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| La physique des parties cultes | |
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Darth Colonel sous la table
Nombre de messages : 168 Age : 47 Localisation : Là-->O Humeur : Dans le sombre foncé Date d'inscription : 16/06/2008
| Sujet: La physique des parties cultes Mar 10 Mar - 18:46 | |
| Coucou les amis,
Je vais avoir besoin de votre avis précieux.
Je me suis lancé dans l'écriture d'une petite nouvelle.
Je dois bien avouer que je n'ai pas assez de recule pour savoir si je dois continuer, ou si mon style est irrémédiablement lamentable.
J'ai bien essayé de proposer la lecture de ce texte à ma famille, mais malheureusement pour ma famille, tout ce que je fais est génial
C'est bon pour l'égo, pas forcement pour l'objectivité.
Donc, je compte sur votre jugement (sévère) pour me dire si je dois continuer ou abandonné l'idée.
Je vous livre tel quel les pages que j'ai déjà écris (pardonné mon ortho, j'ai pas encore fait de relecture de correction)
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Chapitre I
Au dessus de l’atlantique 04:00 PM TU+1
Le ciel noir d’encre, parsemé de millions, de milliard d’étoiles, était la seule vue qu’avait Milena sur le monde extérieur depuis un hublot de l’avion long-courrier qui la menait vers son nouvel emploi, vers une nouvelle vie.
Il lui était déjà arrivé de quitter New York, plusieurs fois même. Généralement c’était soit pour les vacances soit pour les études. Cette fois tout était différent, quitter New York pour toujours était bien loin de l’éloignement temporaire habituel.
Ce matin encore elle était dans sa ville natale. Assise dans le hall d’entrée du Plazza Hôtel, après avoir passé une merveilleuse nuit dans la suite-terrasse. Elle n’aurait jamais pu se permettre une telle folie, mais c’était son futur employeur qui avait payé la note. Un duplexe ou rien ne manquait. Ni la magnifique vue depuis la terrasse, ni le service, ni même les salles de bains luxueuses, la literie parfaite, la déco soignée et encore mille détails qui rendaient cet endroit si agréable. Elle avait passé la soirée à lire un vieux livre sur le canapé du salon, regardant la cheminée de temps à autre. Quand la fatigue la vainquit, elle prit l’escalier pour se rendre à l’étage ou se trouvait la chambre. Avant d’y entrer, elle se dirigea vers la terrasse pour admirer une dernière fois sa ville, cette ville qui l’avait vu naitre, cette ville qu’elle aimait tant. Elle finit par retourner à l’intérieur, ouvrit la porte qui était à sa droite pour pénétrer dans la chambre où elle avait très envie de dormir. Le très beau lit king sis, bien trop grand pour elle seule, l’invitait à se glisser entre ses draps. Malgré la fatigue elle traversa le dressing, ou elle n’avait mis aucun habille - pour une nuit c’était inutile – et se rendît à la salle de bain ou elle s’offrit une douche rapide avant d’aller se coucher. Morphée ne mit pas long à l’accompagné dans ses rêves.
Son réveil sonna très tôt. Elle ne désirait pas prendre le petit-déjeuner à l’hôtel, elle voulait le prendre dans un snack. On lui avait dit que là où elle se rendait ce genre de cuisine était plutôt rare, alors l’idée de manger des œufs, du bacon, une montagne de pancake recouverte d’un délicieux sirop d’érable ne sortit plus de son esprit. Quand elle fut hors de l’hôtel, elle vit le parc. Elle avait très envie d’aller y faire un tour pour la dernière fois. Malheureusement, le temps lui manquait et c’était soit la collation, soit la promenade. Son estomac trancha et décida que la nourriture était le plus importante.
Elle revint à l’hôtel quarante-cinq minutes plus tard. Elle savait que ce serait la dernière fois qu’elle parcourait ces rues en tant qu’habitante de New York. Entré dans le hall elle s’assit en attendant qu’on lui amène son billet d’avion, ainsi que quelques documents concernant son travail. Elle ne savait pas à quoi ressemblait cette personne qui avait en sa possession tout le nécessaire pour son nouveau départ. Elle ne s’en souciait d’ailleurs pas plus que ça. Trop prise par la nostalgie déjà présente due à son futur départ.
-Milena Robert, j’ai vos billets ! | |
| | | Darth Colonel sous la table
Nombre de messages : 168 Age : 47 Localisation : Là-->O Humeur : Dans le sombre foncé Date d'inscription : 16/06/2008
| Sujet: Re: La physique des parties cultes Mar 10 Mar - 18:47 | |
| La voix qui sorti Milena de sa fameuse nostalgie était plutôt grave et sévère, en parfaite adéquation avec l’homme au costume sombre, bien taillé, mais dans un tissu de mauvaise qualité. Le genre de costume que l’on met uniquement pour le travail. Elle prit les billets sans un mot. Elle se leva tira sa valise et suivit l’homme qui l’accompagna jusqu'à la très belle et grande limousine blanche qui l’attendait juste devant les portes du Plazza.
Et maintenant elle était là, dans cet avion volant largement au-dessus de la couverture nuageuse. Cet endroit du ciel sans turbulence, si calme qu’en fermant les yeux on pourrait se croire dans un train. Elle avait eu droit à la classe affaires. C’était la première fois qu’elle voyageait dans cette catégorie. Le siège inclinable à 180° laissait tant de place que même en position horizontale une personne pouvait se tenir debout devant sans toucher le prochain passager. L’écran tactile individuel, le téléphone, internet, ainsi que tous les branchements nécessaires pour l’ordinateur portable étaient les petits privilèges qu’elle était si heureuse de découvrir. Sans compter les possibilités de massage du siège, ainsi qu’un service impeccable. Toujours une hôtesse, ou un steward pour demander si tout va bien. Et le repas, quel repas elle avait eu ! Dans de la vraie vaisselle, et non pas des couverts et des assiettes en plastique. Au choix trois menu. Elle s’était laissé convaincre par une poêlée de foie gras de canard au vinaigre balsamique avec son toast pour l’entrée. Le foie était parfait, juste fondant avec ce goût doux qui se marie si bien au vinaigre. Comme plat principal elle se régala de Caille farcie au cœur de foie gras et jus corsé au miel. Le gout la transporta. Le dessert fut plus simple, mais ravi ses papilles, elle aimait tout particulièrement les îles flottantes. Elle n’aimait pas l’alcool, elle se contenta d’une simple eau minérale pour accompagner son repas, bien qu’il lui fût proposé un excellent Bourgogne, un Hospice-de-Nuit 1997.
Elle n’avait jamais imaginé qu’un jour on lui déroulerait le tapis rouge, lui offrant le meilleur, pour qu’elle accepte un travail. Elle avait eu une révélation la première fois qu’on lui parla de physique. Ce n’était que très basique. Un petit chariot sur un plan incliné qu’on lâchait. Le but était de déterminer la vitesse du chariot grâce à la formule V=D/T. Chronométrer, mesurer, puis calculer. Quelle expérience merveilleuse, elle avait touché à la découverte des rouages du monde, et elle voulut en savoir toujours plus. Milena était loin de l’élève studieuse que l’on imagine quand on parle de passionné de science. Elle était excellente en physique, moyenne en math et presque nulle dans les autres matières. Elle se forçait à maintenir une moyenne honorable pour avoir la chance de continuer à étudier ce qui la passionnait. Sont parcourt fut pourtant bien difficile. A 12ans en regardant un chariot parcourir un plan incliné elle découvre une passion, quelques mois plus tard elle comprend que cette passion, malgré l’évolution des mœurs, reste très misogyne. Rien ne fut dit clairement, mais le ressenti ne ment pas. Un an avant le passage dans le XXIe siècle les préjugés tenaient toujours bon. A 13ans et son entrée de plain-pied dans cette fameuse année 2000, elle comprit que le seul bug de ce nouveau millénaire était de faire croire à l’ouverture d’esprit dans des pensées encore bien primaires pour certains. Elle comprit aussi qu’elle devrait se battre pour sa passion, et dans un sens c’était loin de lui déplaire. Comme un cadeau nous semble bien plus merveilleux quand on la désiré de toutes ses forces. Comme un objet a bien plus d’importance quand on a sué pour l’avoir. Sué elle n’avait fait que ça tout au long de son parcours scolaire. Heureusement pour elle, ses parents bien que pas très fortuné la soutenait de toutes leurs forces. Son entrée dans une université de renom ne fut pas chose aisée à obtenir. On donne une bourse aux meilleures élèves. Elle n’était pas la meilleure, loin de là. La meilleure en physique oui, mais pour le reste non. Elle arriva à convaincre un des responsables des bourses avec une vision très novatrice de l’effet tunnel, et elle n’avait que 17ans. Son avance sur le programme de physique était telle, qu’en plus de la bourse elle entra directement en troisièmes années. Ce fut une des rares fois où on lui facilita la vie.
Sa vie universitaire était simple. Elle étudiait, lisait de bons livres, allait au cinéma et étudiait encore. Elle n’avait pas vraiment d’ami. Des connaissances, des camarades, mais pas de vrais amis. Milena n’était pas asociale, elle n’avait juste pas trouvé sur le campus des personnalités qui lui correspondaient. Elle était souvent approchée par de jeunes étudiants. Le fait qu’elle soit très belle, avec ses grands yeux ambres, ses cheveux châtain clair lui tombant sur les épaules, ses longues jambes fines, son corps élancé, n’était pas étranger à cet intérêt que lui portait la gente masculine. Elle était toujours flattée par tant d’attention, mais elle ne répondait jamais aux avances que par un sympathique sourire et une phrase toute faite montrant de façon claire qu’elle n’était pas intéressée.
Ses publications novatrices sur la physique provoquèrent autant d’admiration que de dénigrement. C’était devenu une sorte de sport pour certains physiciens que d’essayer de démonter les théories de Milena. Elle prit ces méchancetés comme un nouveau challenge. Ecrire des théories très difficiles à contredire devint presque une seconde nature chez elle. Pousser le destin à suivre une direction, transformé des coups du sort en moteur de vie était la philosophie de Milena.
- Vous voulez une boisson, Madame ?
Cette phrase de l’hôtesse tira Milena de sa rêverie. Elle était dans cet espace-temps ou tout est ralenti, on ne sait plus bien si on est endormie, ou si on a juste laissé notre pensée nous emporter un peu loin. Cette intervention tombait bien pourtant, elle avait soif, on se déshydrate vite en avion. Se rafraichir un peu ne lui ferait que du bien. Elle lui demanda alors une boisson gazeuse. L’hôtesse lui proposa un Coca. Il y a certaine chose qui reste les mêmes partout dans le monde songeait-elle. Elle préférait le Pepsi, mais ne crachait pas sur son concurrent. Un concurrent, c’est presque un mot trop fort quand on compare certains écarts. Celui de Coca et Pepsi est flagrant. On ne devrait pas appeler ça un concurrent, mais un ennemi publicitaire. Car le simple fait qu’il existe ne vous pose pas de problème, mais au contraire, démontre de façon certaine votre place de leadeur incontesté. Milena connaissait bien le problème. Un concurrent comme Coca pour Pepsi, elle l’avait en la personne de Jean-Edouard Stevens. Elle ne comprenait pas cette mode aux Etas-Unis de donner des noms typiquement français à ses enfants. Jean-Edouard Stevens, si au moins il avait eu comme nom de famille Dupont, même pas. On ne pouvait pas faire plus commun comme nom, Stevens. Commun était aussi un qualificatif qui résumait bien Jean-Edouard. Poussé à l’extrême par ses parents, il suivit le chemin qu’ils lui avaient tracé. Il devait faire de grande étude, dans une grande université, dans une noble matière. Le choix n’était pas large, médecine ou physique. Il choisit physique non pas par envie ou par passion, mais simplement pour ne pas choisir médecine. Il voulait bien passer ses journées et ses nuits à étudier, mais il ne voulait pas tout le désagrément de la médecine, le monde théorique lui convenait parfaitement, il n’avait pas envie de se salir les mains.
Il rencontra Milena dans les couloirs de l’université. Il avait entendu parler d’elle grâce à sa légendaire entrée directement en 3e année, et ses théories novatrices. Tout de suite il avait décidé d’en faire son ennemie. Frustré du travail qu’il devait fournir pour être le meilleur, encore plus frustré de voir la facilité avec laquelle elle réussissait, il ne lui en fallut pas plus pour la détester. Quand il la croisa dans ce couloir, il l’a reconnu tout de suite. Le fait qu’elle soit belle l’énervait d’autant plus. La nature aurait au moins pu lui faire don d’un physique déplaisant puisqu’elle lui avait offert un cerveau. Il n’avait même pas cette consolation. Le cliché de l’intello moche tombait, mais ça n’empêcha pas Jean-Edouard de plonger de tout cœur dans tous ceux restant, c’est donc avec cette phrase - tu as sucé pour en arriver là !? – | |
| | | Darth Colonel sous la table
Nombre de messages : 168 Age : 47 Localisation : Là-->O Humeur : Dans le sombre foncé Date d'inscription : 16/06/2008
| Sujet: Re: La physique des parties cultes Mar 10 Mar - 18:47 | |
| qu’il lui adressa pour la première fois la parole. De tous les ennemis que c’était fait Milena par sa réussite, Stevens était le plus acharné à la détruire. Il le faisait en plus avec brio. Il passait énormément de temps à lire les théories qu’elle concevait pour y dénicher la moindre petite erreur. Il en faisait ensuite son cheval de bataille pour tenter de réduire à rien tout le reste de la théorie. Son talent d’orateur, et ses qualités de physicien l’aidant.
Milena avait élaboré une stratégie payante pour se défendre. Plutôt que de se justifier, elle écrivait un erratum ou elle remerciait Jean-Edouard d’avoir relevé l’erreur, recommençait ses conclusions - qui sur le fond ne changeait pas - puis soulignait les aberrations dans les déductions de Stevens quant aux conséquences de cette fameuse erreur. Elle faisait remarquer subtilement qu’elle ne changeait rien à l’essentiel de la théorie, mais que manifestement une petite erreur pouvait plonger Jean-Edouard dans des réflexions à la limite de la stupidité.
Cette tactique fut si efficace, qu’elle discrédita de plus en plus Jean-Edouard Stevens au profit de Milena. Si bien qu’après quelques années le directeur de la recherche du CERN voulut absolument avoir Milena dans son équipe de physiciens. Il voulait qu’elle rejoigne le groupe de recherche du « Grand collisionneur de hadrons » (LHC). Ses connaissances étendues aussi bien en physique des particules qu’en physique cosmologique plus ses nombreuses théories publiées en firent la candidate idéale. Pourtant, la nouvelle ne fit pas plaisir au Professeur Antony Mac, chef du projet LHC qui ne voyait pas d’un bon œil l’arrivée d’une fille dans son « team » et de plus si jeune.
Le signal lumineux indiquant d’attacher sa ceinture s’alluma. Le petit bip typique réveilla Milena qui s’était endormie. La voix du capitaine annonça la décente sur Genève, il poserait dans une vingtaine de minutes. L’arrivée se fit par l’Est avec un passage très sympathique au-dessus du lac Léman, puis survol du quartier chic de Colonie, arrivée en bout piste à la limite de la frontière française. Le train d’atterrissage touchant le sol à la hauteur du « Fret ». L’Airbus ralentit devant l’avion d’entrainement des pompiers – un vieux quadrimoteur bleu et blanc – puis suivit la « follow me ». La petite voiture jaune le guida jusqu'à la zone de stationnement des gros porteurs empruntant la strip 4 pour sortir de la piste principale et passa devant le dernier satellite. Milena récupéra son bagage à main qu’elle avait posé dans le casier au-dessus de sa tête et sorti de l’appareil suivant les couloirs la menant jusqu’au contrôle des passeports. Elle pensait au reste de ses affaires qu’elle avait fait envoyer par transporteur. Cette histoire était arrivée si vite. Un coup de fil de près de quatre heures de la part du directeur de la recherche du CERN. La discussion fut houleuse. Convaincre Milena de partir n’était pas chose aisée, les arguments quant à son salaire ne l’avait pas accroché. Pourtant, la somme était vraiment conséquente. C’est son amour pour la physique et la promesse de toucher du doigt un instrument comme le LHC qui avait ouvert une brèche. Le matériel de pointe du CERN pour une physicienne comme elle était un argument de poids. Ce qui finit pourtant de la convaincre fut l’allusion du directeur ; Jean-Edouard Stevens n’aurait jamais un tel honneur ! C’est bon, elle avait gagné ! Stevens après tout ce temps passé à la détruire se retrouvait officiellement derrière elle. C’était presque pour Milena une sorte de récompense.
Après avoir passé le contrôle des passeports, elle traversa le lieu servant à récupérer les bagages sans s’arrêter, puis se présenta devant le fonctionnaire de douane qui lui demanda si elle avait quelque chose à déclarer. Elle répondit que non, les portes s’ouvrirent sur le hall de l’arrivée. Elle regarda la foule qui attendait des passagers, amis, parents ou simplement du personnel d’hôtel avec un panneau à la main où était écrit le nom de la personne qu’il devait prendre en charge. Elle remarqua aussi deux pompiers et s’étonna du fait qu’ils étaient armés. Une spécificité de Genève, ou le corps des pompiers assure aussi la sécurité de l’aéroport. On lui avait dit qu’elle passerait la première nuit à l’hôtel Movenpick dans l’immeuble ICC à quelques secondes de l’aéroport, et à moins de cinq minutes du CERN. Plus tard on lui fournirait un petit appartement de fonction dans Meyrin Village pour qu’elle soit très proche de son lieu de travail. Elle s’attendait donc à trouver son nom sur l’un des panneaux. Elle chercha du regard quand quelqu’un lui parla.
- Bonjour mademoiselle Roberts, je m’appelle Kyt Frei, je vais être votre guide quelque temps.
Il lui serra la main et prit son bagage. Son anglais était parfait bien qu’empreint d’un accent français assez prononcé. Habillé de façon très décontractée il ne présentait pas du tout comme un employé d’hôtel. Il avait une voix chaleureuse en harmonie avec son visage souriant. Séduisant plus que beau, il donnait tout de suite une bonne impression. La trentaine, plutôt grand, de corpulence moyenne avec une démarche dynamique, il émanait de lui une sorte de sérénité. Milena ne savait pas quoi dire. Elle ne s’attendait pas du tout à ça. Elle le suivit sans un mot jusque sur le parking.
- Je vous ai trouvé une voiture, j’espère qu’elle va vous plaire.
C’était une magnifique Mercedes SL 63 AMG customisée par Brabus, noire mate les jantes à six doubles rayons assortis à la couleur de la carrosserie. C’était le genre de voiture qui semblait aller vite même arrêtée. Elle pensa que le CERN avait bien plus de moyens qu’elle ne l’imaginait.
- Je vais prendre le volant, le temps de vous emmener à votre futur domicile, vous verrez le Professeur Mac demain après vous être reposée.
Milena acquiesça de la tête. Il mit le bagage à main dans le coffre, et ils s’installèrent dans la voiture. Il appuya sur la touche « star-engin » pour démarrer le moteur qui ronronna laissant présager de la puissance qu’il y avait sous le capot. Après être sortis du parking, ils suivirent la route, passèrent devant l’immeuble ICC où elle était censée séjourner.
- Ce n’est pas là que je dois aller dit-elle en désignant l’immeuble en verre orange du doigt. Il lui expliqua qu’ils lui avaient trouvé une maison, et que c’était bien plus agréable que l’hôtel. Son sourire lui donna confiance. Ils longèrent la route de Pré-Bois, puis tournèrent sur la droite pour monter sur la route de Meyrin en direction du CERN qui était à la limite de la frontière avec la France. Mais au lieu de continuer tout droit, Kyt bifurqua pour s’engager dans le village, qui ne ressemblait d’ailleurs pas du tout à un village. Il continua à conduire jusqu'à arriver dans une zone résidentielle. Il entra dans une allée et arrêta la voiture devant une grande maison. Il l’invita à le suivre. Milena nota que la voiture se ferma toute seule alors qu’ils s’éloignaient d’elle. Par la même occasion, elle se rendit compte qu’il n’avait jamais sorti de clef.
- Cette voiture fonctionne sans clef ?
Il eut un rire franc. Rien de moqueur, c’était juste un rire amusé par la question. Il sortit la clef de la poche. Elle ressemblait plus à un morceau de plastique aux formes arrondies qu’à une clef. Il n’y avait pas la partie métallique habituelle que l’on peut s’attendre à voir.
- C’est le système « Key lets go » de Mercedes, on laisse la clef dans la poche et quand on prend la poignée de la voiture en main elle s’ouvre. Quand on s’en éloigne, elle se ferme. Et il suffit d’appuyer sur le bouton situé sur le levier de vitesse pour démarrer le moteur.
- Mais combien coûtent cette voiture ?
- C’est totalement indécent !
Pour la première fois, ils rirent à l’unisson.
Kyt lui fit un rapide tour du propriétaire. Il était tard, il ne voulait pas la tenir éveillée trop longtemps. La maison était spacieuse, comportant un grand salon avec tout le confort possible. Canapés en alcantara, un écran plat géant d’un mètre quatre-vingt de diagonal. Un lecteur BlueRay, un home cinéma et même une Playstation de dernière génération. Il y avait | |
| | | Darth Colonel sous la table
Nombre de messages : 168 Age : 47 Localisation : Là-->O Humeur : Dans le sombre foncé Date d'inscription : 16/06/2008
| Sujet: Re: La physique des parties cultes Mar 10 Mar - 18:47 | |
| aussi une salle à manger avec une table pour huit personnes, une grande cuisine aménagée, un bureau, trois chambres à coucher, deux salles de bain, un sellier, une buanderie et une cave qui comportait un endroit spécialement climatisé pour le vin. Ils ne prirent pas le temps de faire une visite approfondie. Kyt s’éclipsa en lui donnant rendez-vous pour le lendemain à neuf heures précises. Elle fouilla son bagage à main, sortit son ordinateur portable. Kyt lui avait expliqué que la maison avait un modem wifi, il lui avait noté les codes pour se connecter sur un papier. Elle s’installa sur le canapé du salon, alluma la télé sur MTV et ouvrit sa boite mail. Elle passa dix minutes à lire quelques mails, puis elle s’endormit sans s’en rendre compte terrassé par la fatigue du voyage. Il était 23 h 40 heure locale, autrement dit, 11:00 PM TU+1 | |
| | | Pandora Vampiro-Jedi
Nombre de messages : 3225 Age : 43 Localisation : Dans la pièce au sommet de la Tour Sombre Humeur : Attend l'Illumination Date d'inscription : 26/09/2004
| | | | Darth Colonel sous la table
Nombre de messages : 168 Age : 47 Localisation : Là-->O Humeur : Dans le sombre foncé Date d'inscription : 16/06/2008
| Sujet: Re: La physique des parties cultes Mer 11 Mar - 14:23 | |
| Merci, c'est gentil | |
| | | Darth Colonel sous la table
Nombre de messages : 168 Age : 47 Localisation : Là-->O Humeur : Dans le sombre foncé Date d'inscription : 16/06/2008
| Sujet: Re: La physique des parties cultes Dim 22 Mar - 19:55 | |
| Bon, après deux semaines sans presque aucune réponse.....je crois que je vais me décider à abandonné l'idée d'écrire! Faut croire que mon texte n'est pas très captivant | |
| | | Kusanagi Senseï-Administratrice
Nombre de messages : 5083 Age : 47 Localisation : sur le wired Humeur : CHIEUSE... Date d'inscription : 25/09/2004
| Sujet: Re: La physique des parties cultes Dim 22 Mar - 20:03 | |
| Mais non! n'abandonne pas!! Déjà, j'ai pas eu le temps de le lire ... j'espère pouvoir le faire cette semaine *Oui, il est p'têt court, mais il faut que j'imprime pour lire, j'aime pas lire à l'écran* | |
| | | Kusanagi Senseï-Administratrice
Nombre de messages : 5083 Age : 47 Localisation : sur le wired Humeur : CHIEUSE... Date d'inscription : 25/09/2004
| Sujet: Re: La physique des parties cultes Mer 25 Mar - 15:09 | |
| Ayé!! J'ai lu ... pour mon avis, regarde tes MP. Mais c'est pas mal | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La physique des parties cultes | |
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| | | | La physique des parties cultes | |
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