Je vous avez promis de vous parler de ce petit livre de SF dés que je l'aurai fini. Chose promise, chose due.
Donc, d'abord, petiit résumé:
L'oiseau d'Amérique de Walter Tevis, qu'on a souvent comparé au Meilleur des mondes d'Huxley ou (un peu moins excessif) à 451° Fahreneit de Bradbury, nous transporte dans une société totalitaire dirigée par des machines, ou l'humanité, abreuvée de drogues et de télévision, s'éteint à petit feu. le monde est dirigée par la machine la plus perfectionnée jamais conçue, Robert Spofforth, laquelle est capable de souffrir mais incapable de mettre fin à ses jours.
Et voilà qu'un humble professeur, Paul bentley, découvre par hasard des savoir disparus: la lecture et l'écriture. Des savoir qu'il fera partager à la marginale dont il est amoureux, Mary Lou.
Que dire de ce livre si ce n'est que le talent de Tevis m'a coupé le souffle. J'ai été frappé par cette métaphore à la fois poétique et effrayante de réalisme du totalitarisme, par la force émotive et poétique du livre, et l'histoire d'amour...il n'y en a pas beaucoup des histoires d'amour comme ça, dans la SF : Elea et Païkan chez Barjavel, Enée et Endymion chez Dan Simmons, elles se comptent sur les doigts de la main(il parait qu'une régle de la Sf interdit de donner trop de, place aux sentiments...c'est vrai ce mensonge ?).
Et la fin...à la fois tragique et heureuse, dotée d'une force émotive rare, infiniment délicate quand un autre auteur aurait versé dans la "trash" et le mauvais goût...vraiment magnifique.
A côté de ça, qu'est que quelque pages parfois tire-larme ?
Il faut absolument lire ce livre, c'est un question de survie.