Gosford Park

Encore un film pas vu à la sortie... bon, l'es en VF mais autant profiter de l'occasion, pis ce sera mon premier Altman.

Alors l'histoire (mici Allociné)
Au début des années trente, dans une Angleterre fortement marquée par les inégalités de classe, une famille d'aristocrates avec à sa tête la maîtresse de maison, Lady Sylvia McCordle, organise une partie de chasse au cours de laquelle son mari Sir William McCordle est retrouvé poignardé. Cet assassinat va bouleverser l'ordre établi et révéler la complexité des liens entre les maîtres et leurs serviteurs. L'inspecteur Thompson mène l'enquête.

Bon, autant le dire tout de suite, l'enquête criminel est ici un vague prétexte. Ce film est surtout une études de moeurs de la bopurgeoisie et gnetry anglaise des années 30. Ces gens qui n'avaient pas grands choses à faire pour tromper l'ennui. Et aussi la découverte de la face caché de ce mùonde huppé, les domestiques. un monde aussi ou les règle sde bienséances, de préséance et les notion de morale sont strictes.
Alors que dire des acteurs... ben so british, hein! Un casting en grande partie anglais, un décors hors du temps.

J'ai aimé ce film. De toute façon, j'adorte les études de moeurs, les décorticage, les relations comme ça entre personnage. Personnellemnt, ça m'a rappelé les polars victorien d'Anne Perry, rempli eux aussi de ces relations d'ordre et de classe, un siècle plus tôt.
En fait, le meurtre arrive très tard, et pis on se fiche totalement de savoir qui est le meurtrier. C'est d'ailleurs le seul reproche que je fait au film... le personnage de l'inspecteur est inconsistant et ridicule, ce qui gâhce un peu la fin.
Bon, par contre, sur le net, j'ai trouvé un petit comparatif avec le 8 femmes, de'Ozon, au prétexte qu'il s'agit aussi d'une étude de moeurs avec enquête... pas franchement.Je vous cite l'article: "Enième variation sur le modèle du "portrait de groupe avec meurtre", son dernier film ne surprend guère. Nous avions déjà notre cluedo d'époque, vaudevillesque, social et franchouillard avec 8 Femmes. Voici un objet à la formule tout aussi convenue mais - on pense ce qu'on veut du film d'Ozon - au traitement bien moins original! À quand Kristin Scott Thomas et Emily Watson poussant la chansonnette ? "
Je vois mal comment Altman aurais intégré des chansons. Les deux films poursuivent un but différents, un style différent. Ici, les protagonistes, après le meurtre sont juste retardé dans leur départ par l'enquête policère, mais rien de grave. Ensuite la relation entre les personnages est quand même plus complexe, et oserais-je dire, le jeu plus réaliste. Il faudrait parfois comparer ce qui est comparable... pour moi, Gosford Park s'apparente plus à Ridicule, Au temps de l'Innocence de Scorsese ou à la Règle du Jeu de Renoir... en fait, c'est une variation de ce dernier, mais en Angleterre.

Valà! :ohayo:

Comparer Altman à Ozon, c'est un peu osé pour le coup effectivement.D'autant plus que Ozon n'a qu'un vague alibi d'originalité, mais que ces films sont souvent très pauvres à mon goût. Ils sont plaisants, mais bon, pas de quoi en faire un fromage. 8 femmes, à part la chansonnette, le film est quasiment insupportable (j'avais préféré Swimming pool, même si ça restait assez moyen). Je n'ai pas trop compris l'engouement qu'on pouvait avoir pour Ozon pour l'instant.
Par contre Gosfort Park est un film choral autrement plus riche. La spécialité d'Altman d'ailleurs. Le cynisme et la description froide s'y cotoient, les personnages sont truculents, les moeurs qui y sont racontées passionantes. Et la mise en scène surtout, les deux mondes qui coexistent sans se rencontrer. Si on ajoute à cela Emily Watson, tout y est.
Un autre Altman plus léger, un peu moins réussi, mais très amusant, c'est Cookie's fortune.

Ben en fait, j'dois avouer qu'au début, j'me suis dit: "mais c'est quoi cette intrigue policière ou y'a pas de meurtre". Puis, révélation: c'est pas une intyrigue policière. Vu comme ça ça passe mieux. (PArce que franchement, vous z'appellez ça une enquête, vous, le truc à la fin???)