon, c’est aussi ça le cinéma indépendant…

Néanmoins, je ne me suis pas ennuyé avec cette perle rare, je suis content d’avoir ce film en plus dans ma DVDthèque, j’en ai eu pour mon compte et c’est ce qui compte ! Il méritait largement cette sortie DVD et merci au distributeur Le chat qui fume et ainsi qu’aux autres pour nous faire découvrir tous ces films oubliés.