Tuor Gardien de la citadelle
Nombre de messages : 774 Age : 37 Localisation : Toujours dans la Lune...sinon officiellement c'est Lille Humeur : Euh, ca va merci Date d'inscription : 25/10/2004
| Sujet: IP5, l'ile au pachyderme Ven 10 Nov - 20:55 | |
| Voila, je vais vous parler de ce film que j'ai vu hier soir sur France 3. IP5, l'ile au pachyderme, est un film realisé en 1991 par Jean-jacques Beinex, que l'on ne présente plus. Au casting, un monstre sacré du cinema francais, le regretté Yves Montand dont c'etait le tout dernier rôle, ainsi qu'Olivier Martinez dont c'etait l'un des premiers.
L'histoire: dans la banlieue parisienne, Tony, jeune tagueur talentueux (joué par Olivier Martinez) s'est lie d'amitié avec un petit garçon noir, Jockey. Un soir, Tony est contraint par une bande de néo-nazis de convoyer une cargaison de nains de jardins jusqu'à Grenoble. Le jeune homme espére profiter de l'ocassion pour rejoindre à Toulouse Gloria, une jeune et jolie infirmière dont il est tombé amoureux la veille et avec qui il s'en malencontreusement fâché. Il emméne Jockey avec lui. Toutr deux vont croiser la route de Leon Marcel (Yves Montand), un vieil original à la recherche d'un amour perdu sur la mysterieuse "ile au pachyderme".
Tout d'abord, un avertissement: amateur de film austéres et ampoulés, passez votre chemin ! La scéne d'entame nous met d'ailleurs tout de suite dans l'ambiance delicieusement irrealsite e ce road movie trés special, puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'une scéne de comédie musicale ou le jeune Jockey improvise une chason de rap en l'honneur de son ami occupé à repeindre un mur (et que peind-il ? le IP du titre, comme par hasard). L'ensemble du film sera à l'image de cette entame survoltée: des péripéties absolument rocambolesques, y compris la fin qu'un incident survenu dans la première demie-heure fait paraitre encore plus impossible (c'est que le scenario est bien huilé !), une touche de fantastique ornemanentale avec les mysterieux pouvoirs de Leon Marcel, un cetrains gouts pour la caricature (voir l'abjecte famille de Marcel)...bref vous voila prevenu, le film plonge dans l'irrealisme le plus total. Mais (et c'est la qu'est toute sa richesse) il ne s'agit pas seulement d'une fantaisie burlesque, mais aussi d'un drame intense...certaines scénes sont d'une dureté suprenante, et surtout les relations entrer personnages (les deux jeunes et leon Marcel, Tony et Jockey) sont trés complexe, loin d'un caricatural "je t'aime, je t'aime pas". Le film comporte de veritables moments de grâce, absolument magnifiques
bref, un film trés special qui ne sera pas forcément du gout de tout le monde mais qui n'en rester pas moins d'une evidente et authentique beauté | |
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