Nouvelles fantasyennes - cycle des Heures

18h00, un soir - Lliliel

Lliliel leva la tête de son écritoire. Le soleil printannier jouait au travers des branches de cerisiers. Elle aimait bien cette période de l’année, et demain, on irait sous les cerisiers du parc, faire Hanami. En attendant, la somme de devoirs donnés par son prof ne l’enchantait guère… pfff, Shin-san s’y entendait pour lui pourrir les vacances. Elle entendait Sakura et Ashigumaru jouer dans le jardin… Quelle poisse !

La voix de Tomoe retentit alors « Lliliel ! Mayu pour toi ». Elle s’étira, posa son stylo sur sa blanche copie, sorti sur le palier, et descendit les escaliers d’un élégant mouvement sur la rambarde !
« Moshi-moshi ! Tu sais que j’ai un portable… pour demain ? Ok, j’y penserais…. Nan, j’tentais de résoudre l’exo de math, là… ouais, même pour moi il est dur ! T’as vu la somme de devoir qu’il nous file ce tortionnaire !! Bon, ouki, allez, à demain ! Promis ! »

Elle raccrocha, et se retourna vers Tomoe, qui sortait du salon.
« Faudra pas que j’oublie le DVD d’Akira pour Mayu, demain. »

Elle décida alors de faire une pause. Elle se rendit sur la terrasse du jardin, s’assit contre un des minces piliers de bois, et regarda Sakura et Ashi-chan jouer ensemble. Le soleil jouait au travers des pétales de cerisiers. Ceux que le vent emportait voletaient mollement autour d’elle. Elle ferma les yeux. Le son des rires la berçait… elle se souvenait.

Elle se souvenait des rire d’avant. Elle se souvenait des cheveux blonds de son père auxquels elle s’accrochait, quand il l’emmenait sur ses épaules. Elle se souvenait du rire de son père, de celui de sa mère. De leur regard, de leur amour. Et comme toujours, elle finissait par se souvenir…
Se souvenir de cette pluie qui tombait, il y a neuf ans. Se souvenir de la sirène de la police, de l’agent, du silence de sa mère. De la pluie qui tombait. De la fin. La fin des cheveux de son père. Se souvenir de la voix de l’équipier de son père, la voix ? Non quand il l’a serré dans ses bras, sans pleurer…Se souvenir du bois, de la cérémonie, de la main de sa mère dans la sienne, des voix autour d’elle, de cet ombre quelle sentait l’épiant, elle, alors qu’elle assistait à l’enterrement de son père, dans le Bois de Elfes, sous les cerisiers, les mallornes. La voix des ses copains policiers. Pourquoi, pourquoi un type avait tué son père, l’enquête qu’il menait, les triades chinoises… non, pas seulement elles.
Puis la vie à la maison. Sa mère, qui ne viavait plus, presque plus. Seulement pour elle. La rue. Oui, la rue, pour trouver, pour chercher l’Ombre. La haine, la baston. Puis la rencontre, avec Jane, avec la salle. Toujours garder la tête hors de l’eau, pour papa ! Faire semblant d’être la petite fille modèle, la gentille petite elfe. Dur, trop dur. Et toujours chercher ! Les chercher. Puis quatre ans plus tard, au collège, avec la rue, avec les tests, avec les recherches en retrouver. Utiliser les Gardiens. Mickaël, qui veut m’entraîner.
La pluie, encore. Même ce jour là… le terrain vague, le contact de l’arme dans la main. La gachette, la presser ? Non… la main sur la sienne, le regard de Mickaël. Pas encore, pas maintenant. Devenir plus forte, oui !
Devenir une Gardienne. Tomoe et Soji-San… vivre chez eux. Rassurer maman, laisser partir maman chez elle. Rester à Fantasya, pour l’entraînement, vivre, enfin ! Le soleil, enfin… depuis cinq ans. Être enfin une Gardienne.

« Tu rêves ou tu pleure ? »
La voix de Sakura brisa le cercle des souvenirs. Lliliel sourit à sa « sœur ».
« Non, mon ange… je vis ! »

Je lis... (avec un plaisir non dissimulé)

fautes corrigées, récit approuvé... encore, plus ! je veux que ça avance !

P.S. on te reconnait bien là fascinée par la dévotion des japonais qui prient les kamis avant d'aller à l'école.

Marchi pour les fautes (mais t'es pas obligé de le signaler... ), j'me relis jamais avant de poster...

En fait, Mayu n'est pas uniquement japonais... j'vois pas ou t'as vu des kami, là??? Quand j'dis qu'il salue des fées... ben il salue des fées. *les kami, c'est le suivant...*

Encore une courte nouvelle...

Legolas

Le vent secouait doucement les feuilles du mallorn. Perché sur sa branche, Leg avait une vue imprenable sur la cour du Temple. Yosh-san, balayait paresseusement la cour. Les pétales et les pollens des fleurs teintaient l’atmosphère de la ville d’un nuage pastel. Au loin, les tours ultramodernes du Quartier Syntronique brillaient dans le soleil du soir. Leg ne se sentait pas à l’aise dans ce quartier, comme souvent les Elfes Sylvains. La Tour Blanche du Palais Scintillait, comme toujours, les vols de dragons traversant l’air doux de la capitale. Il décida de rentrer. Sa tante finirait son service tôt aujourd’hui, il était temps de rejoindre ses pénates.

Yume grimpait silencieusement le chemin menant du temple au mallorn. Leg sauta prestement et souplement en bas de sa branche. A dix-sept ans, il dépassait son maitre d’une bonne tête, et Yume-sama n’était pas petite pour une japonaise. Elle le fixa de son regard noir comme une vrille.
« Fini de méditer, Leg-chan ?
- Oui Sensaï ! Je dois rentrer plus tôt ce soir, ma tante m’attend sûrement pour manger. J’apprécie que vous me laissiez profiter de l’Arbre Sacré ainsi, Sensaï, je vous en remercie grandement, finis-t-il sur un léger salut.
Yume sourit. Legolas possédait le calme, la conscience et la patience d’un grand sage, déjà ! Elle en était devenue « Maître » par un pur hasard. Ses pouvoirs s’étaient révélés être proche des siens, et même si les Elfes étaient sensibles aux esprits, l’ultra-sensibilité qu’il possédait en ferait un shaman de tout premier plan. Elle lui souhaita le bonsoir, et s’assis sous l’arbre pour commencer ses méditations vespérales.

Leg dévala prestement le chemin, traversa la cour du Temple, saluant Yoïchi au passage, descendit les escaliers, et passant sous le portique se retrouva au contact de la ville. Il prit d’un pas alerte l’enfilade de rues calmes et paisibles reliant le Quartier-Monde d’E au Vieux Quartier où il résidait chez sa tante. Cela faisait plus d’un an désormais qu’il était parti de sa Ville-forêt, capitale des Galadrhim de Fäeria, pour poursuivre ses études au lycée de Fantasya, où il apprenait à maîtriser ses pouvoirs. Un an en ville déjà… heureusement que les quartiers où il vivait étaient relativement remplis d’espace vert. Comment aurait-il résisté, sinon ? Il sifflotait doucement une vieille ballade elfique. Sa tante Zelda servait au régiment des chevaliers-dragons. Elle dirigeait un groupe de dragonniers, chargés de la surveillance active des airs de Fäeria. Il aimait bien parfois rendre visite à Phoebus, son magnifique dragon doré. Et les horaires de sa tante le laissaient relativement libre de ses journées, en dehors du lycée.

Il entra dans l’appartement, les papilles misent en émoi par l’odeur délicieuse de la cuisine. Il échangea un bref salut avec sa tante, leur deux front se touchant, salut emprunt d’énormément d’affection. Puis, il pris les couverts, prépara la table.

Kusa se remettrait à la plume? Ben moi aussi, alors !

(I like to move it, move it!!! You like to ... MOVE IT !!!!!!)

Move your pens guys ! Move them on wide blank papers !

(Au fait, je ferai ce doc word avec tous les textes de citadelle, si vous êtes ok ! histoire de publier ça à la fnac, hein, marina?)

Loeayn a écrit:

Kusa se remettrait à la plume? Ben moi aussi, alors !

(I like to move it, move it!!! You like to ... MOVE IT !!!!!!)

Move your pens guys ! Move them on wide blank papers !

(Au fait, je ferai ce doc word avec tous les textes de citadelle, si vous êtes ok ! histoire de publier ça à la fnac, hein, marina?)

Ah oui, Kusa, qui s'emmerde un peu en pré-vacance (plus rien à réviser... ça fait drôle!) se remet doucement à écrire. Doucement, hein, parce qu'avec le retard accumulé, elle a 3 idées par nanoseconde, et une flemme pas possible...

C'est ok pour la Fnac, si tu veux t'en charger! (J'allais justement reparler de tout ça!)