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| Atelier.... un air dans la tête | |
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Auteur | Message |
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Loeayn Oracle assistant-chef de la Pythie
Nombre de messages : 1742 Age : 38 Localisation : Ailleurs. Humeur : Ironique Date d'inscription : 24/11/2004
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Sam 15 Avr - 14:25 | |
| - sunny a écrit:
- Ca fait un peu partie du "Clive style" le non-héroique à mon avis. Si Clive se mettait à écrire du "Trois Mousquetaires" ce serait plutôt détonnant non ?
Les petits loosers désabusés du quotidiens, il faut bien qu'ils vivent aussi ... je les comprends très bien moi (même si j'aime les happy ends ... oui je sors ...) Ben je sais pas, en fait, il colle trop a un stéréotype, c'est fascinant, je l'admets, mais je préfère quand ça sort des sentiers battus, je préfère quand il y a un peu plus d'herbes folles. Par contre, le personnage est très bien composé, chose que j'ai oublié de préciser hier - ce matin, devrais je dire. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Lun 17 Avr - 0:37 | |
| Bon alors voici ma (première) contribution au sujet.
La chanson est "Iris" des Goo goo dolls. Elle a été écrite pour le film "La cité des anges". Fatalement, ce que j'écrit en est très inspiré, vu que la chanson a été écrite pour le film. Je dévoile ici mon côté de grand rêveur romantique. En tout cas, ce qui est sur, c'est que cette chanson fait ressortir ce côté romantique et mélancholique, chez moi. Je trouve tout ça un peu mièvre, mais bon, comme je l'ai écrit pour citadelle, je vous en fait quand meme part:
Iris – Goo Goo Dolls
Je m’appelle Seth. Donner mon âge n’aurait pas de sens, je suis éternel. Je n’ai pas de parents, seulement un créateur – Dieu. Je suis un de ses innombrables anges. Les gens ne croient plus en nous, maintenant. Pourquoi le ferait-il, après tout, ils ne nous voient que quand nous, nous décidons d’être vus, c'est-à-dire presque jamais. Dieu nous a donné la vie éternelle. Les humains n’ont qu’un temps infinitésimal à passer sur Terre, mais Dieu leur a donné de tellement merveilleux cadeau. Les cinq sens, le libre arbitre… L’amour. Au final, c’est sûrement ces humains, les enfants préférés de Dieu. Je ne suis pas jaloux, pas le moins du monde. Enfin, plus exactement, je ne crois pas vraiment savoir ce qu’est la jalousie. J’énonce un fait, voilà tout. Nous, les anges, sommes plus ou moins « assignés » à certaines personnes, que l’on doit suivre, protéger, aider. C’est en suivant un de mes ‘protégés’ que j’ai rencontré Maggie. Maggie, c’est une humaine. Elle est relativement grande, des grands cheveux noirs, et un regard qui brille. Avant je savais, aucune question ne me dérangeait, le doute n’existait pas. Alors que m’arrive-t-il, maintenant ? Est-ce vraiment le doute que je ressens au fond de moi ? Suis-je capable d’un sentiment ? Je ne sais. Mais la paix que je connaissais est maintenant partie. Que m’a fait cette humaine ? Et moi qui pensais que les anges étaient hors de portée des humains. Ce doute me torturait, je ne pouvais plus continuer ainsi, supporter le regard des autres anges, ignorant tout de mon nouvel état. C’est pourquoi j’ai décidé de faire ce que les anges ne font pas, ou peu : me montrer aux humains. Essayer de me comporter comme eux. Prendre une forme humaine, me mêler à eux. Mais rien n’y fait. Ils ne font pas attention à moi, ils m’ignorent. Certains, même, me prennent pour un fou, lorsque je décide de les aborder, sûrement avec beaucoup de maladresse. Après tout, les anges n’ont rien de parfait. Plus je me montrais aux humains, et plus la paix que j’avais connue avant s’évanouissait. Pourquoi ? Je ne comprenais vraiment pas. Je pensais que mon désarroi venait des humains, qu’en me mêlant à eux, je comprendrais. Mais bien au contraire, j’étais de plus en plus perdu. Un jour, j’ai décidé de ne plus disparaître pendant un moment, imitant de nouveau un trait humain, pour m’asseoir dans l’herbe et réfléchir. C’est alors que je regardais vers la sortie du lycée qui se trouvait à côté que je la vis de nouveau : Maggie. Je ne sais pas si elle a sentit mon regard, les humains ont parfois ce genre d’intuition, quand on est proche d’eux, mais toujours est-il qu’elle regardât dans ma direction. L’espace d’un instant, la lueur de ses yeux s’était éteinte, laissant place à une immense tristesse, comme si elle comprenait quelque chose sur moi. Mais comment serait-ce possible. Au fur et à mesure des jours, je voulais de moins en moins être vus des humains, mais je voulais réitérer l’expérience avec Maggie. Me verrait-elle de nouveau, alors que tous les autres m’ignorait ? Et même si elle me voyait, est ce que moi, je voulais de nouveau voir cette tristesse dans ses yeux ? Ma paix avait complètement disparu. C’est alors que j’ai commencé à la suivre, à l’étudier, la regarder. Elle était ce que vous appelez une rêveuse. Elle aimait sentir les odeurs des fleurs, goûter de nouveaux fruits, laisser sa main traîner sur les murs, les arbres, ou encore promener les doigts sur un objet tout en fermant les yeux. Tout un monde qui m’était fermé. Je ne pouvais que respirer sa vie, et essayer de goûter cet instant qu’elle m’offrait. Et toujours, quand je me concentrais pour essayer de ressentir ce qu’elle ressentait, elle s’arrêtait, comme si elle avait détecté ma présence. Je la suivis ainsi durant 3 ans. Je la réconfortait quand elle allait mal, la soignait quand elle était malade, lui faisait oublier toute arrière pensée quand elle était heureuse. Bref, elle était devenue ma seule protégée, et je commençais à être considéré comme un ange ‘fou’. Quand elle était triste, j’étais le seul à pouvoir la consoler, même si elle ne le savait pas. Mon monde ne tournait plus qu’autour d’elle. Je ne supportais plus le regard des autres anges, et encore moins celui des autres humains. Je ne me matérialisais presque plus, je ne voulais plus exister pour d’autres. Au fur et à mesure des années, je commençais à comprendre. Seul son bonheur comptait pour moi. Et ce genre d’exclusivité n’est pas naturel chez un ange. Et bien sûr, cette révélation ne vint pas seule. Plus le temps passait, et plus je me rendais que j’avais envie qu’elle me voit, qu’elle reconnaisse mon existence. J’ai finit par tout connaître d’elle. Ses petites manies, ses goûts, les choses qui l’énervaient, celles qui la rendaient heureuse. Mais je ne savais pas d’autres choses : quelle était son odeur, quelle était la douceur de sa peau, ou le goût de ses lèvres ? Ces questions finissaient par envahir tout mon être. Ce monde qui m’était fermé devenait une torture. Finalement, il est une chose que les humains ignorent sur les anges. Les anges n’ont pas ces sens, n’ont pas de sentiments, sont incapable d’aimer – bien sur les anges sont aimant, mais c’est leur nature, c’est tout – et bien sûr, ils n’ont pas le libre arbitre. Pourtant il n’en n’est rien. Les anges ont le libre arbitre, il n’est tout simplement pas dans leur nature de s’en servir. Mais il est vrai que le libre arbitre a un prix, et celui-ci est le même pour tous. Si je voulais m’en servir, il me fallait devenir mortel – humain. Alors que je parvenais à cette conclusion de moi-même, je me rendis compte d’une sensation que je ne connaissais pas. Quelle était-elle – je ne sais pas, mais elle était désagréable. Elle venait de mes jambes. Mes jambes ? Mais je n’ai pas de jambes, à part quand je me montre aux humains. Etait-il possible que je me sois matérialisé sans m’en rendre compte ? Pourtant, je n’arrivais plus à disparaître. Que se passait-il ? Mon pied saignait, c’est de là que venait la sensation. Je sentis alors une autre sensation, sur mon épaule. Pas désagréable, ni agréable, une information, seulement. En me tournant, je vis Maggie, une main posée sur mon épaule. Quand elle vit mon visage, elle fut surprise, et de nouveau cette lueur de tristesse, comme si elle comprenait. En reposant sur mon épaule la main qu’elle venait de retirer, cette tristesse se transformât en espoir, et elle esquissât un sourire : « - Qui êtes-vous ? - Je suis Seth - Qui êtes-vous ? - Je suis un ange, je crois. - Vous êtes peut-être un ange, mais vous êtes blessé, je vais vous emmener à l’hôpital - Non - Comment ça non ? - Je ne veux pas voir d’autres personnes. Je crois que j’ai abandonné l’éternité pour ce moment. - Quel moment ? - Celui là; je vous aime, Maggie. » |
| | | Kusanagi Senseï-Administratrice
Nombre de messages : 5083 Age : 47 Localisation : sur le wired Humeur : CHIEUSE... Date d'inscription : 25/09/2004
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Lun 17 Avr - 0:43 | |
| *là, je crois que Sun va aimer....*
Ceci dit, moi aussi, j'ai bien aimé. C'est marrant, ça me fait aussi penser à un clip de U2... Stay | |
| | | Nanou Nenupharo-jedi
Nombre de messages : 5219 Age : 40 Localisation : Lyon, France, Terre, Système Solaire... Humeur : Rude and not Ginger... Date d'inscription : 26/09/2004
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Lun 17 Avr - 0:52 | |
| je connais ce film par coeur et j'ai la BO, d'ailleurs cette chanson est une de mes préférées...
mais j'accroche pas du tout à ton texte, c'est bien écrit mais pour moi c'est pas qu'inspiré du film, c'est comme si tu ré-écrivais la voix intérieur du perso du film (à 2-3 détails près...) et j'y trouve pas beaucoup d'intéret...
enfin c'est que mon avis... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Lun 17 Avr - 1:01 | |
| Ben je suis d'accord... C'est difficile de décoréler les deux, quand on y pense. Toujours est il que j'ai connu la chanson avant le film, et que j'avais imaginé l'ange tout seul, après, quelque part, il suffit d'écouter les paroles. Je n'ai pas particulièrement fait ce texte pour montrer une quelconque imagination, juste parceque c'est ce que la chanson illustre pour moi. Peut être que j'aurai pas du garder le nom des persos du film, mais c t pour bien montrer que je cherchais pas à cacher les influences. Bref, de tte maniere, la prochaine que je ferai, ca sera pas une musique de film, promis! :p Mais je suis le premier à être d'accord pour dire que le texte est trop proche du film... Disons juste que c'est ma réécriture, rien de plus |
| | | sunny Soleil du forum
Nombre de messages : 1305 Age : 2022 Localisation : in the sky Humeur : en lambeaux ... Date d'inscription : 26/09/2004
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Lun 17 Avr - 12:58 | |
| Je ne connaissais pas la chanson ... je suis donc (au moins) allée lire les paroles ... Moi, ça m'a fait penser au film Angel-A, dont nous avions parlé récemment. Mais dans le film l'ange avait quelque chose de "punchy" ... ici, on se sent mal pour l'ange ...
Ma Marina, tu vas me trouver désespérante, mais non, je n'ai pas aimé la situation ... j'admets et comprends la faiblesse humaine ... j'aurais aimé une rédemption si déjà il y un ange dans l'histoire ... (oui je suis compliquée ... et alors ? )
Pall, suis impatiente de lire autre chose ... car moi, j'avoue que j'ai essayé et je n'arrive pas à écrire une histoire à partir d'une chanson. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Lun 17 Avr - 13:12 | |
| Oui, donc comme on disait hein, l'histoire n'est pas de moi du tout, bon... Si tu n'as pas vu le film, regarde le, il est vraiment beau |
| | | Kusanagi Senseï-Administratrice
Nombre de messages : 5083 Age : 47 Localisation : sur le wired Humeur : CHIEUSE... Date d'inscription : 25/09/2004
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Lun 17 Avr - 14:39 | |
| Alors pour re-situer (ainsi que le clip de U, c'est pas anodin...): La Cité des Anges (avec Nicolas Cage et Meg Ryan), sur un scénario de Wim Wenders, est une remaka des Ailes du Désir, du même Wim Wenders... Et Stay, de U2, est sur la BO de So faraway, So close, toujours de Wim Wenders, qui est la suite des Ailes de Désir... *Sun, t'es trop midinette pour moi * | |
| | | Pandora Vampiro-Jedi
Nombre de messages : 3225 Age : 43 Localisation : Dans la pièce au sommet de la Tour Sombre Humeur : Attend l'Illumination Date d'inscription : 26/09/2004
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Jeu 20 Avr - 18:23 | |
| Alors... je me lance. Cas un peu particulier, je me suis basée sur 2 chansons et pas qu'une. La première c'est Waltz for a night de Julie Delpy, et ça vient directement des paroles (que je mets dans l'autre topic). J'avais déjà essayé d'écrire un truc en partant de cette chanson, mais j'avais eu le même "problème" que Pall, à savoir que c'était plutôt une réécriture du film dont la chanson est tirée (Before Sunset). Et puis y a quelques semaines je me suis mise je sais pas pourquoi à réécouter en boucle l'album de Beth Gibbons, Out of season, et plus particulièrement Mysteries (qui est dans la BO des Poupées Russes pour situer, et dont j'ai déjà mis les paroles à l'époque, mais je sais pas la page). Quand j'écoute l'album, et plus particulièrement cette chanson là, je pense à 2 mots, automne, et mélancolie. Enfin bref. Je sais pas si ce que j'ai fait est très réussi, mais ça part de ces 2 chansons. Valà !A waltz for a night Octobre.Ils étaient rentrés tard le samedi, et avaient passé le dimanche dans un coton confortable, à regarder la télé, jouer avec les enfants, terminer les derniers devoirs. Le lundi avait vu reprendre la routine habituelle, le léger baiser de son mari avant qu'il ne parte à son travail, la toilette et le déjeuner des enfants avant qu'elle ne les dépose à leur école et qu'elle-même rejoigne son propre travail. Le mardi n'avait vu aucun changement, et le mercredi avait seulement consenti à une modification mineure: tourner à gauche plutôt qu'à droite au bout de la rue ****, pour aller chez la nounou plutôt qu'à l'école. Ce n'est que le jeudi, quand elle fut obligée de s'asseoir sous la douche le temps que ses larmes et ses sanglots s'arrêtent qu'elle admit enfin la vérité. Elle ne l'avait pas oublié.*********** Elle avait 32 ans, était mariée depuis 9 ans, aimait beaucoup son mari, avait 2 enfants qu'elle adorait, de bientôt 10 et 7 ans.*********** Peu importait comment ils s'étaient rencontrés, quelques années plus tôt. Ils s'étaient rencontrés, s'étaient trouvés. Juste une nuit. Juste pour elle pour une fois. Pour tromper l'ennui peut-être plus que son mari. Elle devait se réveiller le lendemain matin, et ne plus y penser. S'interdit d'y penser. Elle y réussit plutôt bien, refusant d'admettre certaines choses. Certaines fois elle se disait que c'était arrivée dans ses rêves, une pensée qu'elle avait formée pour s'éloigner du quotidien. Mais cette nuit resterait pour toujours gravée dans sa mémoire. Juste une nuit, sans promesses, sans souffrances, rien qu'une nuit, sans lendemain. Elle avait retrouvé son mari. Sa vie normale. Pas de lendemain, juste un jour d'après.*********** Ils étaient sortis le samedi, chez des amis de son mari, qui fêtaient leur anniversaire de mariage. Quelques personnes qu'elle ne connaissait pas, et qu'on lui présente, ou lui désigne de loin, dont << la cousine de ma femme, elle et son mari sont dans la région pour quelques jours. Ils [...]>> Le reste de la phrase se perd dans le brouillard, elle n'entend déjà plus. Il est de profil mais elle l'a reconnut de suite. Peut-être qu'il sent un regard sur lui... il se retourne, et leurs regards se croisent. Pas de coup de tonnerre, ni le temps ni la terre ne s'arrêtent. Son coeur bat juste un peu plus vite, comme si elle venait de courir.
Quelques minutes plus tard il la rejoint sur la terrasse où elle est sortie prendre l'air. Très calmement ils parlent. Résument quelques années en quelques phrases de part et d'autre. Tout aussi calmement ils se taisent, et restent côte à côte à regarder une quinzaine d'enfants de tous les ages courir dans le jardin, jouer avec les feuilles. Sa voix à lui tremble peut-être légèrement lorqu'il dit qu'il serait dommage qu'ils ne puissent trouver un moment pour déjeuner ensemble la semaine suivante, tout comme sa main à elle lorsqu'elle prend la carte qu'il lui tend, avec son numéro de téléphone. Mais c'est calmement qu'ils se séparent alors, et qu'elle retourne à l'intérieur. L'air lui semble plus frais soudain. Ils ne se reparleront pas de la soirée.*********** Elle finit par se ressaisir, et reprend son empire sur elle-même. Pas maintenant se dit-elle... Petit déjeuner, inspection des cartables, lavage de mains-brossage de dents, et tout le monde en voiture. Elle dépose Nathanaël et Madeline à l'école. Redemarre. Prend le chemin habituel pour aller à son travail. Au deuxième feu, elle tatonne dans son sac à la recherche de son portable. | |
| | | Kusanagi Senseï-Administratrice
Nombre de messages : 5083 Age : 47 Localisation : sur le wired Humeur : CHIEUSE... Date d'inscription : 25/09/2004
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Jeu 20 Avr - 21:15 | |
| J'aime bien!! *Mais euh, pourquoi j'ai vraiment aucune idée, moi???* | |
| | | sunny Soleil du forum
Nombre de messages : 1305 Age : 2022 Localisation : in the sky Humeur : en lambeaux ... Date d'inscription : 26/09/2004
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Ven 21 Avr - 1:20 | |
| Joli Pando !!! Vraiment ..... | |
| | | Tuor Gardien de la citadelle
Nombre de messages : 774 Age : 38 Localisation : Toujours dans la Lune...sinon officiellement c'est Lille Humeur : Euh, ca va merci Date d'inscription : 25/10/2004
| Sujet: Re: Atelier.... un air dans la tête Sam 3 Juin - 23:30 | |
| Alors moi je m'inspire de ma chanson préférée, qui fait un peu chez moi affaire d'une madeleine de Proust et n'est rien d'autre que la sublime Street of Philadephia du Boss Bruce Springsteen, musique du film Philadephia. le texte suivant est un mélange du film ey du peu que j'ai compris de la chanson. Il est tôt le matin, il bruine doucement sur Philadelphie. J'erre à travers les rues de la ville, les yeux ne regardant nullle part. J'essaye de ne pas trop faire attention à la lancinante douleur qui se fait sentir dans le bras que je tiens dans mon autre main. Tout à coup, mon regard est accroché par une vision sinistre: mon propre reflet dans la vitrine d'un magasin. Je m'arrête et me penche pour observer mon visage livide et émacié, marqué d'ecchymoses. Je ne reconnait plus. Je ferme les yeux, et me remémore les évenements de ces derniers mois. Je m'appelle Andrew Beckett, et il fut un temps ou j'étais le plus grand avocat de Philadelphie. je ne jugeai pas utile de réveler à mon patron mes penchants qui m'ecartaient de la société des femmes. Je n'en eprouvais aucune honte, mais un incident -oh, rien de grave, juste une blague de mauvais gout racontée par un collégue- me dissuada de réveler mon secret. Puis vient le jouer funeste ou je contractais cette maladie que l'on attrape en se donnant l'amour. Il ne fut bientot plus possible de cacher les signes de mon mal. Et vient le jour non moins funeste ou je fut licencié. Je ne tardai pas à contacter un trés bon collègue avocat qui devais me défendre dans mon procés pour licenciement abusif. Je rouvre les yeux, et sourit à la silhouette sinistre dans la vitrine. Je m'imagine plus que jamais que ma cause est gagnée d'avance. Dans une heure je serai peut-être beaucoup moins confiant, mais pour l'instant je me sens merveilleusement bien. Rasserené, je reprend ma marche. | |
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