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| Cinéma science fiction, fantastique | |
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+6Kusanagi Nanou Pandora JohnCmyers Loeayn Sangoku 10 participants | |
Auteur | Message |
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JohnCmyers Capitaine Aware du forum
Nombre de messages : 1733 Age : 43 Localisation : Un bled près de Valenciennes.... Date d'inscription : 21/03/2005
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Dim 3 Mai - 21:39 | |
| LE GOUT DU SANG - 2007l'Histoire : Une jeune et jolie jeune femme, Vivian, tente de protéger son secret tout en vivant une vie normale... Mais tout se complique lorsque la jeune femme, à moitié loup-garou, tombe amoureuse d'un humain. Vivian doit alors choisir entre l'amour qu'elle porte à sa famille et à son petit ami et sa condition de loup-garou. Choisira-t-elle le rang ou le chocolat ?Film fantastique sortit tranquillement en DVD qui surfe à vue d'œil sur Underworld et Twilight. Le goût du sang n'a comme bon point son petit côté soigné : réalisation, décors et Agnès Bruckner...
Nous sommes face à un film fantastique qui remanie le lycanthrope, ici nos créatures n'ont pas l'apparence mi-humaine mi-loup, oubliez les loups-garous que vous connaissez... Une fois transformés ils ont l'apparence d'un loup normal, rien de bien recherché : une paire de lentilles, une meute de loups dressés, tel sont les éléments de création d'un loup-garou !
Pour être dans le "move", les auteurs offre un don a nos créatures, qui bien souvent sous l'apparence humaine sont des pros du "free running" ! Le genre de sport où l'on court et saute partout... Ainsi Le goût du sang passe aisément du film fantastique à Yamakazis... Le scénario (adapté d'un roman) écrit par deux scénaristes, l'un d'eux se nomme Ehren Kruger (scénariste du pitoyable Scream 3) nous ballade en Roumanie et raconte cette relecture plus que fatigué de Roméo et Juliette, nous devons subir le mauvais Olivier Martinez et rien d'horrifique à se mettre sous la dent...
Dommage, le réalisateur soigne assez le film, les décors à tendance gothique sont plutôt beaux et la photographie relève bien le tout... Et bien sûr Agnès Bruckner déjà vu dans "Venom" et "The Woods" qui est vraiment rayonnante !http://holy-moviesblog.skyrock.com/ | |
| | | Kusanagi Senseï-Administratrice
Nombre de messages : 5083 Age : 47 Localisation : sur le wired Humeur : CHIEUSE... Date d'inscription : 25/09/2004
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Dim 3 Mai - 21:52 | |
| Rien que la jaquette, on dirait la couverture d'un roman de fantasy de gare ... pardon, de "bit-litt" Sinon un point original, le coup du loup garou en loup ... c'est une des version du mythe en fait. C'est surtout celle reprise par Pratchett pour ses loups-garou (mais Angua n'a rien d'une Juliette ... bonb, Carotte rien de Roméo non plus ^^) | |
| | | Pandora Vampiro-Jedi
Nombre de messages : 3225 Age : 43 Localisation : Dans la pièce au sommet de la Tour Sombre Humeur : Attend l'Illumination Date d'inscription : 26/09/2004
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Lun 4 Mai - 19:38 | |
| Oh, j'en ai entendu parler sur un blog de ce film (je viens de tilter parce qu'il y a Hugh Dancy dedans... peut-être chez Filipa?) justement parce qu'il est adapté d'un bouquin - mais plus vieux que le phénomène *bitt-lit* il me semble (je sais pas si c'est pas un livre jeunesse en plus... faudrait retrouver le billet) | |
| | | JohnCmyers Capitaine Aware du forum
Nombre de messages : 1733 Age : 43 Localisation : Un bled près de Valenciennes.... Date d'inscription : 21/03/2005
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Sam 13 Juin - 0:08 | |
| L'HOMME QUI RETRECIT - 1957l'Histoire : Lors d’un voyage en bateau, Scott Carey est plongé dans un brouillard radioactif et subit d’étranges transformations, jusqu’à voir sa taille réduite à quelques centimètres. Soudain, des situations de la vie quotidienne se transforment en cauchemars : un chat joueur ou une araignée deviennent des monstres sanguinaires qui peuvent vous tuer à chaque instant. Carey doit alors mettre à l’épreuve son courage et son intelligence pour survivre dans ce monde devenu hostile… Un pur classique des années 50 réalisé par Jack Arnold qui prouve une fois de plus son grand talent après La créature du lac noir et Tarantula… L’auteur du roman Richard Matheson rédige ici le scénario d’après son œuvre… On ne pouvait avoir mieux !
Revoir ce film aujourd’hui reste un grand moment, il n’a pas pris une ride. La tendance du genre à cette époque étaient de dénoncer les méfaits du nucléaire et ses conséquences : Des monstres attaquent la ville, Tarantula et j’en passe nous proposaient les effets de la radioactivité sur les insectes (et arachnides...) en les transformant en bêtes géantes venant piétiner et chambouler la paisible vie des humains… L’être humain devenant ainsi petites proies de ces dit "monstres" ! L’homme qui rétrécit inverse la chose et renvoi la conséquence de la radioactivité sur l’homme et une nouvelle fois, ces petites bêtes sont énormes.
Jack Arnold fait ici preuve d’une grande maîtrise avec une mise en scène qui épouse parfaitement les décors : c’est simple l’illusion est parfaite. Au fur et à mesure que le film avance, que le personnage de Scott Carey rétrécit, il réussit à gérer la disproportion des objets. Appuyé par une brillante réalisation qui nous plonge littéralement au cœur de l’action, le film doit aussi sa richesse au scénario intelligent, qui passe aisément par plusieurs phases : la découverte du rétrécissement anormal, l’anomalie dévoilée au monde et la solitude de l’homme dans un nouveau monde "hostile". De ces différentes phases, l’auteur donne une grande profondeur au personnage, la dernière partie nous positionne en tête à tête avec Scott Carey, luttant en terre redevenu inconnu (la cave), luttant pour survivre, se nourrir, luttant face à l’araignée garantissant des moments de tension saisissants. Les objets les plus banals deviendront les grands atouts. Sans aucune téléportation Richard Matheson propose une autre dimension et termine sur une belle réflexion !
Une belle et grande réussite.http://holy-moviesblog.skyrock.com/ | |
| | | Nanou Nenupharo-jedi
Nombre de messages : 5219 Age : 40 Localisation : Lyon, France, Terre, Système Solaire... Humeur : Rude and not Ginger... Date d'inscription : 26/09/2004
| | | | JohnCmyers Capitaine Aware du forum
Nombre de messages : 1733 Age : 43 Localisation : Un bled près de Valenciennes.... Date d'inscription : 21/03/2005
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Sam 13 Juin - 15:03 | |
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| | | Nanou Nenupharo-jedi
Nombre de messages : 5219 Age : 40 Localisation : Lyon, France, Terre, Système Solaire... Humeur : Rude and not Ginger... Date d'inscription : 26/09/2004
| | | | JohnCmyers Capitaine Aware du forum
Nombre de messages : 1733 Age : 43 Localisation : Un bled près de Valenciennes.... Date d'inscription : 21/03/2005
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Sam 11 Juil - 17:27 | |
| TWILIGHT - Chapitre 1 : Fascination - 2008 L’histoire : Isabella Swan, 17 ans, déménage à Forks, petite ville pluvieuse dans l’Etat de Washington, pour vivre avec son père. Elle s’attend à ce que sa nouvelle vie soit aussi ennuyeuse que la ville elle-même. Or, au lycée, elle est terriblement intriguée par le comportement d’une étrange fratrie, deux filles et trois garçons. Isabella tombe follement amoureuse de l’un deux, Edward Cullen. Une relation sensuelle et dangereuse commence alors entre les deux jeunes gens : Lorsque Isabella comprend que Edward est un vampire, il est déjà trop tard… Pas toujours évident de donner son avis sur un film adapté d’un roman (une future saga), les lecteurs ne peuvent s’empêcher de faire la comparaison, ce qui est bien normal ! Dans mon cas, je vais donner mon avis simplement sur le film, je n’ai pas lu le livre (oui, pour faire simple, je ne lis jamais de roman !)
Depuis sa sortie en début d‘année j’en ai lu et entendu des critiques, bien souvent j’étais réticent pour voir ce film, sans parler tu tapage médiatique et les cris hystériques qui entourent ses beaux acteurs !! Twilight reste dans l’ensemble un film agréable. Un premier chapitre, celui de l’exposition qui réussit à captiver le spectateur : l’univers, ses personnages, l’histoire… Il ne m’a pas fallu longtemps pour entrer dans ce monde intriguant.
L’histoire reste assez ordinaire et déjà vu dans le monde joyeux de l’adolescence, une nouvelle variante de Roméo et Juliette cette fois à la sauce fantastique. L’auteur du roman Stephenie Meyer bouleverse à son tour les codes du vampire, élément qui en plus de la réalisation me dérange un peu avec Twilight, difficile d’admettre qu’un vampire puisse vivre à la lumière du jour (je reste du côté Bram Stoker), quant à la réalisation, qui fonctionne bien dans les précédents bons films de Miss Hardwicke ("Thirteen", "Les seigneurs de Dogtown" : films qui tourne aussi autour du monde adolescent) où sa mise scène collait parfaitement au réalisme de son sujet, mais ici avec une touche de fantastique, j’aurais préféré une mise en scène plus posée !!
Dans cette manière pas toujours juste de moderniser le genre, certaines choses viennent combler ces détails qui "dérangent" : on appréciera le déroulement de l’histoire, l’arrivé d’Isabella dans sa nouvelle ville, son nouveau lycée où finalement tout ce passe bien dans le commencement de sa nouvelle vie (au départ du moins), ici pas de clichés de la Star du lycée, du sportif ou de la cheerleader… Catherine Hardwicke a su tirer profit des décors et de l’ambiance, l’ambiance grisâtre, humide et sombre décrit dans l’histoire est bien rendu. Le casting parvient facilement à séduire (qui en doutait encore ), la jolie Kristen Stewart, nature et simple reste convaincante, pour Robert Pattinson je laisserai la parole aux filles… Je mettrais un bémol sur les méchants de l’histoire… Peu inquiétant !
De Twilight on retient plus son côté romantique et atmosphérique, le film offre au final peu d’action et aucun frisson. Mais ce 1er chapitre captive et un certain charme opère. Je ne peux qu’espérer que les autres chapitres soient meilleurs ! http://holy-moviesblog.skyrock.com/ | |
| | | Kusanagi Senseï-Administratrice
Nombre de messages : 5083 Age : 47 Localisation : sur le wired Humeur : CHIEUSE... Date d'inscription : 25/09/2004
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Sam 11 Juil - 18:15 | |
| C'est intéressant, ton avis ... un avis neutre... *Oui, j'ai pas lu le livre non plus, mais le mien n'est pas neutre ...* Mais sinon, les vampires ça brillent pas au soleil!!! Les méchants font pas peur (quand ils arrivent, c'est limite si y'a pas l'étiquette ..."bouh, méchants inside!!")... Et euh, pour le reste ... | |
| | | JohnCmyers Capitaine Aware du forum
Nombre de messages : 1733 Age : 43 Localisation : Un bled près de Valenciennes.... Date d'inscription : 21/03/2005
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Ven 11 Sep - 21:44 | |
| UNBORN - 2009
l'Histoire : Casey Bell n'a jamais pardonné à sa mère de l'avoir abandonnée enfant. Mais quand des événements inexplicables commencent à se produire autours d'elle, elle comprend petit à petit la raison de cet abandon. Hantée par des cauchemars incessants, et traquée par un fantôme sans merci quand elle ne dort pas, son salut viendra de Sendak, un spécialiste du surnaturel, seul apte à mettre fin à son calvaire. Avec l'aide de Sendak, Casey découvre l'origine du mal dont est victime sa famille et qui remonte à l'Allemagne nazie - une créature capable d'habiter corps et objets et que chaque possession rend plus fort. Pour survivre à cette malédiction, Casey va devoir aller fermer une porte dans l'au-delà, une porte ouverte par un être qui n'a jamais vu le jour...
Qu'a-t'il a offrir de beau ce film, à part son affiche ?!! Film de David S Goyer, capable du bon comme du moins bon, après avoir rendu invisible Justin Chatwin (triste Sangoku...) dans Invisible (que je n'ai pas vu), il va dans le genre cette fois malmener la jolie Odette Yustman dans une histoire qui utilise des ficelles bien usées !!
On retrouve dans Unborn tout ce qui a déjà été vu dans les films de fantômes asiatiques et leur remakes US (ça va de soit...), notre héroïne sera témoin de phénomènes étranges (elle et personne d'autre), seule avec son joli popotin elle verra des bizarreries dans son miroir, des insectes pas très bienvenues, un gamin assez inquiétant... Bref tout les ingrédients du genre qui vont l'obligés à mener une enquête, etc...
David S Goyer fait timidement sursauter son spectateur, inclus des éléments de possession (non, l'Exorciste n'est pas encore surpassé !) et ne surprend personne avec Unborn. Néanmoins les FX sont réussis tout comme la photographie !http://holy-moviesblog.skyrock.com/ | |
| | | JohnCmyers Capitaine Aware du forum
Nombre de messages : 1733 Age : 43 Localisation : Un bled près de Valenciennes.... Date d'inscription : 21/03/2005
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Mer 30 Sep - 21:51 | |
| LES LARMES DE LA MALEDICTION - 1961l'Histoire : Le retour d'Amélia dans l'austère manoir familial est une aubaine pour sa tante Selma. Dernière descendante de La Pleureuse, puissante sorcière jadis torturée à mort, Amélia a le pouvoir de la ressusciter le jour de son 25ème anniversaire. Selma qui attend ce jour depuis tant d'années est prête à tout pour sacrifier sa nièce sur l'autel et acquérir les terribles pouvoirs de la Pleureuse. Aidée de son dévoué serviteur Juan, Selma la maléfique ne reculera devant rien...Voilà une belle découverte du cinéma mexicain. Années 60, débute l'Age d'Or du fantastique gothique (Roger Corman démarre son cycle d'adaptation d'Edgar Allan Poe, Mario Bava, la Hammer, etc...) et certains réalisateurs du pays vont suivrent ces pas...
Les larmes de la malédiction est grandement influencé par le chef d'œuvre de Mario Bava Le masque du démon, ici le scénariste va s'inspirer d'une légende locale : La Pleureuse et suivre les codes du genre. Tout comme son modèle "Le masque du démon", Rafael Beladon propose une intro qui interpelle (sans toutefois atteindre l'intensité du film de Bava), nous pouvons y voir Selma et ses chiens au loin (telle Babara Steele découvrant des invités surprises dans sa cour) observant un massacre, une Selma inquiétante aux orbites vides (on notera déjà une certaine qualité au maquillage). Une fois le générique passé, nous suivrons donc Amélia en compagnie de son mari, tout deux bien partis pour de pénibles moments...
Rafael Beladon fait preuve de maîtrise, sans toutefois égalé ses modèles il réussit à créer une atmosphère inquiétante et sombre, il parvient à captiver le spectateur dans son quasi unique lieu d'action : le Manoir ! Sur un assez bon rythme, l'histoire offre de bons moments et les quelques séquences horrifiques font leur effet (l'attaque des molosses, l'apparition du mari à l'apparence très Freak...), séquences appuyés par d'honorables trucages, certes les décompositions de visage reste du déjà vu, mais il n'empêche que les effets soient réussis : apparition dans le miroir, maquillages... Ce qui m'amène au final, au 12 coups de minuit (le 25è anniversaire d'Amélia), où Beladon met en scène un moment de tension efficace où il illustre la cloche dans cet acte final. Le 12è coup de l'imposante cloche sonne l'heure de la décomposition du manoir (cette fois) et l'heure où nos victimes affrontent le Mal sous une pluie de débris...
Les larmes de la malédiction reste une petite perle du cinéma bis mexicain (et j'ai l'impression qu'il en a bien à offrir !!), sans toutefois innover Rafael Beladon se présente ici en amateur du genre, mettant en scène une légende en suivant les fidèles codes de l'épouvante gothique : brume, Manoir, revenant et un charmant noir et blanc..
Une belle découverte, les amateurs apprécieront. http://holy-moviesblog.skyrock.com/ | |
| | | Sangoku Gardien de la citadelle
Nombre de messages : 821 Age : 43 Localisation : B-4 (à 1000 km de Satan City) Humeur : Saiyajin Senshitachi Date d'inscription : 20/01/2005
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Sam 21 Nov - 21:14 | |
| 2012Ce film a été réalisé par Roland Emmerich ( Joey, Le Jour d'Après, Independance Day..) avec John Cusack ( Identity, Chambre 1408...), Chiwetel Ejiofor et Amanda Peet ( Identity...). RESUME : Le calendrier Maya prédit qu'en 2012, la fin de l'humanité surviendra par le biais d'un alignement de planète et du soleil. Les scientifiques étudient ce phénomène qui déréglera le noyau de notre bonne vieille Terre. Et par la même occasion, un déréglement climatique extrême. Tout va être mis en oeuvre pour éviter cette catastrophe. Déjà, en premier lieu, ce film est d'une niaiserie abérrante ! Je sais, c'est pas constructif dès le début mais l'impression que j'ai eu face au film a été de me dire quel est l'intérêt de faire ce film ? Roland Emmerich, c'est quand même Stargate (Génial !), Godzilla (Mouais !), Independance Day (Ca peut aller !) ou encore Le Jour D'après (que j'ai bien aimé) ! 2012, c'est...tout réuni en un seul bloc donc du réchauffé, du gigantissime qui en devient absurde, de l'humour quasi drôle et surtout une émotion où on a du mal à s'émouvoir. Quand j'entends les avis dire "C'est du grand art..." "C'est un bon film catastrophe..." etc, j'ai envie de dire "Peut-être mais ça n'a rien inventé du tout !". Parlons du film en lui-même, les scènes de catastrophes sont superbes, bien réussi mais elles arrivent vite et se finissent aussi sec. Rien que le tremblement de terre du début me parait bien vite expédié. Tout s'écroule direct, on ne voit aucune personne courir, tomber des bâtiment comme si c'était déjà par terre avant d'arriver. Bon, la scène s'y prête un peu mal avec la course poursuite entre la limousine et le tremblement de terre. Oui, oui, vous avez bien entendu ! John Cusack est poursuivi par un tremblement de terre lui faisant tomber des voitures, des ponts (qui raclent la limousine de justesse) et j'en passe. Et le pire, c'est qu'il est tout seul à s'enfuir, on cherche les gens autour de lui. Il n'y a jamais personne dans les environs. Dans le Jour d'Après, on avait une tension qui s'installait au fur et à mesure du film, avec des catastrophes qui s'enchaînaient efficacement dans un laps de temps d'explications. Dans 2012, on vous le sert tout de suite sans préavis puis on passe à autre chose. John Cusack et sa famille passent leur temps à fuir les catastrophes. Après le tremblement de terre qu'il a évité de justesse, c'est au tour des volcans et autres noyau terrestre cracheur de boule de feu de faire des siennes. Et bien, Roland Emmerich a le mérite de nous resservir encore une course poursuite, cette fois-ci en camping car, du héros contre les boules de feu. Apparemment, le héros a la malédiction "catastrophique", son horoscope devait pas être au top ce jour là. Et puis après, le film se laisse regarder et on voit qu'il dérive de plus en plus vers un océan lointain jusqu'à ce que l'on perde de vue l'objectif du film. C'est tellement catastrophique que ça en devient absurde. Le mot Blockbuster a été inventé pour ce film. Ca coure (tout seul), ça explose, ça immerge, c'est sympa à ce niveau mais le reste est sans intérêt. La mise en scène sent le roussi, le scénario partait d'un bon sentiment mais mal exploité (ou trop), les catastrophes ne sont catastrophiques que pour le héros, la musique j'ai même pas fait attention et la réflexion "fin du monde" est vite oubliée. "Ouah, Sangoku ! Qu'as tu aimé dans ce film ?". Ben, pas grand chose mis à part certaines photographies sympathiques et puis...euh...c'est tout, je crois ! Je pense que Emmerich a usité trop du "catastrophe". Pour oublier Le Jour d'Après avec son inondation, l'explosion dans Independance Day qui ravage les rues, la grosse créature dans Godzilla, Emmerich devait bien s'accrocher pour nous redonner un visuel nouveau et en même temps spectaculaire. Sur ce film, il a raté le coup de théâtre qui devait nous en mettre plein les yeux. Ah, et puis beaucoup de clin d'oeil aux actualités récentes. Surtout la fin. Si vous lisez Science et vie (d'ailleurs tout le monde en a entendu parler), la fin vous fera rigoler parce que là c'est quand même gros comme une maison. Je n'ai pas envie de vous dire d'aller le voir, loin de là ! Parce que pour moi, c'est gratuit le cinéma donc...j'ai pas perdu grand chose juste du temps. Cinéma gratuit ? Oui, oui il y a des privilégiés ! | |
| | | Nanou Nenupharo-jedi
Nombre de messages : 5219 Age : 40 Localisation : Lyon, France, Terre, Système Solaire... Humeur : Rude and not Ginger... Date d'inscription : 26/09/2004
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Dim 22 Nov - 12:48 | |
| popo Sangoku, je l'ai vu aussi et je comprend ton avis... moi j'ai bien aimé
déjà parce que dès le début on se sent rend compte que finalement c'est pas réaliste du tout (et moi j'y allais pas dans l'état d'esprit de voir un docu-fiction XD), et donc une fois qu'on a accepté ça on se laisse divertir par les supers effets de catastrophes démesurés. je sais pas toi, mais le passage dans le petit avion dans le précipice, où le métro est propulsé au-dessus de lui, j'étais morte de rire
après c'est sur que un film américain, sans morale américaine ça existe pas, alors il faut faire passer tous les messages de paix et amour entre les peulpes à travers 2 personnages. ça m'a bien faire rire de voir le beau-père crevé, la fille blonde se noyée (l'eau monte même dans les autres pièces...), le russe aussi (genre on va s'attendrir sur ça ?)
après je sais pas si tu as vu l'émission C'est dans l'air sur la 5, c'était cette semaine je crois, où le thème c'était justement 2012 ce qui est vrai, ce qui est faux etc... où c'était clairement expliqué que ce film n'était en rien réaliste sur des catastrophes naturelles qui pourraient se produire, enfin c'était vachement intéressant !
et j'aimerais bien savoir ce qui est dis dans Science et Vie c'est pas gentil de pas nous le dire XD | |
| | | Sangoku Gardien de la citadelle
Nombre de messages : 821 Age : 43 Localisation : B-4 (à 1000 km de Satan City) Humeur : Saiyajin Senshitachi Date d'inscription : 20/01/2005
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Dim 22 Nov - 13:28 | |
| Je suis d'accord avec le fait que le film n'a rien de réaliste mais il y a quand même une limite. J'ai bien aimé Le Jour d'Après, qui était beaucoup mieux mis en scène, beaucoup plus spectaculaire sans en faire des énormités. En fait, dans Science et Vie (aux informations aussi) il y a avait un article sur le fait que l'Homme serait apparu en Afrique. Et dans le film, le dernier continent habitable c'est...l'Afrique ! Admirablement bien trouvé mais le plus hilarant c'est que la terre est inondé et l'image de fin nous montre une Terre filmé de l'espace avec un seul continent ressemblant étrangement à La Pangée. Bon, il a le droit d'utiliser des informations actuelles mais après m'avoir donné un film de cet acabit, je me dis qu'il l'aura fait jusqu'au bout. Je ressent le film comme une farce. Pourtant, j'adore ce type de film, j'aime bien me poser, pas trop réfléchir mais au moins que l'ensemble du film est une cohérence. C'est clair que le film fait sourire sur certaines situations. | |
| | | Kusanagi Senseï-Administratrice
Nombre de messages : 5083 Age : 47 Localisation : sur le wired Humeur : CHIEUSE... Date d'inscription : 25/09/2004
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Dim 22 Nov - 17:13 | |
| Rhôô, Sangoku, ça c'est de l'avis ^^ (comment ça, le ciné gratuit ?! ) N'empêche, 'jai quand même envie de le voir, parce que bon, j'aime bien les catastrophes (yeah!) et juste aussi pour savoir si je vais faire un post "mouais, euh..." ou "Yeah, tout détruit!!" Sinon, c'est ça la grande nouvelle de Science et vie... ça fait longtemps qu'on le sait ça non, que l'homme est apparu en Afrique? | |
| | | Sangoku Gardien de la citadelle
Nombre de messages : 821 Age : 43 Localisation : B-4 (à 1000 km de Satan City) Humeur : Saiyajin Senshitachi Date d'inscription : 20/01/2005
| Sujet: Re: Cinéma science fiction, fantastique Lun 7 Déc - 20:52 | |
| Le Jour Où La Terre S'arrêta Un film réalisé par Scott Derickson ( l'Exorcisme d'Emily Rose) en 2008 avec Keanu Reeves et Jennifer Connelly. RESUME : Une sphère atterrit en plein Central Park et une chose en sort. On ne sait rien sur cette être venu d'ailleurs sinon qu'il a une mission. Mais laquelle ? Encore un film de fin du monde ? Mais celui ci traite différemment la chose. Il y a une empreinte écologique derrière cette destruction. Scott Derrickson signe un film assez tranquille dans l'ensemble avec quelques scènes de bataille lorsque la Sentinelle s'active. D'ailleurs, les scènes de la Sentinelle sont très sympathiques. Le début du film est assez particulier parce que l'on ne sait pas grand chose sur cette sphère et sur cet être qui se transforme petit à petit en humain. Et sa mission ? En fait, c'est assez confus sur l'objectif même si on sait ce qu'il va advenir. Cependant, la fin est déjà envisageable et n'est pas très originale. Derrickson ne s'enquiquine pas sur du complexe, c'est lent par moment puis quand vient la Sentinelle cela devient intéressant. Le reste sert à combler certaines lenteurs. Pour ce genre de film, l'action reste primordiale mais comme je l'ai dit, le film est différent de ce qui s'est fait avant. On traite le genre plus subtilement, de l'humanité sur terre et de la relation qu'elle entretient avec leur planète. Seule la fin m'a paru trop simple, et peut être trop expédié. Mais ça reste un film à voir ! | |
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