La pioche DVDtèque!

Tout d’abords, je ne suis pas amateur du genre de musique Rap / Hip Hop …
Mais je dois reconnaître qu’aux USA avec des gars comme Dr Dre, Eminem, Snoop Dogg… Ce n’est pas quelque chose de nul ! Niveau musical il y a du travail…
Donc pour ma part, pourquoi j’au vu un film comme "8 Mile". Je n’y connais rien au rap, aux "Rap Battles" et je ne connais pas beaucoup Eminem et je ne le critique pas non plu.
J’ai juste un pote qui aime beaucoup le rap US. Et un jour de mars 2003, il a voulu aller voir le film d’Eminem, je suis aller avec lui car la bande annonce que j’avais vu m’avais simplement donné envie d’aller le voir…
Voilà pour la p’tite histoire, [une sorte d’avant / après !]


8 MILE



l’Histoire: "8 Mile" nous plonge dans la vie d’un groupe de jeunes qui luttent pour s’en sortir dans l’univers de la banlieue de Détroit. Pour Jimmy "Rabbit" Smith et sa bande, le hip hop est la seule barrière qui peut les empêcher de déraper.
Rabbit sait que son talent de rappeur peut lui offrir une porte de sortie vers la réussite, mais pour réaliser ses rêves, il doit trouver les mots qui expriment sa révolte et ne pas se laisser paralyser par le trac lors des "rap battles", où des rappeurs s’affrontent à corps et rimes devant un public surchauffé…

Moi j’ai adoré... (achat DVD oblige) Et je n’aime pas le rap ! Eminem incarne avec un extraordinaire charisme le personnage principal, c’est à dire lui-même en 1995 dans sa banlieue de Détroit.
On dit que "8 Mile" est le "Rocky" de la génération hip hop, je suis d’accords !

On voit ici comment Jimmy Smith dit "Buny Rabbit" (alias Eminem donc !) qui lutte pour réussir à être respecté en tant que rappeur blanc, il est plusieurs fois dévoré tout cru lors des fameuses "rap battles" ou dans les rues de Détroit, pour les noirs les blancs ne savent pas rapper. En dehors de tout ceci, Jimmy doit revivre dans une roulotte avec sa mère (bien interpréter par Kim Basinger) qui passe son temps à jouer à la loterie espérant gagner le gros lot, son petit ami qui a le quasi même age que Jimmy, est fainéant, boit et provoque sans cesse Jimmy et pour finir il y a la petite sœur délaissée par sa mère qui préfère les "parties de jambes en l’air". Seul Jimmy s’occupe d’elle, lui chante des berceuses et tente bien que mal à la sortir de cet enfer…
Comme on le voit, l’histoire mêle biopic du rappeur et drame sentimental. Sa vie...
Entre travail à l’usine, sortie entre potes (avec entre autres Mekhi Phifer, Brittany Murphy) et gros problème familial, Jimmy parvient à créer ses rimes dévastatrices qu’ils enverra comme des coups de poings à ces adversaires lors de l’ultime "rap battle" qui pourra lui apporter respect, et prouver ainsi que les blancs sont aussi capables de rapper !

Pour moi, ça a été un coup de cœur. J’ai un peu mieux compris pourquoi dans ses textes sa mère est souvent en tête… Le ton de sa voix, sa façon de dire "Fuck You" à tous ceux qui l’on mal jugé, critiqué ou insulté…
A en voir le résultat de son film, de son talent pour sa musique et aussi et surtout son jeu d’acteur (il crève l’écran…) pourquoi pas un retour au cinéma Eminem !

Si vous n'avez pas encore vu "8 Mile" de peur de tomber sur un film de "banlieusard" comme on m'a souvent dit (pfff ! N'importe quoi), ou sur une histoire simple de rap, d'affrontement sans intérêt... Stop, vous serez surpris ! Rien qu'avec la présence d'Eminem qui passe bien à l'écran, les "rap battles" en VO et heureusement, de l'histoire... Emotion, humour, drame et hip hop, ça mérite d'être vu une fois !

c'est dommage de plus mettre de notes, c'était pratique pour voir a quel point le film t'avait plus, en dehors des commentaires. Car après tout, de mon coté, j'ai tendance à aller chercher les quelques défauts des films qui me plaisent vraiment ^^

Allez, j'vais pas laisser que John nous décrire sa DVDthèque! J'me lance aussi

Bon, ce sera pas aussi complet... ce sera plutôt sous une forme avant-après

Il était une fois en Chine
Tsui Hark, 1993
Avec Jet-li

1875: la Chine se retrouve prise entre l'occident, qui débarque sur ses côtes, installe des comptoirs et ses traditions... Wong Fei-Hung, jeune médecin et pratiquant des arts martiaux organise aussi la milice de Fa-Shan, une ville de la province de Canton, et tente de préserver un équilibre au milieu des bouleversements de son pays.

Avant: bon, c'est un classique et ça me réconcilira p'têt avec Tsui-Hark, après WU, les guerriers de la montagne magique (mon frère, après sa déconvenu de Seven Sword) Pis y'a Jet-li.

Après: Ah ouais, réconciliée!! Les combats sont le scénario un peu mince, mais moins embrouillé que Wu... Bref, un bon film! Et la musique est géniale!!

Sinon, il faut savoir que Wong Fei-Hong a réellement existé. C'est un héros et personnage populaire chinois de la fin 19ème-début 20ème siècle. C'est aussi un personnage extrémement populaire du cinéma chinois, étant le héros d'une centaine de films!!! En particulier les DrunkenMaster de Jacky ChanAu début des années 90, Tsui-Hark décide de redonner un nouveau souffle au personnage, en mettant en scène un Wong plus jeune, plus à la recherche d'un équilibre que déjà vieux sage. Il décide de faire interpréter son Wong Fai-Hong par la jeune star montante des arts martiaux, révélée par une série de films continentaux sur le temple de Shaolin (et ancien élève de Shaolin lui-même) Jet-Li. Le film sera un immense succès, et donnera suite à 5 autres épisodes...

*Précision: quand je dis continental, ça veut dire de Chine Populaire... eh vi, Jet-Li n'est pas hong-kongais! C'est un gentil petit chinois élevé au petit livre rouge... ce qui lui donna des vélléités syndicale, dan sles premiers temps.. j'en avait déjà parlé, je crois*

Kusanagi a écrit:

Avant: bon, c'est un classique et ça me réconcilira p'têt avec Tsui-Hark, après WU, les guerriers de la montagne magique

Ce serait pas plutôt Zu les Guerriers de la Montagne Magique ?

O-ren Punkishii :rock:

O-ren Ishii a écrit:

Kusanagi a écrit:

Avant: bon, c'est un classique et ça me réconcilira p'têt avec Tsui-Hark, après WU, les guerriers de la montagne magique

Ce serait pas plutôt Zu les Guerriers de la Montagne Magique ?

O-ren Punkishii :rock:

Euh, ouais... ça doit être Zu (Zu, ou Wu, de toute façon, ça m'a pas laissé un souvenir impérissable....)

Juste pour augmenter son nombre de messages pfff.....^^ Carole

Comment ça "toi aussi, là, de toute façon" ?! Non non, moi je parle de la sortie en DVD de Sin City.Pour les fas purs et durs qui veulent absolument un beau collector avec de beaux bonus, attendez plutôt une réedition qui va sortir courant 2006, car il parait que le coffret sorti au début du mois est assez pauvre en bonus :/[/b]

THE RAVE–flagrant délire - (2002)



l'Histoire: Ben McGewan prépare une soirée techno, mais elle devrait être la première et la dernière qu’il n’ait jamais organisée. En effet, cette nuit de folie prévue dans une boîte de Chinatown, n’est qu’une couverture: pendant que les fêtards seront hypnotisés par la musique, Ben et son équipe projettent de braquer la banque adjacente et de sortir d’un coffre une inestimable statuette chinoise pour le compte d’un gangster impitoyable et sadique.
Mais les évènements ne se dérouleront pas de cette façon…

Voilà un très sympathique cocktail d’action, de suspense et de comédie. Un film acheter à tout hasard avec des séries B fantastique sur Amazon.fr pour 2,99 E.
Sans regret et de plus il est produit par Lawrence Bender, le producteur de Tarantino, voilà ce qui a attiré mon attention.
Dans le rôle principal Seann William Scott ("American Pie") qui est ici dans son premier grand rôle, il est assez différent de celui de Stifler d’American Pie, il est assez cool dans son rôle. Il se retrouve donc confronter au gangster impitoyable Lou Diamond Philips ("La Bamba", "The big hit").
L’histoire est bien rythmée, on ne s’ennuie pas, bien sure elle est aussi rythmée avec la musique techno et l’ambiance rave-party deluxe.
On passe un agréable moment. C’est fougueux, haletant, malin et assez marrant !

Allez, on va réveiller un peu ce topic… Avec un petit espagnol que j’ai acheté à petit prix il y a un bon moment… Et la jaquette m’a un peu séduit aussi !

SANS NOUVELLE DE DIEU - (2003)



l’Histoire: An 2001… Les dix dernières années ont été catastrophiques pour le Ciel. Les candidats se font rares, les admissions sont quasiment nulles.
En Enfer, tout va bien. Les dirigeants sentent que la victoire totale est proche.
Les responsables du Ciel se voient offrir une dernière chance: Many Chaves, un boxeur, dont il faut sauver l’âme. Ils envoient sur Terre Lola Nevado, un de leurs meilleurs agents. Pour la contrer, l’Enfer dépêche Carmen Ramos. S’engage alors un combat sans merci ente le Bien et le Mal…

Un film de Augustin Diaz Yanes avec au casting Victoria Abril, Penelope Cruz, Fanny Ardant, Gael Garcia Bernal.
Dans cette histoire du Bien et du Mal, du Paradis et de l’Enfer, le décor reste le même: la Terre. En fait le Ciel, l’Enfer et la Terre se rassemble.
L’agent du ciel Lola (Victoria Abril) est chanteuse au paradis. L’agent de l’Enfer Carmen (Penelope Cruz) est une serveuse, le boulot le plus difficile de l’Enfer (on bosse 7 jours sur 7 toute l’année à servir tous les condamnés qui s’y trouve…).
Durant le film on a droit au trio ange, démon et le boxeur à qui il faut sauver l’âme… Puis on a quelques rebondissements qui font que nos deux agents vont certainement devoir s’unir pour contrer une conspiration…
Fanny Ardant tient le rôle de la dirigeante du Ciel et Gael Garcia Bernal celui du dirigeant de l’Enfer…

Au départ j’ai eu un peu de mal à entrer dans ce film, puis en persistant et en partie grâce au casting j’ai réussis à le finir. Le résultat n’est pas trop mal, tout en sachant à l’avance que c’est un film espagnol indépendant.
C’est un mélange de comédie, de suspense avec une histoire assez original.

Alors, vacances aidant, me voici faisant le tour de ma DVDthèque....
2 Films

Eternal Sunshine of the Spotless Mind.

Enfin visionné! Ai-je besoin de résumer l'histoire? Oui? Bon...
Un jour, Joel apprend, peu avant la Saint-Valentin, que Clementine, sa copine, l'a effecée de sa mémoire... un peu sur un coup de tête. Il va voir le type qui fait ça, et il décide de faire pareil.

Huhu, voilà. Bon, en fait, le film, c'est pas ça, ce serait trop simple (surtout pour un scénar de Kaufman, et un film de Gondry). Donc, le film, c'est qu'est-ce qui se passe quand on effece de votre cerveau les souvenirs de votre amour? Les mauvais comme les bons? Ben il se passe que...

Voilà. J'en dirais pas plus. Déjà parcequ'une bonne partie de vous le sais déjà. Et que l'autre partie elle a qu'à visionner le film!

Par contre, je dirais que j'ai trouvé le film magnifique, avec un scénario bien construit (quoique j'ai deviné l'astuce du début dès la scène de rupture... ça reprends un peu le principe de L'armée des douzes Singes...). Je dirais aussi que c'est la plus formidable histoire d'amour que je connaisse, parce que c'est la seule à laquelle je, nous, bref, les gens normaux, qui n'ont pas avalé en boucle les concepts foireux du romantisme... bref, on peut s'identifier.
Valà.

American Psycho

J'avais aimé le livre. je l'ai relu depuis tiens. J'ai bien aimé le film, qui a bien saisi tout le concept du livre, tel que moi je l'avais compris. Les scènes dures ont bien été tourné, en version "humour" (ce qui en désamorce un peu la cruauté...). Christian Bale est parfait. Bien foutu... oups, mais pas du tout "sexy". Une vraie machine à réussite sans émotion... Bon, le plus dur a été de replonger dans l'esthétique 80 pour moi, vu que je supporte pas (et entre lire et voir, y'a de la marge).

Allez, en vacance, on continue l'exploration... et là, attention, mesdames et messieurs, c'est du lourd, du grand, du... bref, je me retiens de ne pas me précipiter tout de suite sur une vision du 2, tellemnt la fin du 1 donne envie, tellement le 1 est (mais pour des raisons de convalescence dentaire, je ferais mieux d'aller dormir)

Je veux bien entendu parler de:

Kill Bill
By God, je veux dire Quentin Tarantino. C'est décidé, si j'en doutais, et je n'en doutais pas, Tarantino est Dieu.
Ce film est génial, une pur merveille de montage, de scénario, d'invention visuelle...

"La vengeance est un plat qui se mange froid" Old Klingon Proverb

Bon, l'histoire, en une ligne:
C'est la Mariée, qui veut se venger de son ancien groupe de tueur à gage.

De toute façon, l'histoire, on s'en fout. Quentin pourrait prendre le bottin du téléphone, qu'il en tirerait un scénar, un film génial, alors...
Dans ce film, je suis aller de joie en joie. Y'a du sang partout, et j'ai un méga-sourire là, qui veut pas partir. Bref, vous avez un montage de début pur Quentin (en clair, une histoire pas linéaire). Pusi arrive l'histoire d'O-Ren, et malgré des réserves sur le dessins (berk) l'hsitoire est trôôôôô^manga. En clair, j'attends l'hsitoire d'O-Ren en OAV (comment ça, pas prévu????) Pusi on passe à Uma qui va au Japon, et la scène dans le resto est trop drôle. Et alors la la cerise sur le sushi.... le coup des sabres!! C'est décidé, je vais faire un autel dédié à Quantin Tarantino dans ma chambre. Ce type est le seul, je dis bien le seul réal occidental à savoir faire une scène digne du ciné asiatique. Même les asiat phagocité par Hollywood perdent leur sens à hollywood, alors...

Bref, je vais arrêter là, et reprendrais après la vision du 2.
Ah, oui, et puis comme d'hab chez Quentin... la BO, pas besoin de commentaire, hein...

Alors... je pense que tu vas dire que Quentin est génial après avoir vu le deux, mais pour des raisons totalement différentes. Le premier est un exercice de style, dont le scénario peut tenir dans le titre. Simple et efficace, bien que fouillé dans le moindre détail. Le second, et bien, c'est tout l'inverse, et on se rend compte que rien n'est simple en fait (je peux pas en dire plus sans tomber dans le spoiler).

Kill Bill 2 donc est excellent aussi, bien que j'aie vu des gens qui s'y connaissaient un peu mieux que moi (facile) en cinématographie, lui reprocher une moins bonne adéquation musique/action, qui n'était pas dans cet épisode de Quentin, mais de son compagnon Rodriguez (enfin je crois, dites-moi si je boulettise). Et oui, Quentin est un monstre de connaissance, qui a vécu cloîtré dans un magasin de locations de K7 pendant des millénaires, en les dévorant toutes en long, en large et en travers.

Je ne rajouterai rien sur Tarantino ... tout le monde sait ce que j'en pense ...
Juste une petite pensée pour Chris Penn, le frère de Sean, qui a joué dans Reservoir Dogs (Nice Guy) et True Romance et qui est décédé récemment à Los Angeles.

Tadaaaaam! Vu le 2!! Kill Bill, bien sûr...
*bon heureusement que y'a pas de 3, parce que j'me vois mal construire une chapelle dédiée à Quentin dans le jardin...*

Quoique... le 2, ben, ça va... mais euh, pareil, en fait. Bon, il moins sanglant-combat, mais comme romance, ça va, hein... c'est pas Harlequin, non plus!

Que dire... j'aime la référence à Rio Bravo et dons à Alamo avec la musique du Deguello chez Budd. J'aime Elle. J'aime David Carradine, mais là, j'avais pas besoin de Quentin pour ça... Petit Scarabé me suffisait. J'aime aussi les entrainement chez Pei Mei, mais je préfère de loin Sony Chiba et les sabres. (Ouais chuis désolée, Pei Mei, c'est trop court...).

Bon, ceci dit, KB2 me fait penser à une chose... Quentin, il a décidé une bonne fois pour toute qu'une histoire, c'était jamais linéaire, c'est ça???

Bref, j'ai aimé le 2, mais comme le 1.
(Ah oui, la musique du 1 est mieux... enfin mieux, elle marque plus...)

Kusanagi a écrit:

J'aime David Carradine, mais là, j'avais pas besoin de Quentin pour ça... Petit Scarabé me suffisait.

Rhalala, petit scarabé !
Je me suis refait la saison 1 de "Kung Fu" et c'est trop génial cette série ! Bon, c'est pas du Kung Fu à la Bruce Lee mais ça reste axé sur le principe des moines.
D'ailleurs à la base, la série a été crée par Bruce Lee et pour Bruce Lee. Mais vous savez comment était l'amérique à l'époque.
David Carradine est formidable dans cette série, je ne sais pas il a une tête qui passe bien, sauf pour l'origine chinoise...euh...là ça passe pas !

Je continue. Excursion, chez Lynch... sauf que j'ai pas pris le Lynch le plus... Lynchien (quoique?)

Une Histoire vraie
David Lynch - 1999.
Le titre américain, A Straight Story, est plus évocateur...
Alvin Straitgh, 73 ans, décide, après une mauvaise chute, d'aller rendre visite à son frère Lyle, qui vient d'avoir une crise cardiaque. Les deux frère ne se parle plus depuis plus de dix ans. Alvin ne conduis plus, ne veux pas se faire conduire. Il décide donc de faire son périple avec son seul engin moteur: sa tondeuse à gazon. Cela lui prendra 6 semaines, de Laurens, Iowa à Mount Zion, Wisconsin.
Et oui, c'est inspiré d'une histoire vraie, et c'est d'ailleurs dédicacé à Alvin.

Et ce film est beau. Magnifique, poétique. On a tellement l'habitude que dans ce middleèwest américains et ses p'tits bourgades, il y aie tout et n'importe quoi qui vous mette en danger, qu'on passe une bonne partie du film à avoir peur pour ce papy têtu. Mais il ne se passe rien. Rien si ce n'est la rencontre de cette amérique profonde, aux paysages magnifique de champs de maïs, aux routes rectilignes. Rien, si ce n'est une formidable aventure humaine, un road-movie lent, élégiaque. Comme un poème sur ce Middle-West si critiqué par les américians eux-même.
Et là, Lynch nous en fait une description tellement banale, qu'elle en devient belle. On y croise des gens, des p'tits vieux qu'on croiserait pareil si on faisait le centre de la France à pied. On regarde les étoiles. On discute, on s'étonne de ce moyne de transport si original. Aussi étrange, on ne juge pas (ceci dit on est au States, ou, point positif de leur état d'esprit, on ne part pas vaincu d'avance...).
Richard Farnsworth est époustouflant dans le rôle de ce papy voyageur.
Et puis, n'oublions pas que ce film est surtout une chose. Une ode à l'amour fraternel, à l'amitié. On ne voudrait jamais quitter ce pays. Presque envie de parcourir Iowa et Wisconsin en tondeus, moi.
*Petite anecdocte: en voiture, le trajet qu'il a fait prendrait environs deux jours, si j'ai bien compris.... c'est dire la rapidité d'une tondeuse...*
Comme pour les livrres, un état de mon esprit: