Film d'horreur

C'est sympa ce film !

Le monstre, on dirait un mini Godzilla fusionné avec un Critters (Que j'adore ces bêtes là).
J'avais jamais entendu parler de ce film. Va falloir que je regarde tiens.

Moi, pendant ce temps, je continue ma saga Masters of Horror.
Episode 11 intitulé Pick Me Up.


Réalisé par Larry Cohen, adepte du genre fantastico-horreur, ce réalisateur (dont j'ai déjà parlé) a touché tout les genres et sait participé au cinéma. A la fois producteur, scénariste, réalisateur et créateur de série, Larry Cohen prend un épisode de cette série.


RESUME : Un car de jeunes gens tombent en panne au bord de la route, quand un chauffeur routier s'arrête et propose d'emmener quelques personnes pour qu'ils puissent téléphoner à la prochaine station. Mais voilà, notre chauffeur routier n'a pas l'air d'être sain dans sa tête. Pendant ce temps, un autre gars arrivent au bus, qui lui aussi, n'est pas recommandable.
Par pur hasard, nos deux tueurs se rencontrent et choisissent une victime, une jeune femme de 25 ans qui était dans le bus mais qui a préféré partir à pied avant les autres. Elle va être pris dans un jeu du Chat et de la Souris face à deux tueurs rivales.



Bon le résumé semble un peu décousu mais l'épisode aussi car il met en scène 2 tueurs qui ne savent rien de l'autre sauf qu'un lien les unit : ce fameux bus.
Larry Cohen nous fait un épisode simple dans le contexte mais assez complexe dans le fond. Une femme de 25 ans et 2 tueurs vont se rencontrer sans savoir qui est qui. La particularité de cet épisode est qu'il est résolument différend des autres, on a plus affaire à une sorte de slasher-movie tranquille axé sur la bizarroïdité des tueurs qu'à un slasher-movie classique.
D'ailleurs, Larry Cohen nomme ses tueurs Wheeler pour le chauffeur routier et Walker pour le randonneur.
Il y a une certaine lenteur ponctué de quelques scènes accrocheuse pour redonner un boost jusqu'à une fin explosive, un carnage. Et Larry Cohen finit le film comme on l'aurait pu espérer.

La mise en scène est simple, pas de quoi transcender mais je trouve que l'épisode n'a pas de finition. Je veux dire par là qu'il manque une petite mise en scène plus lié au sentiment face à cet épisode. Des personnages complétement dérangé et décalé aurait pu bénéficier d'une action un peu plus soutenu par rapport à leur caractère.

Vous l'avez compris, Pick Me Up ne jouit pas d'une grande attention mais l'idée de départ est réellement juteuse avec une bonne forme. Cependant, il semble que l'astuce ne soit pas exploitée à fond et c'est dommage ! Par contre, une fin comme on les aime.

Ca y est, je l’ai vu cet après-midi… Verdict: un très bon survival !

LA COLLINE A DES YEUX - 2006



l’Histoire: Pour fêter leur anniversaire de mariage, Big Bob Carter, un ancien policier de Cleveland, et sa femme Ethel ont demandé à leur famille de partir avec eux en Californie. Big Bob est sûr que faire la route tous ensemble les aidera à resserrer des liens familiaux un peu distendus.
Même si tout le monde vient, personne n'est vraiment ravi d'être là. Lynn, la fille aînée, s'inquiète du confort de son bébé. Son mari, Doug, redoute de passer trop de temps près de son beau-père. La jeune Brenda regrette de ne pas être allée faire la fête à Cancun avec ses amis. Et Bobby ne s'intéresse qu'aux deux chiens de la famille.
Une route désertique va conduire les Carter vers le pire des cauchemars...

Réalisé par Alexandre Aja, co-écrit avec Grégory Levasseur (le duo Haute Tension) et produit par Wes Craven, remake du film culte de 1977 de Wes Craven, il a tenu à ce que ce soit le Duo français qui s’occupe de son remake. L’original est devenu culte après quelques années, petit budget mais bonne idée, il n’empêche que Craven trouve son film inachevé et manquant de gore, Depuis 2003 les classiques sont remis au goût du jour, certains sont bons, d’autres sont des purges et avec ça on a aussi les transformations films asiatiques en films ricains ! Wes Craven profite de cette mode pour commencer à réfléchir sur un remake de son film, c’est en visionnant Haute Tension que celui-ci à fait appel aux frenchies et leur a donné carte blanche pour leur version… Ils se sont bien fait plaisir nos bonhommes !

Ce remake arrive largement à la hauteur de l’original, normal, le budget est meilleur et nos cinéastes sont des grands fans du film, des passionnés du genre et ont du talent.
En première partie du film, Aja prend le temps de nous montré la famille Carter, ainsi on se sent rapidement proche d’eux, vient également la séparation des protagonistes afin de trouver une dépanneuse suite à l’accident et bien sure le portable: pas de réseau ! Pendant ce temps ça guette en haut de cette fameuse colline !
Aja prend déjà un malin plaisir à nous fait décoller du fauteuil, on est qu’a la moitié !

La nuit tombe et là le rythme s’accélère et reste soutenu ! On prend conscience que la famille est coincée, prise dans les griffes de cette famille de dégénérés aux visages, aux corps repoussant, tous victimes des essais nucléaires US (petite touche d’engagement politique au passage avec cette conséquence du nucléaire et également petite prise de bec démocrate / républicain).
Chacun de leur côté, ils se feront avoir, le père qui n’est toujours pas revenu et les autres dans la caravane, lieu auquel ils vont vivrent un moment pénible lorsque deux de cette bande de fou vont y entrer. Bref on assiste impuissant à cette descente aux enfers pour ensuite être de plus en plus inquiet lors de l’enlèvement du bébé !
En dernière partie, on est soulagé, ils commencent à ce défendre et pourtant la tension est toujours bien présente et toujours soutenu par ces effets gore, ses coups par surprise et sa percutante bande son ! Les codes du survival sont appliqués à la lettre.
En comparaison avec l’original on peut dire qu’il reste très fidèle à celui-ci, seul la dernière partie change et c’est tant mieux, ils nous offrent un sacré spectacle jouissif et sanglant !

Le casting est correct, on y trouve entre autre Emilie De Ravin (La jeune maman de Lost). Le décors est parfait (lieu naturel se trouvant au Maroc), une bande son nickel, une bonne mise en scène, les maquillages sont très réussis (les dégénérés sont assez proches de ceux de Détour Mortel) en tout cas ils sont bien laids, les effets gore sont réussis également mais bon ça tout le monde s’en doute et surtout quand on sait que parmi les Messieurs responsables se cache Greg Nicotero ! (maquilleur sur Sin City, Land of the dead, Hostel...)

Aja et Levasseur ont tout simplement réussit ce qui leur a été demandé, un survival efficace et sans concession, malsain et digne de l’original
Un film d’horreur du 21è siècle qui s’élève d’un cran au dessus de bien d’autres que l’ont a pu voir depuis l’an 2000. De son côté Wes Craven n’a aucun souci à se faire, c’est une réussite ! Une tuerie !

Ca y est, je l'ai vu le film "La Colline a des Yeux" !

Le film est vraiment excellent. D'ailleurs, la scène d'ouverture est la même en tant que mise en scène que "Massacre à la Tronçonneuse". Musique/bruitage, flashback/photo, déformation/horreur. J'ai tout de suite pensé à la scène d'ouverture de "Massacre...".
Il y a même une scène quasi identique voire identique, celle de l'enfermement du frigo précédé par un coup pour assomer Doug.

Outre cela, le film a fait de l'effet en tant que frayeur puisque sur toute la rangée, tout le monde a sursauté au moins une fois !
Le film se lance quand même doucement pour bien placer le drame et une fois fait, ça envoie toute la sauce d'un bond.

Je pense que la scène la plus dure du film est celle de la caravane, la salle entière était prête à décroché, moi y compris !
Cette scène pourtant est toute simple dans son approche mais tellement inhumaine et perverse qu'elle vous retourne l'estomac. Elle dure assez longtemps pour vous donner une impression de faiblesse et d'horreur. Le fait qu'ils soient des monstres les rapproche indéniablement de l'inhumain. J'ai un pote qui vivait la séquence à fond, il était avec ses deux mains devant sa bouche et n'en croyait pas ses yeux. Il m'a même dit que la scène de la mère et du bébé dans la caravane l'avait dégouté et je pense que ce n'est pas le seul !

Au fait, on voit même Billy Drago, celui qui a joué dans Masters of Horror dans "Imprint".
Greg Nicotero a fait un travail formidable sur le film étant donné ce qu'il a fait sur Masters Of Horror et sur d'autres films, il ne peut qu'avoir une main de sang !

Le seul reproche du film à faire est un petit blanc vers la fin qui paraît interminable, comme un essouflement. Un peu normal avec tout ce qui a été envoyé avant.
Il y a une bonne bande son, mais de même certaines musiques m'ont fait presque tilt en les entendant. Il y en a deux qui aurait dû ne pas y être celle, avec le drapeau américain quand Doug remet ses lunettes et une autre où la musique se transforme en musique du héros, si ce n'est qu'elle devient patriotique. C'est vraiment dommage, j'ai trouvé que ça cassé l'ambiance totale du film. Bon, on est heureux que certains se fassent démonter mais de là à y mettre une musique d'héroïsme. Je pense qu'ils auraient dû laisser tel quel.

Un très bon film, qui fera passer un moment de folie et de stress.
Préparez-vous à vous accrocher à vos sièges pour ne pas vous en aller !

LA MAISON DES 1000 MORTS - 2003

l’Histoire: 1977, veille d’Halloween. Deux jeunes couples, parcourant le Texas, se lancent sur les traces du Dr Satan, tueur en série et légende locale. Surpris par un terrible orage, ils se réfugient dans une sombre et mystérieuse demeure où réside une famille pour le moins étrange. Celle-ci se compose de membres adeptes du cannibalisme et de rites sataniques.
Le cauchemar peut commencer…

Plus connu par les fans du genre sous son titre VO The House of 1000 Corpes, celui-ci arrive déjà enfin chez nous sous ce titre VF donc…

Ecrit et réalisé par le chanteur, membre fondateur du groupe de métal "White Zombie", j’ai nommé Rob Zombie. D’entrée de jeu, on se doute que ce film ne sera pas novateur du genre, non c’est un hommage servit avec de nombreux clichés !
Nous avons donc dans ce film comme la plupart du temps deux parties, la première étant burlesque et armée d’humour noir, la seconde un peu plus sérieuse en matière d’horreur et toujours assaisonné d’humour noir.
Ne cherchez pas plus loin, le modèle n’est autre que Massacre à la tronçonneuse, celui par qui tout a commencé selon moi en matière de terreur, c’est le pilier principal du genre (et du film)…

Bon, c’est bien de rendre hommage à l’époque 70’s, aux films cultes, ça fait plaisir (on en a eu des 1000 et 1000…), mais ça ne veut pas dire que le film est bon.
On suit donc sans grand problème ces deux couples qui commencent au début du film par s’arrêter dans une attraction chez les Rednecks du Texas, le gérant est assez louche et drôle à la fois, il propose donc aux jeunes de faire un p’tit tour de train fantômes, voilà c’est fait et un des gars insouciants demande au type louche si le Dr Satan existe vraiment, le monsieur aimable dit oui c’est "The Legende" du coin, tenez voici la route… Ils y vont, un orage éclate et croise sur la route une blonde très sexy qui fait de l’auto-stop, ils l’embarquent, crève un pneu et se retrouve donc chez cette jolie fille sexy (qui n’y aurait pas été !). A partir de là ils sont confrontés à la famille de dégénérés, dont parmi eux le fameux Dr Satan qui existe bel et bien… Tortures, massacres, clins d’œil et blagues macabres sont à suivre !

Dans un schéma classique comme celui de "Massacre à la tronçonneuse", on est pris aux tripes dans ce cercle infernal, on est attaché à ses personnages et ce qui suit c’est du jamais vu auparavant…
Là, les personnages sont tellement creux qu’on se fout de ce qu’ils leur arrivent ! Ensuite la mise en scène qui est par contre bonne ainsi que les décors tout en couleur, n’apporte pas grand chose au niveau du malsain pour ce survival. Rob Zombie nous offre aussi une palette de clichés visuels (films mythiques à droite à gauche). Et pour finir et comme je vous l’ai dit c’est un hommage et le problème c’est que Rob Zombie ne s’est pas foulé sur ce coup, ce n’est pas ses histoires de rites sataniques qui nous font frémir, surtout que pour ma part tous ces trucs ne sont pas mon genre en matière de frissons !

Mais bon, "La maison des 1000 morts" n’est pas mauvais non plus, c’est fun, rythmé, déjanté et même gore…
Par contre, sa suite qui sort cet été est déjà annoncé comme étant bien supérieur, n’ayant pratiquement rien à voir avec son premier, les principales critiques du genre en disent même du bien (du très bien !)
Cette suite s’appelle The Devil’s Rejects, je ne sais pas encore si chez nous il sortira sous le nom de Les rejetons du diable ?

Au dernière nouvelle Rob Zombie pourrait être le réalisateur du 9è volet de la saga Halloween.

Voici un film assez à part dans le genre, je préfère l’annoncer tout de suite, ce film est à mon goût accessible à tous.

L’EXORCISME D'EMILY ROSE – 2005



l’Histoire : Emily Rose, jeune fille de 17 ans, en proie à des hallucinations, perdue et terrifiée, demande au prêtre de sa paroisse de l’exorciser… Elle n’y survivra pas ! Accusé d’homicide par imprudence, le père Moore se retrouve au cœur d’un procès qui va ébranler les convictions de tous…

Déjà vu le titre, on ne peut s’empêcher de penser à l’effrayant L’exorciste, le film du genre qui se hisse seul en tête depuis plus de trente ans !
Certains comme moi au départ ont évidemment comparé les deux films, il y en a qui ont été déçu et d’autres comme moi ont plutôt été emballés… Car ceux qui pensent que L’exorcisme d’Emily Rose est une copie de L’exorciste, ils vont forcément être déçus et dire injustement que ce film est une arnaque !
A savoir aussi que ce film est inspiré d’une histoire vraie. (Et je constate que ça en devient une mode d’inscrire sur l’affiche "inspiré de faits réels ou d’une histoire vraie").

Réalisé par Scott Derrickson et co-écrit avec Paul Harris. L’exorcisme d’Emily Rose est avant tout dans sa forme un mélange de deux genres : le film de procès et le film d’épouvante.
Voilà comment ça se déroule, le film nous montre le procès entrecoupé de scènes montrant la descente aux enfers d’Emily Rose.
Les scènes de procès sont assez convenues mais toutefois intéressantes, est-ce qu’oui ou non Emily Rose est morte à cause d’une force démoniaque ou à cause de crises d'épilepsie ? Dans les deux possibilités les avocats apportent toujours des explications convaincantes et étonnantes.
En ce qui concerne les flash-back, ceux-ci parviennent à être effrayant mais pas très longtemps, le réalisateur a trouvé le juste milieu, il fait monter la tension et la fait redescendre en retournant au procès qui lui garde bien son suspense.
Pour les scènes de possession d’Emily, celles-ci sont très bien réussies et font directement changer l’ambiance, malgré l’angoisse elles parviennent à nous faire tout le temps douter : crise d'épilepsie ou possession ?
Il y a bien évidemment une scène d’exorcisme, elle aussi réussit et très réaliste, le tout sans maquillage ni effets spéciaux excessifs, le gros du travail repose sur l’interprétation brillante de Jennifer Carpenter grâce à ses talents d’expressions, que ce soit au niveau du corps ou du visage, c’est très crédible, c’est sans doute la force du film.

Le reste du casting n’est pas trop mal avec Laura Linney dans le rôle de l’avocate du père Moore, le rôle de celui-ci est tenu par Tom Wilkinson également convaincant dans la peau du prêtre accusé.

Voilà, L’exorcisme d’Emily Rose reste surprenant dans sa façon originale de traité le thème de l’exorcisme avec son scénario qui se permet d'opposer le fait surnaturel de la possession au fait scientifico-médical.
Un film que je conseille et que j’ai du mal à classer ! Un bon thriller fantastique ou ???...

Ah les Dracula avec Christopher Lee... Dracula avait un léger défaut de prononciation en version originale...

LE PROJET BLAIR WITCH - 1999



l’Histoire : 21 octobre 1994, trois étudiants en cinéma partent réaliser un documentaire dans la forêt de Black Hills sur la légende d’une sorcière. Ils n’en reviendront jamais.
Un an plus tard, le fruit de leur travail est retrouvé, le voici entre vos mains…

C’est en 1999 que débarque cet OVNI, récompensé au Festival de Cannes (Prix de la Jeunesse). En cette fin du 20è siècle, le genre horrifique prend une nouvelle tournure avec le retour en force du slasher-movie avec "Scream", "Souviens-toi… L’été dernier", "Urban Legend", "Halloween 20 ans après", etc... Les spectateurs aiment et en redemandent…
Si quelqu’un voulait faire un succès avec un film d’horreur, il suffisait de suivre cette tendance.

Pour leur film, les réalisateurs / scénaristes Daniel Myrick et Eduardo Sanchez, n’ont pas du tout suivi cette mode qui commençait à s’essouffler au niveau qualité et originalité.
Non c’est avec un très faible budget, des acteurs amateurs et inconnus, une mise en scène d’un réalisme saisissant et toujours à l’ambiance amateur (genre votre film de vacances !) et, enfin pratiquement tout ce qu’il y a dans un long métrage classique ne figure pas dans celui-ci !

Là vous lisez ce résumé ci-dessus, et vous vous dites : Mais à quoi faut-il s’attendre !? Si l’on se met dans le contexte, c’est à dire : et si c’était vrai, ces trois jeunes n'ont pas été retrouvés, mais qu’ont-ils vécu dans cette forêt ?
Pour ce qui est du déroulement du film, je ne ferais pas de détail sur "l’histoire" de façon à bien garder l’effet de surprise.
J’ai beaucoup aimé ce film pour son concept très original, son ambiance, sa réalisation et ses mouvements de caméra dans tous les sens qui nous font ressentir tout ce que les protagonistes éprouvent : leurs angoisses et leurs peurs, leurs joies, bref divers émotions…

Les deux cinéastes maîtrisent à fond leur film, et savent parfaitement comment nous faire peur avec un minimum de moyen, cette peur nous la ressentons quand vient la nuit, ces nuits où Heather, Mike et Josh dorment dans leur tente et que soudain d’étranges bruits les réveilles, ils sortent et filment autour d’eux afin de voir d’où proviennent ces bruits étranges dans ce noir absolu, nos trois jeunes paniquent et nous aussi… Et plus on avance, plus la tension monte aussi bien pour nous que pour eux !
Malheureusement je n’ai pas découvert ce film au cinéma, je l’ai découvert à sa sortie dvd, un pote qui l’avait vu au ciné m'a conseillé de le visionner assez tard le soir, seul ou à plusieurs, dans le noir avec le son assez élevé pour que l’effet recherché puisse bien fonctionner. Car pour lui (et comme avec la plupart des films), Le projet Blair Witch parvient à faire frissonner dans une salle de cinéma et surtout à la première vision. Mais bon, chez moi ça a fait aussi son petit effet.
Au casting Heather Donahue, Michael Williams et Joshua Leonard.
Voilà je ne peux pas en dire car ce n’est pas évident !

Un film que je conseille, on aime ou on aime pas, mais rien que pour l’originalité du concept, sa façon de faire peur sans trucage et avec du pur réalisme et aussi pour rappeler que parmi tous les films à gros budget, il existe toujours des jeunes cinéastes talentueux qui parviennent à nous faire des chefs-d’œuvre avec peu de choses.

En revanche je déconseille sa suite Blair Witch 2 : le livre des ombres, suite qui a vu le jour plus pour le qu’autre chose !

Ce film a été le meilleur coût de production/recettes au cinéma cette année là.

D'ailleurs, une rumeur a été lancé sur ce film ce qui a contribué à un vrai raz de marée dans le monde.
Puis 1 an plus tard, cette rumeur a été démenti mais le film reste le même. Peut être pas le même impact lorsqu'on sait de quoi il en retourne. En tout cas, les réalisateurs ont bien joué dessus.

Ravi de voir qu'enfin tu as pu voir au moins 2 épisodes.
Et ceci dit, du même avis que moi. Comme quoi, je me sens pas seul !

Tiens, faudrait que je termine mes avis sur la saga. Il m'en restait 4, je crois ?

Bon, un petit film qui se veut concurrencer "Shaun Of The Dead". Pourquoi pas ? Voyans ça !


"Dead And Breakfast" film américain rélaisé en 2004 par Matthew Leutwyler. Au casting, Ever Carradine, Jeremy Sisto, Gina Philips et une apparition de David Carradine.
Un film gore à l'humour noir sélectionné pour Fantastic'arts Gerardmer 2006. Il a d'ailleurs été élu meilleur film au Los Angeles International Horror Festival, Meilleur film au Rhode Island International Horror Festival et Meilleur Film au Weekend Of fear.


RESUME : Un groupe de jeunes doivent se rendre à un mariage. Ils décident de s'arrêter pour la nuit, et parce qu'ils sont perdu, dans un Bed And Breakfast. Suite à un meurtre, notre groupe ne pourra repartir à cause d'une enquête. Mais le village cache un secret, un terrible esprit assoiffé de vengeance veille.


Au premier abord, le film laisse supposer un remake de "Shaun of The Dead". Oui et non. Je dirais que ce dernier à été le déclencheur pour ce film à petit budget, et que "Dead And Breakfast" met des clins d'oeil au genre. Entre autre "Braindead".
L'humour est plus décalé que "Shaun of The Dead", qui restait toujours humain, ici c'est du burlesque à la comédie musicale.
Le film se suit en partie. J'explique, on a le droit à un présentateur chanteur qui explique ce qui va se passer. L'introduction du film est une BD dignes des années 60 et chaque partie est entrecoupée de dessins et d'un résumé musical. Avec à la clé, un petit humour et rimes sur celle-ci.
Le réalisateur n'a pas eu peur de se sentir pour ce film complétement ridicule joignant des scènes absurdes et farfelues. Autre chose que le "Shaun Of The Dead".
On aime ou on aime pas. Cependant, si vous comptez trouver un "Shaun Of The Dead", vous allez être déçu. Par contre, si vous attendez le principe alors là oui.
Scènes de comédie musicale, de gores, de bricolages à la "3615 Code Père Noel", ce film plait bien par son aspect complétement libre de l'idée.

Les scènes de gores sont bien faîtes malgré le début qui semble un peu long à démarrer mais bon...c'est pour mettre en place les pièces maîtresses.
Décapitation, transpercion, tronçonnage et j'en passe sont la clé de voute du film en terme d'horreur.

C'est un bon film, loin d'un chef d'oeuvre, mais qui résulte d'une tendance à la liberté du genre et des codifications élargies des années 80.

Bon, continuons la saga Masters Of Horror.

Si je me souviens bien, je m'étais arrêté à l'épisode "Sick Girl".
Episode réalisé par Lucky McKee. Réalisateur de "May" et de "The Woods".

RESUME : Une scientifique reçoit chez elle un étrange colis avec un insecte à l'intérieur. Ne sachant pas de quelle espéce il s'agit, elle l'enferme.
Cette scientifique va tomber amoureuse d'une autre femme et une idylle sérieuse va naître. Cependant, ce couple va avoir une interférence avec le fameux insecte.


Je pose un avertissement dès le départ ! Passez votre chemin !
Je pensais avoir tout vu sur cette série mais alors là, c'est la cata, le néant !
L'épisode est d'une nullité inimaginable, pas d'horreur. Enfin, si à la fin juste 10 secondes. On suit la formation du couple et par endroit une minime action de l'insecte.
Seul intérêt de l'épisode est une sorte de petite ironie placée maladroitement avec parcimonie juste pour accrocher.
On regrette amérement le manque d'imagination et surtout le manque de principe à la série.
En fait, on trace plutôt un schéma social de vie de lesbiennes où un mâle (l'insecte) va en faire partie. Un ménage à trois en quelque sorte. L'insecte est identifié comme l'homme de la maison et le couple de lesbiennes, comme des femmes dont leur relations paraîtra futile.

L'épisode est à oublier tout de suite. Pas de suspens, pas d'horreur, juste une durée ennuyeuse qui nous ravira de passer au prochain épisode.

Allez une série Z pour changer… Bon on ne peut pas mettre que du bon ici, j’avais vu ce film au vidéo club et comme j’ai toujours tendance à vouloir visionner des films inconnus au bataillon, pour le meilleur ou pour le pire, je l’ai donc loué parmi d’autres films, voici :

PARCOURS SANGLANT (The Greenskeeper) - 2002



l'Histoire : Une terrible rumeur court au célèbre Summerisle Country Club : le Greenskeeper, un serial killer ayant trouvé la mort dans une explosion, hanterait encore les lieux. Un soir, lorsqu'un groupe de jeunes jet-setters s'introduit illégalement dans le complexe pour y organiser une soirée où se mêlent sexe, drogue et alcool, un mystérieux invité armé et masqué fait son apparition. La partie ne fait que commencer.

Nous sommes en 2006, ce film date de 2002, c’est une nouveauté chez nous, whaaa !
Pour ce film, trois réalisateurs : Kevin Green, Tripp Norton et Adam Johnson, le scénario est de Kevin Green !
Bon là j’ai envie de me moquer, c’est vrai mais qu’est-ce qu’ils espèrent avoir avec une telle purge, encore le gars serait seul à la réalisation, mais la c’est fois 3, 3 fois plus consternant…

J’ai malgré tout réussi à tenir jusqu’au bout, de une parce qu’au moment où je l’ai vu j’étais comme qui dirait cloué au lit et de deux je n’avais et ne pouvais rien faire d’autre.
Première partie du film sans horreur, en tant que slasher-movie c’est le minimum à nous offrir si l’on veut poursuivre, on subit la vie paisible d’Allen, le personnage central du film, on subit ses déboires, sa famille, son boulot, ses amis, etc… Scénario inexistant, dialogues bêtes, bref c’est du gros Z.
Seconde partie, lors d’une fête, avec filles en bikini, le seul atout qu’elles peuvent nous montrer est leur physique généreux, avec des garçons au look de surfeurs californiens qui consomment des substances illicites et un tueur sévit durant cette fête.
Le look du tueur : habillé tout en vert, comme un chercheur de miel des pieds à la tête !
Les meurtres : il y en a un ou deux d’assez original… Sinon, plus des trois quarts du casting se fait zigouiller en 20 minutes, et le twist final est vieux comme le monde !
Tout est prévisible du début à la fin, c’est filmé avec les pieds, c’est joué par des acteurs complètement à côté de leurs pompes, sont-ils acteurs ?

Et ça aura l’audace de vendre le dvd chez nous entre 15 et 19 euros ! Pour ce film catastrophique, fait par trois réalisateurs. Encore, j’aurais été plus gentil si dans ce produit il y aurait eu au moins un cliché, un clin d’œil, mais rien, ce n’est même pas un hommage au genre !
Je sais c’est un petit nanar parmi tant d’autres, qui sera probablement vu et même acheté, car au niveau des jaquettes ils sont très forts pour attirer l’œil, mais je préfère quand même prévenir, il y a des films à éviter comme celui-ci !

Nouvel épisode de Masters Of Horror.

L'épisode 12 intitulé "Haeckel's Tale" est réalisé par John McNaughton. Le réalisateur est connu pour une saison de "FBI : Portés Disparus" ou en long métrage pour "Sex Crimes", "Borrower".


RESUME : Ernst Haeckel est un médecin peu orthodoxe. Il souhaite faire revivre les morts. Il part donc et est recueilli par un homme qui l'emmène chez lui. Cependant, cette famille est assez bizarre. Personne ne doit sortir de la maison la nuit. Ernst désobéi et va se retrouver confronter face à quelque chose d'impensable.


L'épisode ressemble dès le début au mythe Frankenstein : un jeune docteur qui veut résoudre la mort. Même façon de procéder.
Cependant, ici ça foire et le docteur veut perfectionner et montrer que l'on peut donner vie après la mort.
L'histoire suit lorsque le médecin est recueilli par un homme chez lui.
L'homme est d'un certain âge et sa femme très jeune. Mystère ? Et le mystère se fait plus grand quand on interdit de sortir la nuit.

L'épisode en lui même est un conte, le début du film se pose lorsqu'un jeune homme rentre dans une maison où une vieille dame attend. Elle raconte une histoire celle d'Haeckel.
La mise en scène est simple, il n'y a pas de quoi s'extasier. Mis à part un petit suspens sur cette fameuse interdiction de sortir la nuit.
L'épisode est à prendre avec précaution car ici on retrouve le thème "Eros et Thanatos" avec acuité. Alors on aime ou on aime pas. Personnellement, j'ai un avis mitigé sur la chose. L'épisode ne donne rien de sensationnel, ni d'extravagant dans le domaine. Par contre, je ne m'attendais pas à une "révêlation" comme celle-ci.

Les effets spéciaux sont très bons comme d'habitude.

Cet épisode n'est pas le meilleur ni le plus nul. Cependant, j'en attendais beaucoup mieux et ce qui dérange dans celui-ci, c'est ce fameux thème de l'amour de la mort.

Voici un thriller que j'ai choisis de mettre ici, le thriller se rapproche de l'horreur comme à d'autres genres...

SOEURS DE SANG ( Sisters ) - 1973



l’Histoire : Au cours d’un jeu télévisé, Danielle Breton, mannequin, fait la rencontre d’un jeune homme, Philip Woode. Ils se retrouvent au restaurant et malgré la tentative d’Emile Breton, l’ex-mari de Danielle, de perturber cette soirée, tout se déroule merveilleusement jusqu’au lendemain matin, où Philip apprend que Danielle a une sœur jumelle : Dominique. C’est d’ailleurs le jour de leur anniversaire.
Une jeune journaliste de Staten Island, Grace Collier, assiste de sa fenêtre au "Partage du gâteau"…

Réalisé par Brian De Palma ("Carrie", "Scarface", "Mission Impossible") et co-écrit avec Louise Rose. Le cinéaste nous dévoile ici ses talents en matière de suspense, "Sisters" est un véritable thriller Hitchcockien où l’influence de Psychose est belle et bien présente.
Le film démarre sur un jeu TV sur le voyeurisme, là où se rencontre Danielle et Philip, une histoire d’amour semble s’entamer, une blanche avec un noir, De Palma renvois un tabou au placard (comme Romero en 68 avec le héros black dans "La nuit des morts vivants"). On en arrive au meurtre de Philip, saisissant et inattendu ! En face la journaliste à tout vu, plusieurs formes de voyeurisme se présente tout au long du film.
Démarre alors l’enquête pour ensuite en arriver à la vérité sur ces sœurs jumelles.
Et pour nous monter tout ça, De Palma utilise la technique de l’écran divisé, d’un côté ce que l’on voit, de l’autre côté ce que la journaliste voit, une mise en scène parfaitement maîtrisée, tellement bonne que l’on retrouve un nouveau coup de maître à la dernière partie du film, avec les flash backs (qui nous dévoilent certaines vérités) carrément rétro année 30, en noir et blanc, en accord parfait avec le reste film.

L’histoire est prenante du début à la fin accompagnée par une excellente musique de Bernard Herrmann, l’interprétation est excellente, il faut voir Margot Kidder, la Lois Lane de Superman ici dans le rôle de Danielle, elle est crédible de bout en bout…

Et voilà un des premiers chefs d’œuvres de De Palma, un grand thriller des années 70, apparemment un bel hommage à Hitchcock et aussi une œuvre personnelle.

Un remake de "Sisters" verra bientôt le jour…

LA CRYPTE - 2005



l’Histoire : Au cœur d’une forêt roumaine, dans les ruines d’une abbaye, des scientifiques découvrent l’entrée d’une grotte mystérieuse. Ils en ont déjà vu beaucoup, mais ce qui les attend, dans les entrailles de la terre, dépasse leurs pires cauchemars…

La Crypte est un monster-movie, et quand on lit l’histoire, on ne peut s’empêcher de penser à l’excellent The Descent de Neil Marshall. Alors y a t’il eu réellement copie ? Bruce Hunt a t’il été choisi par des producteurs hollywoodiens pour faire un film d’horreur comme celui de l’Anglais ? Et bien en fait, non, Les deux films ont été faits la même année, le problème pour "La Crypte", c’est qu’il est arrivé après "The Descent" et là, on ne peut s’empêcher de comparer…

Réalisé par Bruce Hunt, ce film est un assez bon divertissement d’action horrifique. Avec cette histoire de groupe de scientifiques balèzes en sport extrême qui a été choisi afin d'explorer cette grande caverne gorgée d’eau. Une fois entré assez profondément dans cette crypte, des tensions entre membres du groupe commencent à apparaître ainsi que d’étranges créatures.
Niveau scénario c’est du classique (pas de moral), le point fort du film repose sur ses décors, terrestres ou aquatiques, ils sont beaux et réalistes. Il y a aussi un p’tit suspense et le groupe de scientifiques est interprété par un casting pas trop mal : Cole Hauser (Pitch Black), Piper Perabo (Coyote Girls), Daniel Dae Kim (l’excellent coréen de Lost), Lena Headey (Les frères Grimm), Eddie Cibrian… Ils sont tous beaux, elles sont toutes belles !
Mais le gros point faible est que Bruce Hunt n’a pas su faire de son film : un film d’horreur. Car à la base le film est vendu comme tel, nous garantissant frissons, angoisses et créatures terrifiantes. C’est là, que beaucoup de gens l’ont comparé à The Descent : ce film efficace à haute tension ! Ici, c’est beaucoup plus soft, bref il est fait pour viser un large public, donc ceux qui veulent voir un film de terreur claustrophobique et sanglant, La Crypte n’est pas de ce niveau.
La mise en scène n’est pas à la hauteur, en milieu sous-terrain pour ce genre de film, il faut mettre la pression aux spectateurs, ce n’est pas le cas, les bestioles ne font pas peur, elles ressemblent à des Gargoyles, d’autres qui se situe sous l’eau on l’air de grosses anguilles et les FX rendent le tout pas très réaliste, création des créatures de Patrick Tatopoulos ("Underworld" 1 et 2). Aucun effets gore à l’horizon et les scènes d’attaques sont plus filmées de façon suggestive…

Le film n’est pas mauvais, c’est pour moi un bon divertissement, c’est un film d’horreur pas du tout méchant, sans surprise et soft…
Un film accessible à tous

Ah La Crypte, je voulais le prendre parce que ça avait l'air pas trop mal.
Maintenant, j'hésite !

LE TRAIN DES EPOUVANTES – 1964



l’Histoire : Dans un train en partance pour Bradley, cinq voyageurs se font prédire l’avenir par un étrange individu : le Docteur Schreck…

Voici donc un étonnant film à sketches (celui-ci est l’un des plus vieux que j’ai vu !) réalisé par Freddie Francis (La chair du diable, Tales from the crypt) et écrit par Milton Subotsky. Réunissant de nouveau Peter Cushing et Christopher Lee, et parmi d’autres acteurs on peut aussi mentionner le nom de Donald Sutherland, l’on obtient donc un film d’épouvante très British !

Pour approfondir un peu, le film comporte cinq histoires, chacune raconte l’avenir d’un voyageur… Le film démarre donc au train où chaque voyageur prend place l’un après l’autre dans le même compartiment, le dernier arrivé, le sixième passager est le Dr Schreck, nom qui veut dire "terreur" en français. Le rôle est tenu par Peter Cushing qui une nouvelle fois livre une bonne interprétation : étrange, sérieux et mystérieux. Au cours du voyage celui-ci s’assoupis et fait tomber son sac, en ramassant les objets, les voyageurs découvrent un jeu de Tarot et c’est ainsi que le Dr Schreck leur propose des prédictions, pas très pris au sérieux au début, Schreck parvient tout de même à quelque peu les effrayer…

Pour le premier segment, il s’agit de l’avenir de Jamie Dawson, architecte, il est appelé pour restaurer une ancienne demeure. Il découvre dans les murs de la cave un cercueil, celui de l’ancien propriétaire, celui-ci aurait été un loup-garou au désir de se venger contre les descendants de celui qui lui aurait volé sa demeure… Dawson n’est peut-être pas là par hasard ?
L’ensemble est plutôt correct, bonne réalisation, beaux décors, mais ce segment montre peu de choses… Il y a une petite intrigue, du suspense contre peu d’effets spéciaux, le loup-garou n’est pas très convaincant et se présente qu’à la toute fin ! Mais cette première histoire ne nous fait pas dévier et inquiète le concerné !

La seconde histoire, Bill Rogers est de retour de vacances avec sa femme et sa fille. A peine rentré sa femme lui fait remarquer qu’une étrange plante a poussé contre un mur de la maison et est certaine qu’elle ne l’a pas plantée. Celle-ci a l’air très solide, Bill fait appel à un spécialiste qui trouve lui aussi que cette plante est particulière et celui-ci décide de rester pour l’étudier. Plus tard elle commence à faire des victimes…
Différent du premier, ce segment n’est pas mauvais, j’aime particulièrement ce thème de plante qui attaque, sans effets spéciaux grossiers, le tout est parvenu à me convaincre, préférant la suggestion sur le début, Freddie Francis nous montre ce dont est capable cette plante vers les trois quarts du segment, elle fait donc des victimes et enveloppe toute la maison, situation que l’on vit de l’intérieur. Seul défaut la fin…

La troisième est assez décevante au niveau du genre, les deux premières sans trop nous faire peur possédaient un aspect horrifique, celle-ci se contente de nous parler de vaudou, en effet Biff Bailey est un musicien qui est envoyé avec sa troupe sur l’île d’Haïti, il va y découvrir que la religion du peuple est le vaudou. En assistant caché à une cérémonie, il prend par écrit les notes de musiques qu’il entend, des participants le découvrent en pleine action et leur chef le menace d’un grand malheur s’il s’en sert. De retour des îles, Biff n’a pas hésité à composer un morceau malgré les risques.
Tout est dit, plus de musique que d’angoisse, au moment où Biff joue son morceau vaudou, il ne se passe rien d’extraordinaire, trois coups de vent, des fenêtres qui s’ouvrent, etc… voilà la panique !

Heureusement la quatrième relève le niveau et de plus il s’agit de celle de Franklin Marsh (Christopher Lee), l’homme qui ne croit pas du tout ce Schreck et qui fini par accepter ses prédictions plus pour être tranquille pour le reste du voyage. Franklin Marsh est un critique d’art sévère et moqueur, rabaissant sans cesse l’artiste Eric Landor lors de son exposition. Landor parvient tout de même à casser Marsh pendant son expo., Marsh en est frustré, tellement frustré qu’il n’hésite pas à le renverser en voiture. L’artiste s’en sort mais il est amputé d’une main, il est anéantit. Plus tard la main de Landor va faire ce que l'on appelle : une vengeance !
Rodman Flender s’est-il inspiré de ce film pour La main qui tue ou alors Sam Raimi pour Evil Dead 2 !
Ce segment est sûrement le meilleur des cinq. Christopher Lee est excellent dans ce rôle et l’histoire l’est tout autant (si Landor perd son grand atout, Marsh lui perdra le sien…). Les scènes d’attaques sont bien faites, la main est réaliste et change d’aspect au fur et à mesure que l’on avance dans le segment, rythmé et étonnant, un court qui aurait pu devenir un long sans problème !

Cinquième et dernière histoire, Bob Carroll (interprété par Donald Sutherland), médecin, vient vivre dans une petite ville avec sa femme. Plus tard il examine un petit garçon, celui-ci a une étrange morsure au coup et n’est pas très en forme. D’après le Dr Blake, il est évident que ce garçon est victime d’un vampire… Dernier segment assez moyen, j’aime pourtant le genre vampire et surtout qu’en 64 nous sommes en plein dans les années Hammer et ses plusieurs Dracula ! Mais ici, tout est assez prévisible (mais ça se comprend, c’est court et il faut vite aller à l’essentiel), on se doute de qui est vraiment Le Vampire, celui-ci apparaît en chauve souris et il n’y a aucune scène de vampirisme. Un petit coup de théâtre survient à la toute fin.

Voilà pour en arrivé à un final, où l’on se demande : Mais au fait, ces gens meurent ou pas dans leur histoire ? Le train s’arrête, nos cinq voyageurs descendent et constatent qu’ils ne sont pas à Bradley. Un journal emporté par le vent stop sa route sur eux, la vérité tombe sous leurs yeux..........

Le film fonctionne bien surtout grâce au trio Cushing / Lee / Sutherland et aussi à la maîtrise de Freddie Francis.
Pour 0,99 E. ça se prend et se regarde très volontier

WOLF CREEK - 2005



l’Histoire : Trois jeunes randonneurs partent pour trois semaines de trekking dans le désert australien. Ils en profitent pour aller admirer Wolf Creek, un cratère causé par un météorite vieux de plusieurs milliers d'années. Cette nuit-là, ils retrouvent leur voiture en panne. Lorsque un autochtone leur propose de l'aide, ils se croient sauvés. Pourtant, le vrai cauchemar commence...

Produit, écrit et réalisé par Greg McLean, il signe là son premier film. "Wolf Creek" est un survival basique qui ne renouvelle en rien le genre, mais qui a le mérite de se classer dans les premières places.
Inspiré de faits réels, une mode qui a de plus en plus la côte pour le genre et semble plaire aux spectateurs. Le début du film nous annonce qu’environ 30 000 personnes disparaissent en Australie, 90% sont retrouvés dans les premiers mois, d’autres ne le sont jamais… Une triste réalité !
Le film est démarrer, nous suivons donc nos 3 personnages à travers un road-movie dans le désert australien, où pendant une grosse moitié du film Mc Lean parvient à créer un lien entre nous et ses trois jeunes, insouciants, beaux et innocents… Durant leur trekking ils s’arrêteront dans une station pour faire le plein (ah, tout un classique !), qui n’a pas été un jour chamboulé dans un p’tit bar par une bande de C*** : Triste réalité de la vie. Puis l’arrivé à Wolf Creek, ce cratère énorme.
Jusqu’ici je n’ai ressentis aucun ennui, à savoir que quand on sait que l’on va voir un survival, on sait qu'il est nécessaire de prendre le temps pour présenter ses personnages, de les rendre attachants.
Avec une réalisation à effet réaliste parfaitement maîtrisé, une photographie excellente, on a aussi l’avantage de visiter le désert australien, le ciel filmé selon ses différentes couleurs : bleu, rouge, orange puis la nuit et sa lune. Une touche de réalisme qui m’a fait penser au Projet Blair Witch.

On en arrive au moment où ils quittent Wolf Creek, la voiture ne démarre pas, ils sont contraints de passer la nuit au beau milieu du désert, nous de notre côté commençons à être inquiet pour eux, grâce à cette mise en scène, la nuit, les plans serrés dans le véhicule et soudain l’approche de phares, une autre voiture, c’est un gentil et drôle autochtone du nom de Mick qui vient leur proposer de l’aide, tractés jusque chez lui, ils sympathiseront autour d’un feu, le doute s’installe. Pour en arrivé à la vérité, Mick n’est pas si gentil. Et tout s’enchaîne, ils sont dans les griffes d’un psychopathe cruel et dérangé, nous assistons impuissant à leur sort.
Nous faisons face à de l’horreur psychologique et humaine, il ne faut pas s’attendre à un festival gore, Mick prend un malin plaisir à jouer avec ses victimes. Mc Lean mise plus sur une violence suggestive, mais elle n’en est pas moins cruelle. Un certain humour noir pointera même le bon de son nez, un clin d’œil à Crocodile Dundee, faut-il rire ou pas ? En tout cas j’ai adoré !

Par rapport à ce que j’ai pu lire et entendre sur ce film, je ne suis pas déçu. Mais j’ai quand même un reproche, pour sa dernière partie qui manque parfois de rythme et on arrive assez vite au générique de fin. J’en suis sortis avec le sentiment : je reste un peu sur ma faim !
L’ombre de Massacre à la tronçonneuse plane ici et là, et le chef d’œuvre de 1974 est lui aussi, basé sur des faits réels.
Au casting Cassandra Magrath, Kestie Morassi, Nathan Phillips, trois inconnus à mes yeux mais de bons acteurs, pas du tout stéréotypés et d’une beauté simple et naturelle. John Jarratt est quant à lui excellent dans le rôle de l’autochtone, drôle, inquiétant et cruel.

Wolf Creek est donc un très bon survival qui reflète à merveille les années 70, l’image, la mise en scène, le scénario, la couleur et la photographie montre que ce film n’a rien d’Hollywoodien, plus que spectateur, nous sommes témoin du sort de ces victimes, un effet rarement ressentit depuis Massacre à la tronçonneuse, après le fin fond du Texas, le désert australien : Des endroits où je ne mettrais certainement pas les pieds !

- Festival de Gerardmer 2006, Festival de Cannes : quinzaine des réalisateurs et Festival de Sundance.