Textes et petits poèmes sans prétention.

Joli et délicat comme un pétale de rose qui tomberait sur l'onde pure de l'étang d'un jardin zen...

Mici!

Cher Loeayn, quelle imagination !
Bravo ! (tu as mis longtemps à écrire ça ?) Je suis snobé !

J'ai trouvé délicieux le texte de Kusa. On sent l'inspiration japonaise et même le haïku !

Dieu-Serpent a écrit:

Cher Loeayn, quelle imagination !
Bravo ! (tu as mis longtemps à écrire ça ?) Je suis snobé !

Mouais, l'imagination, tu parles, j'ai pas inventé la poudre moi. J'ai juste collé des bouts d'histoire entre eux... c'est plus un patchwork qu'une invention. Et puis en fait, c'est une histoire qui me tenait à coeur, si je puis dire, je voulais un héros (mythologiquement parlant) méchant, alors je l'ai fait méchant par pur caprice. Je l'ai écrite en quatre soirées... je dirais huit heures en tout. Mais comme j'y pensais tout le temps, en allant à la fac, avant de me coucher, ça compte pas. Après, il a fallu que je recopie, on va rajouter deux heures.

Voilà, en gros.

En tout cas, je suis content que ça plaise, ou même que ça ne plaise pas. J'aimerais avoir quelques avis en plus, et des critiques, s'il vous plaît, démontez moi ce texte !

Un héros méchant?

C'est râté, Lo-kun.

Alors, mon avis purement technique, c'est plutôt bien écrit. Effectivement, on sent les influences des différents textes sur les Enfers (et y'a pire comme influences qu'Homère et Dante...).

Mais à la lecture, on hésite, sur ce "héros"... somme toute, un "héros" n'est que celui dont on a oublier les vices (et Dante a bien mis Ulysses au Enfers...
Ton personnage me fait penser au héros de Gladiator... qui sait ce que les aléas du Destin auraient pû faire du gladiateur Maximus...

*juste un petit reproche... un peu rapide parfois, l'enchainement des évènements... la résolution de l'énigme de Tirésias, ça a du te gaver...*

La Pythie, qui ne vient pas qu'en mangeant a écrit:

*juste un petit reproche... un peu rapide parfois, l'enchainement des évènements... la résolution de l'énigme de Tirésias, ça a du te gaver...*

Oui et non, en fait. Mais je ne voulais pas trop alourdir.

Edit : en plus, fallait laisser un peu de suspense, mais en effet, j'admets avoir très volontairement fait court sur quelques plans, parce que c'est plus violent.

...

Et voilà. Elle l'a cherché. Un quart d'heure que je l'écoute débiter ses insannités. Même pas moyen de déjeuner tranquille. Non, là, elle l'a cherché.
Elle est sympa pourtant. Une nana plutôt intelligente, joyeuse. Bon, elle a bien sa voix, un peu crispante, à monter dans les aigues pour rien, comme ça. Ou alors sa manie de prendre E. pour une idiote. PArce que E. est plutôt calme et tranquille. C'est pas non plus une petite chose. Puis c'est vrai qu'elle est gavante, l'autre, à vouloir se montrer cultivée. Si c'est pour se planter.
Non, elle l'a chercher, moi j'dis.
Attendez, je suis pas méchante non plus. Je ne le suis plus. Avant, je dégainais plus vite que mon ombre. La Lucky Luke de la remarque qui fait mouche. De l'assassinat verbal. J'aurais vécus au 18ème siècle, j'aurais été un personnage de Ridicule. Même mes amis me craignaient.
Mais c'est pas une vie, avouons-le, le règne de la terreur. Et puis, c'est fatiguant. Je me suis calmée. Maintenant, c'est simpe, je ne dis plus rien. Les gens finissent par penser que je suis plus-que gentille. Trop calme.
Ouais, calme. Comme avant la tempête. Comme avant le tsunami.
Et là, elle l'avait cherché.
Et que je déblatère sur tel ministre. Et qu'il faut voter pour unetelle parce que c'est une femme. Et que l'esprit critique, tu l'as oublié dans ton Voici, toi?
Et pusi la goutte d'eau du stupidisme... "De toute façon, faudrais une guerre mondiale".
Ben ouais, rien que ça...
Moi, "Call of Duty", ça me suffit comme expérience. Je lui ai dit.
Et ouais, les jeux video, c'est aussi de la culture.
Je lui ai dit aussi. Umberto Eco l'a dit aussi.

On était deux contre une.

J'ai fini de déjeuner tranquille.

Loeayn a écrit:

J'aimerais avoir quelques avis en plus, et des critiques, s'il vous plaît, démontez moi ce texte !

Je vaux rien en analyse, alors j'essayerais même pas de le démonter, ton texte.
Et je vois pas pourquoi je le ferai.

Bon, d'accord, j'avoue que ce genre n'est pas dans mes prédilections. Tu sais, l'hémoglobine j'apprécie pas trop même dans les textes. J'ai même arrêté au beau milieu d'un Stephen King parce que j'avais l'impression d'être sali par la lecture, alors tu vois !
Ceci dit, dans son genre, ton texte m'a semblé très bien et original.
Et je te rassure, on voit bien qu'il est méchant le héros

Posté le: Mer 5 Avr à 20:42

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Loeayn a écrit:
J'aimerais avoir quelques avis en plus, et des critiques, s'il vous plaît, démontez moi ce texte !


Je vaux rien en analyse, alors j'essayerais même pas de le démonter, ton texte.
Et je vois pas pourquoi je le ferai.

Bon, d'accord, j'avoue que ce genre n'est pas dans mes prédilections. Tu sais, l'hémoglobine j'apprécie pas trop même dans les textes. J'ai même arrêté au beau milieu d'un Stephen King parce que j'avais l'impression d'être sali par la lecture, alors tu vois !

Bah tu sais, l'hémoglobine comme tu dis, c'est out a fait dans la tradition des récits mythologiques depuis la plus haute antiquité, voir les Métamorphoses d'Ovide

Ceci dit, dans son genre, ton texte m'a semblé très bien et original.
Et je te rassure, on voit bien qu'il est méchant le héros

Ouais, c'est vrai que casser les mythes tout en gardant quand même des références solides, chapeau (rein à voir avec certaines productions modernes que je ne nommerai pas).
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Vous êtes trop gentils, mais après on va dire que c'est moi le méchant... j'ai la critique trop sèche?

Petit poème... Sans prétention, bon encore un peu noir, mais bon, faut se qu'il faut quand on se défoule ! Pareil que Loeayn, n'hésitez pas à critiquer ^^ ...

Tout en demi teinte, Areithel ... mélancolique et joli ! Bravo !

Tiens, j'ai envie de vous mettre un tout petit extrait d'un très long texte que je compte écrire. Il s'agit d'une novella fantastique à sketche. Dans cet extrait, qui n'est qu'un "instant", à peine une scène, le héros est un lycéen sorti récemment du coma et qui en garde...quelques séquelles.

Tout alla encore assez bien pour Paul tant qu’il fit jour tard et qu’il put rentrer chez lui à la clarté du soleil. Mais tout se gâta au fur et à mesure que les nuits rallongèrent et devinrent plus froides. Paul se souvint par la suite avec peine de cet horrible trajet par un soir de novembre.
Lorsqu’il était sorti à cinq heures et demie, le jour avait déjà bien décliné. Le jeune homme fut d’abord pris d’un frisson incontrôlable, puis se mit à claquer des dents, et enfin se sentit la gorge et l’estomac noué et les jambes faibles tandis qu’il se mettait en route dans l’obscurité grandissante, mal percée par la lueur étrangement faible des réverbères, à travers les rues désertes.
Rien ne se passa encore jusqu’à ce que Paul traverse un jardin public. Il suivit d’abord un chemin asphalté passant sous un berceau de verdure, et failli mourir de peur lorsqu’il eu cru voir une silhouette dans l’obscurité mais ne croisa personne. Cent fois il fut tenté de rebrousser chemin.
Il fut soulagé de parvenir à la rue, plus ou moins éclairé par les réverbères de l’avenue adjacente, qui séparait le parc en deux parties. Ensuite, après une halte, il attaqua la deuxième partie du parc.
Celle-ci, bien que plongée dans l’obscurité, était au moins à ciel ouvert. C’est pourquoi Paul pensait avoir parcouru la moitié la plus dure. Il se trompait.
Il suivait le chemin bitumé, se concentrant sur les lumières de la vile, au loin, pour éviter de jeter un coup d’œil aux haies d’arbres qui encadraient le par cet dont la Lune gibbeuse et jaune comme le souffre projetait des ombres aux formes monstrueuses. Penser aux bois lui suggérait, sans qu’il puisse dire d’où lui venait cette vision, l’image d’une silhouette de Gorgone aux cheveux de serpents louvoyant entre les arbres. Une fois, il crut entrevoir du coin de l’œil, sur sa droite, une pâle silhouette humaine, mais ne s’attarda pas à ce détail.
La ville et ses lumières étaient proches, toutes proches. Ce fut alors que Paul vit venir à lui trois formes noires courant sur leurs quatre pattes.
Trois gros chiens qui passèrent en courant prés de lui ; Mais ce qui angoissa le plus Paul, ce fut leurs cris : de petits cris de roquets effrayés, déplacés dans la gueule de ces mâtins. Paul se sentit soudain moins impatient d’arriver aux lumières de la ville.
Il y arriva néanmoins. La lumière des réverbères semblait encore plus faible, et paraissait avoir encore plus de mal à déchirer l’obscurité que dans les quartiers précédent le parc.
Soudain, Paul La vit. Elle était accroupie dans l’obscurité, à une dizaine devant, comme prête à bondir. Ses crocs luisaient dans l’ombre. Paul resta un instant tétanisé, incapable de bouger un muscle. Puis, aussi brusquement qu’elle était apparu à Paul, la Créature s’en retourna et s’en fut, au loin, dans la rue, en poussant un long cri perçant mais assourdi.

Allez, ça faisait longtemps ...
Pour ceux qui ne l'ont pas encore lu chez moi ...

waaaaah, c'est super joli

*va se mettre à la fenêtre laisser un petit rayon de soleil jouer sur son visage jusqu'au sourire*

Merci Pall !

Ici, tu aurais tout au plus pu te laisser caresser le visage par des gouttes de pluie ou un peu de vent, aujourd'hui ...

non, merci à toi sun

Quel magnifique preuve d'amour pour ta fille

Comme d'habitude, j'adore, sun

Merci !!!

Déjà commenté, j'ai dit à peu près la même chose !

Tiens il me semblait avoir posté ça dans Petits textes et poèmes sans prétentions ... je ne sais pas pourquoi ça se retrouve dans un sujet à part. Le modo en charge du sujet peut faire ça ? Merci !

Et merci Tuor !