Série de Jean-François Parot, écrivain et diplomate français, récemment adaptée pour la télévision.
J'avais du en parler rapidement dans la section livres de chevet (et j'ai la flemme de chercher si j'en ai parlé ailleurs).
Fan de polars historiques, j'avais découvert les 3 premiers tomes d'une série qui en compte désormais 6 ou 7. Pour être plus juste j'avais découvert le tome 2 "L'Homme au ventre de plomb" chez France Loisir, puis ayant aimé, avait trouvé le tome 1 "L'énigme des Blancs-Manteaux" chez 10/18, pour finalement acheté le tome 3 re-chez FL... et je m'étais arrêté là, vous expliquerais pourquoi.
Quand j'ai découvert que France 2 avait décidé d'adapté cette série, j'ai sauté de joie (voir pourquoi dans la section télé). Et l'adaptation fut excellente (re-section télé).
Pour ceux qui on vu la série, je vous conseille les livres. Pour ceux qui connaissent pas, de quoi ça parle?
En l'an de grâce 1760, un jeune breton orphelin débarque à Paris pour se mettre au service de Mr de Sartine, nouvellement nommé lieutenant général de la police à Paris (une sorte de préfet, en gros), dûment recommandé par son parrain, le marquis de Ranreuil (qui comme ça, l'éloigne aussi de sa fille...). Le jeune homme, Nicolas Le Floch, est ensuite en charge d'une affaire étrange, la disparition de son chef, le commissaire Lardin... affaire qui peut gêner l'Etat au plus haut-niveau, et dont il se sort, gagnant par l a la confiance de Sartine, du Roi, le secret de sa naissance et une charge de commissaire au Châtelet (c'était le 36, quai des Orfèvres de l'époque).
Dans la seconde enquête, fin 1761, notre jeune commissaire (il a environ 22 ans) doit démêler les fils d'un suicide étrange autant qu'horrible...
C'est à partir du tome 3 que j'ai lâcher, parce qu'en fait, le tome 3 (le fantôme de la rue Royale) se passe 9-10 ans après... prenant appui sur un évènement réel (la tragédie des fêtes en l'honneur du mariage du Dauphin en 1770) pour développer une intrigue toujours intéréssante et bien menée. C'est quoi le problème, me direz-vous alors? Eh ben, le problème, c'est les 10 ans d'écarts.... on s'habitue au jeune commissaire et un saut de 10 ans, ça suppose pleins d'enquête qu'on connait pas et pis valà...(mais c'est un avis tout personnel, et j'adore la série, d'ailleurs, j'vais la continuer... je marquais jusgte ainsi ma désapprobation devant cette part d'ombre).
Bref... une série excellente à tout point de vue, qui méle habilement le roman historique (pinaise, si le début, avec le type qui débarque de sa province, ça vous fait pas penser à quelqu'un d'autre... sauf qu'en général, de tradition, ils sont gascons, les héros) et le roman policier, les enquêtes étant bien menées... et le final, une démonstration du sieur Nicolas, très classique. Comme tout bon romans policiers, c'est aussi prétexte à une enquête sur les moeurs de Paris sous Louis XV, et c'est ma foi fort intéréssant. C'est aussi prétexte à une description savoureuse des cuisines en ce temps, notre ami Nicolas et es accolytes ayant un solide coup de foruchette (et de verre, aussi) et étant tous passionnés de l'art culinaire (pis les 3/4 des cuisinières et tenancières de bordel voulant à toute force nourrir notre héros, faudrait pas laisser dépérir un grands corps comme ça...)
Notre héros, justement... (oui, les filles, j'ai bien compris...).
Hum... il faut savoir qu'il est un des intérêts principal du roman
. Parce qu'en fait, chaque description du jeune homme... pour résumés, nous avons la un gaillard grands (plus que la moyenne, nous dit-on) bien découplé et proportionné, brun (chevelure souvent libre, càd, pas de perruque) aux "sourcils spirituels" et "aux yeux gris-bleus", la "bouche est bien dessinée" (oui, c'est texto dans le roman). Avec tout ce qu'il bouffe et bois, on sait qu'en dix ans, il n'a pas grossit, juste "forci sans s'empâter" ...
Avec tout ça, on oublierait presque les seconds rôles, qui sont pourtant fort intéréssant (et pour une bonne part historique) et très bien décrit (tout comme très bien joué dans la série)
Pour en revenir au héros, deux petite différences... il est un peu plus "niais" (et moins cédant à la tentation, au moins au début) et surtout, il est gentil avec Cyrus, le chien de Mr de Noblecourt!! (nan, mais c'est vrai, pourquoi il aime pas Cyrus dans la série??)
Bref, vais m'arrêter là... pour le moment
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Sujet: Les enquêtes de Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet 
Mar 11 Nov - 16:55
, vu que le deuxième épisode, c'est une de ceux que je n'ai pas lu... et c'est à partir de vendredi prochain, si je ne m'abuse ^^
