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 De la guerre au cinéma...

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Kusanagi
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MessageSujet: De la guerre au cinéma...   De la guerre au cinéma... I_icon_minitimeMer 14 Nov - 2:34

Vu comment le sujet inspire outre-atlantique en général, on aurait pu sous-titré

"... ou quand Hollywood s'engage"

Tout comme il existe un topic dédié au ciné d'horreur et un au ciné d'hong-kong... voici un topic dédié à un genre, si il en est, le film de guerre. Enfin, vu le premier qui va me servir d'exemple, disons plutôt le film autour de la guerre aussi.
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MessageSujet: Re: De la guerre au cinéma...   De la guerre au cinéma... I_icon_minitimeMer 14 Nov - 2:58

Dans la vallée d'Elah, Paul Haggis, 2007

De la guerre au cinéma... 61061457320070902192118

Sortie France: 07 novembre 2007.

Dans la vallée d'Elah raconte la quête de Hank (Tommy Lee Jones), ancien militaire, à la recherche de son fils, soldat en perm, de retour d'Irak, qui risque d'être noté déserteur. Puis très vite, il s'agit plutôt de la recherche des assassins de son fils, avec l'aide d'une jeune enquêtrice (Charlize Theron) du Nouveau-Mexique. Mais finalement, dans ce film au rythme lent, et aux paysages banals (banaux?) d'une amérique profonde magnifiés, cela reste bien pour Hank, la quête de son fils.

Il est difficile de résumer le film, car il ne nous parle pas d'action. Un matin, Hank reçoit un coup de fil de la base de son fils disant qu'il risque d'être noté déserteur, n'étant pas encore revenu de perm. Coup de fil banal du préposé, qui se renseigne auprès de la famille, et doit appeler d'autres personnes (d'autres familles?). Hank décide d'enquêter par lui-même, étant un ancien de la police militaire. Mais malgré ses connaissances, il ne peut pas aller bien loin. Et puis un cadavre horriblement mutilé est découvert. Celui de son fils. Hank décide d'enquêter, aidant une jeune enquêtrice de la police du coin, laquelle est en butte aussi au machisme de ses collègues. Le rythme du récit est donné par les vidéos, abimées, qu'Hank reçoit d'un petit génie de l'informatique, qui essaye pour lui de les retirer du portable de son fils. Les vidéos, hachés, abimées, mélangées, nous donne à pressentir la réalité de la vie des soldats en Irak. Hank, droit dans ses bottes, verra au fur et à mesure nombres de ses croyances s'effriter.

A lire ce résumé, on pourrait penser à un film dur, au sens empli de patriotisme au début sur lequel le réalisateur tirerait à boulet rouge. Eh bien non!

J'ai trouvé le fim dur, pour le sujet, mais incroyablement doux à l'image, à la façon de fimer ses acteurs. Tommy Lee jones y est stupéfiant en père en pleine quête, surtout intérieur. Susan Sarandon, trop peu présente, y est comme d'habitude boulversante, en mère qui voit son deuxième fils disapraitre... et Charlize Theron m'a agréablement surprise, en enquêtrice sans fard, acharnée, qui doit aussi prouver qu'une fille est capable.

Pourtant, le film n'est pas que ça. Cette quête, cette enquête, on a l'impression qu'elle sert de prétexte. A une dénonciation de la guerre, sans doute. Surtout de l'effet qu'elle a sur les soldats. Et de l'impact que cela a et aura sur la société américaine. Comment gérer la violence de ceux qui sont revenus? Le véritable personnage, c'est ici surtout cette Amérique profonde, avec son patriotisme, ses drapeaux en façade, ses boites de strip-tease pour soldat en perm, ses visages, ses paysages, gens fatigués, baraquements, maison de bois, longues routes...ces gens à mille lieux de l'Irak, de ses combats, qui ne connaissent de la guerre que les infos leur deversant les victoires américaines (le film se situe lors de la prise de Falluhjah). Et pourtant, du film, pas un avis de braves gens sur la guerre. Les soldats sont des clients comme les autres. Ce sont des petites choses qui nous mettent sur la voie, qui nous montre le chemin. Un cours sur la position du drapeau (révélateur sur la fin).Une poursuite inutile.un récit du combat de David contre Goliath, dans cette fameuse vallée d'Elah du titre. Mais finalement, ici, qui est David, qui est Goliath? Haggis semble répondre, lorsqu'on s'interroge si de nos jours, Saul aurait bien du laisser un gamin aller se battre contre un géant.

Dans la Vallée d'Elah fait partie de cette cargaison d'Hollywood sur le conflit irakien. Réactive Hollywood. Cela promet de beaux films... on aurait beau jeu de critiquer, vu de France, qui mettons 40 ans à pondre un film sur la guerre d'Algérie...
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