SCHISME

Invité

Et ben voui, voilà, bien fait... Je comprends rien à ce foutoir, alors je me désolidarise du Temple et je crée ma p'tite Eglise, ma chapelle plutôt, sous els combles, comme au temps des premiers chrétiens.
Na!
Et pis ici, comme mon écart est anecdotique, j'invite tous les déçus, els blamés et les raleurs... à y venir poser des anecdotes.
Pas de règles, gros mots autorisés (conseillés!), et tutti quanti.
Voilà. C'est tout.
Maintenant je cache la porte, parce que ici c'est pas un hall de gare.
N.

Invité

Et hop, une tite histoire déviante pour commencer :

LE REMPLACEMENT DU MÉRIDIEN DE GREENWICH
(D'après un article paru en 1907)
Périodiquement, on agite la question d'unifier le méridien, et cela ne serait pas un mal, surtout pour les navigateurs. Mais il y a un hic. Les Anglais veulent conserver le leur, celui de Greenwich, qui retarde de neuf minutes et vingt et une secondes sur le nôtre. Ils ont de bonnes raisons pour y tenir. La majeure partie des cartes employées aujourd'hui dans la marine mondiale, sont des cartes anglaises.

De notre côté, nous voudrions que ce fût le méridien de Paris qui eût gain de cause. Nos raisons ne sont pas moins bonnes. C'est la France qui a innové cette mesure de l'arc du méridien terrestre, c'est l'Académie française qui a envoyé des savants à travers le globe (jusqu'en Laponie) pour établir cette réglementation, et c'est enfin la France qui a dressé les premières et les meilleures cartes, sans compter que ces premiers travaux ont été bien plus coûteux que ceux qui ont suivi, et que, bien entendu, c'est la France qui a payé.

Mais est-il bien politique, à l'heure où beaucoup de nos propres géographes se servent du méridien de Greenwich, et où nous voudrions voir notre système métrique adopté par l'Angleterre, de refuser son méridien ? Nous ne le pensons pas, et ils avaient été bien inspirés, nos députés, lorsqu'en 1897, ils demandaient à ce qu'on adoptât le méridien de nos voisins. Mais c'était, à cette époque, une tare que de faire la moindre concession à l'Angleterre, qui, de son côté, avouons-le, ne nous faisait pas très bonne figure, non plus. D'autant plus que, depuis 1885, le méridien de Greenwich avait été reconnu - par une convention régulière - méridien international.

A cette époque, toujours, la Société astronomique de France avait défendu notre vieux méridien français, avec des avocats comme MM. Janssen et Oppert, de l'Institut ; Capari, ingénieur hydrographe, et d'autres personnages de qualité... scientifique. « La Société astronomique de France, considérant qu'au congrès de Washington, la proposition du méridien de Béring (il devait traverser Venise, Rome et coupait l'Afrique par le milieu), qui avait un caractère éminemment géographique, impersonnel et d'ordre universel, n'a pas été adoptée, ne juge pas à propos d'en adopter un qui n'a, à aucun degré, le caractère auquel la France est toujours restée fidèle dans les réformes dont elle a pris l'initiative... »

Cette bisbille de méridiens est d'autant plus regrettable, qu'en même temps serait résolue la question de l'unification de l'heure. Mais c'est toujours la difficulté pareille qui se dresse dans les unifications, même celle des langues. Quel méridien adopter sans froisser les chauvinismes toujours en éveil ; il y en a plusieurs en usage : celui de l'île de Fer, d'abord, - Ab Jove principium - Cadix, Vienne, Poulkow, Washington, Oudjeïn, Greenwich, Paris, peut-être d'autres que nous ignorons.
Notre seul avantage est que nous pouvons arguer de notre antériorité. Mais encore une fois, cet argument serait-il bien politique ? Vers 1895, on avait proposé, dans la louable intention de mettre tout le monde d'accord, d'adopter le méridien de Jérusalem, de même qu'on demanda d'adopter le latin comme langue universelle. Mais si cette langue rencontre peu d'adversaires, attendu que la majorité du monde intellectuel la parle, le méridien de Jérusalem n'eût contenté que les catholiques. Aussi, fallut-il renoncer à cette fantaisiste proposition.

Méridienne de Perpignan
Le méridien ne date pourtant pas d'aujourd'hui, puisque si nous en croyons nos lectures, le calife Haroun-al-Raschid, le héros des « Mille et une Nuits », eut le premier l'idée de faire mesurer la grandeur exacte de la terre, tentative qui ne réussit pas, puisqu'on croyait la terre beaucoup plus petite qu'elle ne l'était réellement (on ignorait alors l'Amérique et l'Océanie). On remit la question sur le tapis sous Louis XIII et Louis XIV, et c'est alors que brille cette constellation d'astronomes italiens qui forment un des plus beaux fleurons de la science française : les Cassini.

A côté de ces noms illustres, il nous faut inscrire ceux des Méchain, des Delambre, des Legendre qui établirent précisément les différences de longitude entre les méridiens de Paris et de Greenwich, et celui d'Arago, qui, sur la recommandation de Monge, accompagna Biot, collabora en 1806 avec Chaix et Rodriguez à l'achèvement des travaux de mensuration terrestre depuis Dunkerque jusqu'aux îles Baléares. Il nous faut ajouter aussi le nom du capitaine Périer qui, en 1872, redressa une erreur concernant le passage du méridien à Perpignan, et tout récemment, dans les Andes de Quito, les noms de nos compatriotes MM. Lacombe et Maurain.

On voit que la France a toujours tenu la plus large place dans les travaux d'établissement des méridiens, et que nous avons quelque droit vraiment à vouloir que le méridien de Paris soit reconnu comme seul méridien ; mais nous répèterons toujours : « Est-ce bien politique ? Devons-nous montrer la même intransigeance qu'en 1897 ? Sommes-nous comme sous Louis XIII, qui fit remplacer internationalement le méridien de l'île de Fer par celui de Paris le 1er juillet 1634 ; sommes-nous comme sous Louis XIII, le seul peuple scientifique du monde ? » L'humanité a marché depuis.

Peut être aurions-nous dû profiter de la proposition faite par un enseigne de vaisseau, M. Jacotin, qui avait, il y a une dizaine d'années, conseillé aux nations civilisées, d'adopter comme méridien unique et international, le 280° astronomique ; M. Jacotin donnait ses raisons, qui auraient dû paraître très bonnes, ou du moins très sages. Ce 280° méridien était celui dans le plan duquel se trouvait le soleil quand l'homme parut sur la terre, c'est-à-dire le premier jour de l'an 1 de la genèse.

Tout le monde aurait été satisfait, même les chauvinistes ; le difficile était de prouver ce que l'on entendait par l'an 1 de l'humanité ? Était-ce l'apparition de ces grands singes anthropomorphes et pithécanthropes, qui ont fait couler tant d'encre et dont la science veut faire nos grands-pères ? Était-ce aussi ces êtres ni hommes ni singes, qui sont venus sur terre les derniers du règne animal et que les préhistoriens ont classés dans l'humanité ? Or, cette humanité, saluée par le soleil au plan du 280°, est-elle celle de la Bible, et voilée sous le nom d'Adam ? On voit que la question était aussi complexe qu'intéressante, et que ce sont peut-être ces causes qui ont empêché la proposition de M. Jacotin d'être examinée.
N.

Invité

Pour donner le ton, j'y mets aussi une vieille histoire que j'ai beaucoup aimée :

Toujours cette même lumière blanche, crue, qui brûle mes yeux encore lourds de sommeil. Et encore une journée morne et identique à celle d'hier qui s'annonce. Ma vie n'a plus de sens depuis… ça y est. Encore lui. C'est chaque fois la même chose : je me réveille, je pense à la journée qui m'attend, je déprime, et donc je pense à avant, et à lui. Quoi que j'y fasse, il est là, tout le temps, avec moi, il m'obsède. Si seulement ce jour
là j'avais pu lui saisir la gorge et serrer, serrer très fort… peut être ma peine en deviendrait plus supportable. Mais la vengeance est-elle une solution ? Non, sûrement pas, et ce n'est pas elle qui apaiserait ma souffrance. Pardonnez-moi, je manque à tous mes devoirs : " lui ", c'est Jef Davis, mon ami, mon ennemi juré, comme vous voudrez. On ne se doute jamais, c'est vrai, que son meilleur ami puisse être le pire psychopathe qui soit. Eh
bien moi non plus, je ne m'en étais pas douté. C'est normal, avec le temps, moi, j'ai pris la confiance, j'ai baissé la garde, normal, non ? Il faut préciser que Jef était à mes yeux… vous voyez, le genre d'ami que vous avez le sentiment d'avoir toujours connu ? Avec qui vous partagez tout, qui est toujours là pour vous aider dans les moments difficiles, et avec qui vous avez les meilleures rigolades du monde ? Jef était de ceux-là. Le
vieux compagnon de galère, qui constamment -c'est vrai, y'a t-il un seul jour où il n'ait été là ?- prend soin de vous.
Chaque jour depuis … depuis combien de temps ? Je ne saurais le dire. Eh bien chaque jour que Dieu fait, Jef se pointait, comme ça, sans raison, juste pour me rendre visite, discuter un peu. Pouvez vous en dire autant de vos amis ? On a jamais vu si profond attachement. Il venait, et nous marchions, côté à côte, dans le jardin, comme ça, pour rien. Pendant des heures, nous parlions. De quoi ? Je ne sais plus. De nos désirs, nos passions, nos
aspirations… de tout, et surtout de rien. Mais pour rien au monde je n'aurais annulé un de nos rendez-vous. Ce qu'il y avait de formidable dans mes conversations avec Jef, c'est que souvent, lorsque je débutais une phrase, il était capable de la finir. Ce jeu, nous nous y adonnions souvent. Il savait lire en moi comme dans un livre, et la réciproque était vraie. Bon sang, quelle amitié ! Nous étions complices comme deux gamins !
Mais tout n'était pas rose pour autant. Ma femme, Dora. Elle… eh bien on ne peut pas dire qu'elle portait vraiment Jef dans son cœur. Oh, elle ne me l'a jamais dit explicitement, non. Mais il y avait des insinuations. " Pourquoi passes-tu donc tant d'heures dans ce fichu jardin ? ", ou encore " Tu sais que les enfants ne comprennent pas, ils te réclament. Que veux tu que je leur dise, moi ? ". Surtout, mais elle n'osait pas l'avouer, je crois
qu'elle se sentait délaissée. La pauvre, qu'y pouvait-elle ? On ne peut rien contre un attachement si puissant, et sa jalousie timide lui faisait sans cesse éviter le sujet. Les rares fois où je tentais de lui parler de Jef, elle détournait la conversation, ou baissait les yeux, toussotait nerveusement, et se murait dans son silence. Alors moi, je n'insistais pas, et j'essayais toutefois de m'occuper un peu d'elle. Si j'avais su ce qui
m'attendait, peut être alors que…
Cependant, au fil des ans, mon amitié avec Jef prenait de plus en plus de place dans ma vie, il se faisait chaque fois plus présent. Mais c'était loin de me déranger, oh, loin de là ! Je commençais alors à approcher la période d'âge mur où pour les hommes, il se fait bon de… tirer sa révérence en quelque sorte. J'étais donc assez préoccupé. Je travaillais dans un institut d'interprétariat, et mon employeur, qui se faisait de plus en
plus pressant quant à mon départ, ne manquait pas une occasion de me rappeler ma médiocrité. J'étais pourtant bon, avant. Je peux même avouer que j'excellais. Et puis, lentement, ça a basculé… On peut le dire, je me sentais franchement mal. Alors Jef, en bon ami, venait me voir, me réconforter. Tout le temps. Et attention, quand je dis tout le temps, ce n'est pas tous les soirs. Non, il venait vraiment tout le temps, c'est à dire que dès
le matin, nous prenions notre petit déjeuner ensemble, il m'accompagnait jusqu'au boulot, déjeunait avec moi le midi… Il est même arrivé une fois qu'il dorme à la maison. Sur le canapé bien sur. Quelle erreur je fis là ! Mais il était tard, la journée avait été tellement difficile… Alors, en sortant du bureau, Jef m'avait invité à prendre un verre. Et lorsque nous sommes arrivés à la maison, comment dire, je n'eus pas le cœur de
le renvoyer… Je crois que c'est à ce moment là, que ma vie a pris un tournant décisif, et surtout désastreux. C'était comme qui dirait la goutte qui fait déborder le vase. Je m'explique : lorsque le lendemain matin, j'ai avoué à Dora avoir permis à Jef de passer la nuit sur le canapé, elle s'est emporté, m'a demandé quel était mon problème, puis m'a lancé que je tournais mal, et " est ce que je pensais un peu à nos enfants ?! ". En
vain, je tentai de la convaincre que la nature de ma relation avec Jef était purement amicale, mais il n'y avait rien à faire…
Je décidai alors d'en parler à Jef. N'en feriez vous pas autant ? Quand on a des problèmes avec sa femme, on en discute avec ses amis, pour se soulager, et on cherche conseil auprès de quelqu'un de sûr. Rien de plus normal. Sauf que Jef, lui, mais je ne l'ai su qu'après, n'était pas normal. Alors quand je lui ai avoué que Dora n'appréciait guère nos petites promenades journalières, ainsi que le fait qu'il soit resté à la maison, Jef a
très mal réagit. Il est entré dans une colère folle, traitant Dora de tous les noms possibles et imaginables. Timidement, j'essayai de le calmer : qu'est ce qui pouvait bien le troubler à ce point ? Il restait mon ami, pour toujours et à jamais. Il s'apaisa un peu et s'excusa de s'être emporté : mais il fallait que je comprenne, que, Dora ne peut pas me traiter de la sorte, que je devrais pouvoir fréquenter qui je veux, quand je le veux…
Il n'avait pas tort. Mais quand je le quittai quelques heures plus tard, je gardai tout de même un nœud au ventre. Je n'aurais jamais cru Jef capable d'une telle furie, et ses hurlements me revenaient sans cesse à l'esprit. Décidément impressionnant. En rentrant chez moi, je trouvai mes enfants couchés, et ma femme assise sur une chaise dans la cuisine, l'air anxieux. " Qu'y a-t-il ma douce ? ", tentai-je. Elle leva vers moi des yeux mouillés.
Son visage doux, si lisse, si jeune et rose à l'époque, s'était changé au fil des ans en une figure pâle et maladive, creusée par les cernes et rongée par l'inquiétude. Et ses yeux, dans lesquels scintillait autrefois cette petite lueur d'espoir et de joie, de bonheur accompli, avaient perdu sans que j'y prête attention cette flamme vive et chaleureuse, ne laissant plus place qu'à deux trous vides et ternes. " Je t'ai entendu dans le
jardin. Franck et Mary (ce sont mes enfants) ont eu très peur. Je… je voudrais que tu arrêtes tes histoires maintenant, je n'en peux plus, je suis fatiguée de tout ça… fatiguée.. ". Je n'avais pas vu ma femme pleurer depuis des lustres. Je fus profondément touché, et je lui promis alors que c'était fini, que je l'aimais, qu'il fallait qu'elle oublie tout ça. Puis, je lui fis la promesse de ne plus jamais voir Jef. C'est vrai, il m'avait
vraiment fait peur. De là à ne plus jamais le revoir, c'était tout de même dur… Oh puis, une promesse, ça n'engage à rien, non ? Elle parut satisfaite, et esquissa même un charmant sourire - je ne regrettai pas mon petit mensonge !- Quel bonheur alors de voir son visage s'illuminer de nouveau. Je réalisai soudain que je ne l'avais plus vu sourire depuis bien longtemps. Je la portai alors jusqu'à notre lit, et nous nous endormîmes, tous
deux débordant d'amour l'un pour l'autre.
Je me réveillai très tard le lendemain, peut être vers quinze heures, avec un terrible mal de crâne, et le vague souvenir d'un mauvais rêve, que je ne parvenais pas à reconstituer. Mon lit était cerné de policiers, de photographes, de médecins, et je ne sais plus quoi encore, bref, il y avait plein de monde qui s'agitait. A côté de moi, inerte, ma femme gisait dans une flaque de sang, un couteau dans la poitrine. Une pluie de flash
pleuvait sur moi et ce corps froid qui avait pour habitude d'être ma femme. Et j'entendais la voix d'un journaliste, oh, ses paroles resteront à jamais gravées dans ma mémoire : " Une fois encore, notre pays assiste à un de ces crimes passionnels, dont le nombre n'a de cesse d'augmenter. Il s'agit ici du meurtre d'une femme et de ses deux enfants, commis, comme en témoignent les empreintes, par Jef Davis, qui n'est autre que … "
Après cela, le trou noir. Mais vraiment, plus rien, aucun détail, rien. Je me retrouve dans cet établissement. Pourquoi ? Je ne sais pas, j'ai du faire une dépression suite à la mort de ma femme et mes enfants. Combien de temps cela fait-il que je suis ici ? Je n'en ai aucune idée. Quelques jours, quelques mois, quelques années ?
Il est neuf heures. La porte de ma chambre s'ouvre, deux hommes s'avancent vers moi. Le premier, le brun, c'est mon infirmier habituel. L'autre, celui qui porte un complet gris, je ne l'ai jamais vu. Apparemment, mon infirmier fait visiter l'établissement au monsieur bien habillé. " Alors Mr Davis, on est prêt pour sa petite piqûre ? " me dit-il de ce ton à la fois conciliant et méprisant. Puis, il se tourne vers l'homme chic : " Celui là, c'est de la schizophrénie niveau 3. Il a tué toute sa famille, et prétend que c'est son ami imaginaire qui a fait le coup ! Ah j'vous jure, on voit de ces cas ici !"

Soudain, je saisis tout. Je sombre - la lumière qui s'éteint - huit heures trente, le réveil sonne, la lumière cruellement blanche. Ah, si j'avais ce Jef Davis sous la main, je peux vous dire qu'il passerait un mauvais quart d'heure ! Mais laissez moi vous expliquer : Jef Davis, c'était mon meilleur ami, du moins, c'est ce que j'ai cru, jusqu'à ce que…

Nanou
N.

Je dépose une réclamation en règle auprès de la G.A.

M"ame Kusa siouplait, jusqu'ici j'étais bien tranquille sur ce forum et dans mon petit coin de temple. Et voilà qu'un iconoclaste vient me casser la baraque en installant une boutique juste dans les environs.
S'il refuse de se joindre à la troupe, pourriez-vous lui proposer d'aller s'installer ailleurs, à Pétaouchnock par exemple ?
D'avance merci.

Mr. Green

Invité

Pauvre petit rampant nuisible malheureux dans son grand vivarium... Serait-ce la peur qui guiderait ta langue perfide? A moins qu'il ne s'agisse d'un égoïsme tout reptilien? Ou peut-être les deux?
N. Hurk hurk hurk...

Gothmog a écrit:: Pour donner le ton, j'y mets aussi une vieille histoire que j'ai beaucoup aimée :

(...)

Nanou
N.

je tien à préciser que c'est pas de moi ...

Invité

Alors j'insiste... C'est qui c'te Nanou? Ca parle à quelqu'un?
Cela dit t'as pas été longue à suivre la ligne noire Nanou... Méfie toi des crochets de Meritem!
N.

hihi je suis totalement dévouée au Dieu Serpent ...

pour l'autre Nanou, je sais pas... peut-etre que quelqu'un avait le même pseudo sur les forums aol avant que je débarque ?

Invité

Tsss! Maudite Eve, zoophile couleuvrophage! Retourne dans ton temple, hideux suppot du serpent!
N. (tout en finesse!) gniark

Gothmog a écrit:: Tsss! Maudite Eve, zoophile couleuvrophage! Retourne dans ton temple, hideux suppot du serpent!
N. (tout en finesse!)

frustré de pas avoir de disciple ?

Invité

Heureux de ne pas avoir à user de davantage de vermifuge verbal! Hurk hurk hurk...
Et laisse faire le temps, j'en vois déjà une qui bout de savoir les fondations du temple creusées par l'ombre et la flamme!
N. fire devil

Invité

LES CINQ ETAPES D'UNE CUITE?

Stade 1 : INTELLIGENT

Vous devenez subitement expert dans tous les
domaines du monde connu. Vous SAVEZ que vous savez tout et vous voulez enseigner votre savoir à toute personne voulant bien vous écouter. A ce stade, vous avez TOUJOURS raison. Et bien sûr, la personne à qui vous parlez est totalement dans le faux. L'argumentation devient plus intéressante quand les 2 parties sont INTELLIGENTES.

Stade 2 : BEAU

Vous réalisez soudainement que vous êtes la personne la plus attirante de tout le bar et que les autres personnes vous envient et/ou vous désirent. Vous pouvez parler à n'importe qui sachant que ce dernier(e) vous envie/désire et veut, en fait, parler avec vous. Gardez à l'esprit
que vous êtes toujours INTELLIGENT et que vous pouvez discuter de n'importe quel sujet avec tous ceux qui vous trouvent beau.

stade 3 : RICHE

Vous devenez la person ne la plus riche du monde. Vous pouvez payer des tournées à tout le bar car vous avez un fourgon blindé rempli à ras bord d'argent garé derrière le bar. A ce stade vous pouvez parier sur n'importe quoi car vous êtes toujours INTELLIGENT et que, tout naturellement, vous allez gagner tous vos paris. Et puis les montants des paris importent peu car vous êtes RICHE. Vous n'oubliez pas de payer des coups aux personnes qui vous désirent car vous êtes, on ne le rappellera jamais assez, le plus BEAU.

Stade 4 : INVULNERABLE

Vous êtes maintenant prêt à vous battre avec n'importe qui, spécialement avec ceux avec qui vous avez parié et discuté. Rien ne peut vous atteindre. A ce stade vous pouvez aussi aller provoquer le partenaire des personnes qui vous désirent. Vous n'avez aucune crainte parce qu'après tout, vous êtes INTELLIGENT, RICHE et plus BEAU qu'eux !!!

Stade 5 : INVISIBLE

C'est le stage final de la murge. A ce moment vous pouvez faire tout ce qui vous passe par la tête car PERSONNE NE PEUT VOUS VOIR !
Vous pouvez danser sur une table pour impressionner les personnes qui vous désirent car les autres personnes du bar ne peuvent pas vous voir. Vous ne vous gênez pas pour pisser dans les lavabos des toilettes néanmoins visibles depuis la salle. Vous pouvez aussi peloter qui vous voulez. Vous êtes aussi invisible pour les personnes qui veulent se battre avec vous, vous pouvez les provoquer, les titiller et même les insulter sans risque, et rien ne vous empêche de sortir et beugler dans la rue puisque personne ne vous voit et ne vous ENTEND! En prenant votre voiture, vous n'êtes pas sans savoir que vous êtes le meilleur conducteur du monde, en raison de votre intelligence, que votre BEAUTE séduira tous les policiers que vous pourriez rencontrer. De plus, comme vous êtes très INTELLIGENT, on ne vous attrapera pas, et de toute façon, vous êtes INVISIBLE?votre voiture aussi probablement.

Stade ultime :

En rentrant chez vous, v otre époux(se) est la personne la plus MOCHE
du monde, mais sacrément INTELLIGENTE d'avoir réussi à
contrer votre INVISIBILITE. Elle vous fait d'ailleurs tout plein
de reproches sur les sommes faramineuses dépensées chaque jour au bar.
Ignore-t-elle que vous êtes RICHE ?
Reste que votre INVULNERABILITE vous permet de la remettre à sa place à grands coups de poings dans la gueule

N. fire devil

PTDR !

Invité

Mode d’emploi parce que là on n'y voit rien!
- Sélectionner l'ensemble du texte,
- coller le sur un fichier WORD chez vous
- Aligner le tout à Gauche
- Mettre en police de taille 9
- Changer la police en "Courrier New"
- Mettre le texte à 50%
ET...
- Reste à admirer le travail !!!!

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N.

Invité

Même cause, mêmes effets!

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8 8888888888888:::::::::::M::"@@@@@@@"::::8w8888888888888888
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8888888888::::88:::::::::M88:::::::::::::M88z88888888888888888
8888888888:::::8:::::::::M88888:::::::::MM888!888888888888888888
888888888:::::8:::::::::M8888888MAmmmAMVMM888*88888888 88888888
888888 M:::::::::::::::M888888888:::::::MM88888888888888 8888888
8888 M::::::::::::::M88888888888::::::MM888888888888888 88888
888 M:::::::::::::M8888888888888M:::::mM888888888888888 8888
888 M::::::::::::M8888:888888888888::::m::Mm88888 888888 8888
88 M::::::::::::8888:88888888888888888::::::Mm8 88888 888
88 M::::::::::8888M::88888::888888888888:::::::Mm88888 88
8 MM::::::::8888M:::8888:::::888888888888::::::::Mm8 4
8M:::::::8888M:::::888:::::::88:::8888888::::::::Mm 2
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MM::MM

N.

Invité

Le dictionnaire du Sauvageon :

> > Balle (C'est de la): Exprime l'enthousiasme, quelque
> > chose de bien, de beau, de positif.
> > Cette meuf, c'est de la balle.
> > (Je ne suis pas insensible aux charmes de cette
> > demoiselle.)
> > Ben Laden, c'est de la balle.
> > (Le mercantile Oncle Sam ne pouvait pas indéfiniment
> > exploiter sans retour les richesses de l'orient sans
> > déclencher le juste courroux de l'homme des montagnes.)
> >
> > Bouffon: Qui ne s'apparente pas au clan.
> > Nique lui sa race à ce bouffon!
> > (Rabat lui son caquet à cet individu qui ne s'apparente
> > pas à notre milieu !)
> >
> > Carotte: Du verbe carotter (extorquer, voler), mais dans
> > une forme invariable.
> > Il m'a carotte un zedou de teuchi, l'bâtard, tu vas voir
> > comment je vais le niquer grave.
> > (Le scélérat m'a dérobé douze grammes de cannabis, il va
> > s'en mordre les doigts.)
> >
> > Chelou: Bizarre, inhabituel. Par extension, qui ne
> > s'apparente pas au clan.
> > La prof d'anglais elle a des veuch tout chelous.
> > (Ce n'est pas tous les jours que l'on voit une coupe de
> > cheveux aussi inhabituelle et cocasse que celle de la
> > professeur d'anglais, qui par extension ne s'apparente
> > pas à notre milieu.)
> >
> > Comment: Exprime l'intensité.
> > Comment je lui ai niqué sa race à ce bouffon !
> > (Je sors indéniablement vainqueur du combat qui m'a
> > opposé à cet individu qui ne s'apparente pas à notre
> > style de vie, ceci dit en toute modestie, s'entend, et
> > avec la sportivité qui s'impose en de pareilles
> > circonstances.)
> >
> > Foncedé: Se dit d'une personne qui vient de consommer du
> > cannabis.
> > Je suis foncedé.
> > (Mon regard est vitreux, je perds mes mots, un mince
> > filet de bave s'écoule sur mon menton et je rigole comme
> > un décérébré, sans aucune raison. J'ai payé assez cher
> > pour me mettre dans cet état. Bref: je viens de consommer
> > du
> > cannabis.)
> >
> > Gun: Arme à feu.
> > Ziva prête moi ton gun, l'aut'batârd il m'a manqué de
> > respect.
> > (Pourrais-tu s'il te plaît me prêter ton arme à feu,
> > afin que je règle son compte à l'importun qui n'a été
> > qu'à moitié urbain à mon égard.)
> >
> > Kiff (er): Apprécier.
> > Comment je kiffe trop son cul.
> > (Le sien postérieur n'est pas sans éveiller chez mois des
> > pulsions bien naturelles, qui me mettent dans une humeur
> > joviale, pour ne pas oser dire gauloise.)
> >
> > Mortel: Bien, beau, dont on peut se réjouir (invariable).
> > Elles sont trop mortel tes Nike.
> > (Vos chausses s'entendraient fort bien avec mes pieds,
> > aussi vous demanderai-je de m'en faire l'offrande sans
> > opposer de résistance.)
> >
> > Mito: Mensonge. Dérivé de mythomane (menteur).
> > On me fait pas des mitos à moi, bouffon!
> > (Je ne suis pas le genre de crédule à qui vous ferez
> > gober vos sornettes, individu qui n'appartient pas à
> > notre milieu !)
> >
> > Race (sa): Exprime le mécontentement.
> > Sa race!
> > (Je suis d'humeur maussade.)
> > Sa race, c'bouffon!
> > (Mon anneau pylorique est complètement fermé. C'est le
> > résultat de la proximité de cet individu.)
> >
> > Sérieux: Indique que le propos est grave, solennel, et
> > qu'il faut donc lui accorder le plus grand crédit.
> > Sérieux, j'kiffe trop son cul à votre fille.
> > (Monsieur, j'ai l'honneur de vous demander la main de
> > votre fille.)
> >
> > Tèj: Jeter, refuser, réfuter, envoyer promener.
> > T'aurais vu comment Jamel il a tèj la prof d'anglais !
> > (Le facétieux Jamel ne s'est pas laissé démonter face aux
> > réprimandes de la professeur d'anglais !)
> >
> > Trop: Exprime l'intensité. En cela, synonyme de comment.
> > Trop et comment peuvent éventuellement cohabiter dans la
> > même phrase, pour exprimer une intensité très élevée.
> > Trop la honte, ce blouson.
> > (Ce blouson est ridicule, et dans des proportions
> > considérables.)
> > Trop comment je suis foncedé
> > (J'ai fumé une quantité déraisonnable de cannabis. Je
> > crains que mon acuité intellectuelle en pâtisse pour la
> > paire d'heures à venir.)
> >
> > Truc-de-ouf: Désigne une chose peu commune, qui dépasse
> > l'entendement.
> > C'est un truc de ouf !
> > (Mon dieu, mon entendement est tout dépassé !)
> >
> > Zyva: Indique que la demande est pressante.
> > Zyva, fait méfu, sale chacal.
> > (Ne sois donc pas si avare de ta cigarette purgative, et
> > fais en profiter ton vieil ami qui trépigne d'impatience.)

N.

Bon, moi, j'veux bien... mais y'a comme un problème même dans le déroulement des choses. J'ai pris acte de la volonté de nico et de la plainte de Meryt. Mais y'a un hic.

Ici, normalement, c'est le coin "célébrations"... plus les aventures du Temple en folie. Après, on aurait une chapelle iconoclaste.. euh, j'vois pas bien à quoi elle servirait...

Mais en plus Nico, tu nous y met:
- de la littérature
- Des espèce de jeu sous word....
Le genre de truc avec son propre forum (Litté ou divers..)

Donc, vais allez faire une table ronde avec les modo et autre admin, moi...

Invité

Texte véridique d'un gars qui ne voulait pas faire l'armée ! ! !

------------------------

Monsieur le Ministre de la Défense Nationale,

Permettez-moi de prendre la respectueuse liberté de vous exposer ce qui suit et de
solliciter de votre bienveillance l'appui nécessaire pour obtenir une démobilisation rapide.

Je suis sursitaire, âgé de 24 ans, et je suis marié à une veuve de 44 ans, laquelle a une
fille qui en a 25. Mon père a épousé cette fille.

A cette heure, mon père est donc devenu mon gendre, puisqu'il a épousé
ma fille. De ce fait, ma belle-fille est devenue ma belle-mère, puisqu'elle est la
femme de mon père.

Ma femme et moi avons eu en janvier dernier un fils. Cet enfant est donc
devenu le frère de la femme de mon père, donc le beau-frère de mon père.
En conséquence, mon oncle, puisqu'il est le frère de ma belle-mère. Mon
fils est donc mon oncle.

La femme de mon père a eu à Noël un garçon qui est à la fois mon frère puisqu'il est le fils de mon père, et mon petit-fils puisqu'il est le fils de la fille de ma femme. Je suis ainsi le frère de mon petit-fils, et comme le mari de la mère d'une personne est le père de celle-ci, il s'avère que je
suis le père de ma femme, et le frère de mon fils. Je suis donc mon propre grand-père.

De ce fait, Monsieur le Ministre, ayez l'obligeance de bien vouloir me renvoyer dans mes foyers car la loi interdit que le père, le fils et le petit-fils soient mobilisés en même temps.

Dans la croyance de votre compréhension, veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

-------------------------------------------------

... Trop fort le gars! ! ! . . .

PS : Pour la petite histoire, il a été réformé pour "État psychique instable et préoccupant, troubles mentaux aggravés par un climat familial très perturbant".

Sunny!
(j'me goure pas là!)

Kusanagi a écrit:: Donc, vais allez faire une table ronde avec les modo et autre admin, moi...

Présente

Invité

J'y mets ce que je veux hého! Et puis chacune de tes catégorie étant uen entrave à ma liberté, je me sens bien obligé de bouger les moutons de Panurge avant qu'ils ne tombent d'une falaise!
Na!
N.

Invité

Et puis sur les 6000 messages sur le Poney ou le Temple, y a combien d'utiles? deux? Trois? Et encore, je suis sympa là!
N.

Invité

Et si on m'embête, je colle des sujets qui n'ont rien à voir les uns avec les autres un peu partout... Tu as vu ce que je pouvais faire en trois jours en étant désorganisé. Imagine comment je peux plomber ce forum en un mois d'été!!!
N.

En été, j'ai aussi plus de temps pour faire le ménage... tu peut pas écrire tout dans un seul message, ou t'as une désorganisation psycho-neuronale, qui fait que tes capacités de réflexion sont instables et partielles?

Malgré un immense amour pour le bordel... j'aime bien ranger, des fois.

Invité

Je dois prendre comment cette formidable et très intellectuelle circonvolution verbale?
N.

Yokhaï, chô-san. Modérateur à vos ordres.

*SCHISME*

SCHISME