Asimov, le retour

J'avais déjà fait un poste il y a quelque mois aprés avoir fini l'énorme, le magnifique, l'incommensurable cycle de Fondation. Et voilà que, nouvelle sur les robots mis à part, j'ai pratiquement fini l'hypercycle dont ce cycle n'est qu'une partie.

Tout d'abord, il y a les quatre "Romans des Robots", en fait l'essentiel en dehors de Fondation. Comment imaginer quelquechose qui surpasserait ce cycle en matière de science-fiction ? Tout est magnifique dans cet quatre romans, de l'histoire d'amour impossblie de Baley et Gladïa, contraire aux lois de l'univers entier, à la destinée de ce robot qui, alors que l'ére de ces machines arrive à son terme, sera amener à être le gardien fidéle de l'humanité et à changer son destin.
Et puis question intrigue policière, on voit qu'on a affaire à un maitre.

Tiens, j'ai bien envie de faire ce que l'on essaie de faire subir aux textes de Tolkien malgrés toute raison: faire un parallèle avec l'histoire contemporaine.
Ben oui, dans le cycle, l'humanité doit pour conquérir le liberté s'affranchir de deux grandes puissances: les mondes spaciens et la terre. les premiers, génétiquement séléctionnés, de préférence grand, blond aux yeux bleus, exaltant la propriété individuelle (idée plutôt de droite), dominés par le racisme anti-terrien, ressemblent aux régimes hitlériens et mussoliniens, tandis que la Terre à un système plutôt de genre soviétique...fascinant non ?

Puis, aprés le cycle des robots, vient la trilogie de l'empire, déjà beacoup moins considérable mais tout de même important dans l'oeuvre d'Asimov. un cycle très intéressant surtout pour ses intrigues policières, ou les détectives, comme Elijah Baley, jouent le sort de la galaxie. Et on suit avec passion l'histoire de la Terre, la planète opprimée qui peut choisir le mal et se decider à detruire l'univers (Cailloux dans le ciel), mais ausi decider de le sauver de l'oppression (Poussière d'étoile, également intitulé Tyrann). Et on échappe mal à l'impression que l'Empire de Trantor, ce grand état cosmopolite, n'est rien d'autre que les Etats-unis. Ca peut sembler naîfs, moi je trouve ça beau la naïveté.

Enfin, pour finir en douceur, La fin de l'éternité, le prélude le plus inattendu au monde des robots et de Trantor. Et là, dans ce petit roman traitant de voyage temporel, on trouve une vraie pésie, on se croirait chez Barjavel ou Bradbury. Mais que je suis bête, Asimov, c'est de la poésie.

Sur ce, je vous salue.

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