Ray

Voilà, pas plus tard que lundi, je suis allé voir ce film au ciné, et je dois dire que je suis convaincu.
D'abord, il y a Ray Charles, le personnage, un sacré personnage. Un homme qui, parti de rien, accéde au succés malgré son handicap, un homme d'abord égoïste qui se découvre une vocation de lutter contre le racisme (le film insiste particulièrement là-dessus), un homme qui se sort tout seul de l'enfer de la drogue...rien que ça.
Pour incarner ce grand personnage, il fallait un acteur, un vrai. Et il faut dire qu'il s'en sort pas mal, le Jamie Foxx. Il allie charisme et fragilité, arrive à faire rire et à émouvoir, bref il joue sur un large registre.
J'apprécie aussi le montage complétement fou du réalisateur, le scénario complexe qui entrmêlent habilement des ouvenirs d'enfance.
Ah, la séquence oniroque à la fin...chut, je vous laisse découvrir.
Et puis ce film, c'est l'occasion de réécouter des classiques du genre.

Hit the road Jack, plom plom plom...

J'avais bien envie de le voir, mais deux très mauvaises raisons m'ont poussée à ne pas y aller.
Primo, aux Galeries Lafayette en février, ils passaient la bande-annonce en boucle, donc "l'innovateur de la soul" commençait à me saoûler grave au bout d'une demi-heure de shopping.
Secundo, quand j'ai été voir De battre mon coeur s'est arrêté et La Vie aquatique, on entendait Ray, projetté dans la salle d'à côté, comme si on y était. En guise de protestation contre la mauvaise qualité des murs de mon cinéma préféré, je n'ai donc pas vu Ray !
(... Mais ce n'est pas irrémédiable.)