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 Contes

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Pandora
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Pandora
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MessageSujet: Contes   Contes I_icon_minitimeJeu 18 Aoû - 15:31

Un conte russe pour commencer *j'aime bien les histoires pour les enfants*

Baba Yaga

Dans un village de la campagne russe vivait une petite fille qui n'avait
plus de maman. Son père, qui était déjà assez vieux, se remaria,
mais il ne sut pas bien choisir. Sa nouvelle femme était méchante,
c'était une marâtre. Elle détestait la petite fille et la traitait mal.
- Comment faire pour me débarrasser de cette enfant ? songeait
la marâtre.

Un jour que son mari s'était rendu au marché vendre du blé, elle dit
à la petite fille :
- Va chez ma soeur, ta gentille tante et demande-lui une aiguille et
du fil pour te coudre une chemise.
La petite fille mit son joli fichu rouge et partit.
En route, comme elle était maligne, elle se dit :
- J'irai d'abord demander conseil à ma vraie gentille tante, la soeur
de ma vraie maman.
Sa tante la reçut avec bonté.
- Tante, dit la petite fille, la nouvelle femme de papa m'a envoyée
chez sa soeur lui demander une aiguille et du fil pour me coudre
une chemise. Mais d'abord, je suis venue te demander, à toi, un
bon conseil.

- Tu as eu raison. La soeur de ta marâtre n'est autre que Baba-Yaga,
la cruelle ogresse ! Mais écoute-moi : il y a chez Baba-Yaga un bou-
leau qui voudra te fouetter les yeux avec ses branches, noue un ru-
ban autour deson tronc. Tu verras une grosse barrière qui grince et
qui voudra se refermer toute seule, mets de l'huile sur ses gonds.
Des chiens voudront te dévorer, jette-leur du pain. Enfin, tu verras
un chat qui te crèverait les yeux, donne-lui un bout de jambon.
- Merci bien, ma tante, répondit la petite fille.

Elle marcha longtemps puis arriva enfin à la maison de Baba-Yaga.

Baba-Yaga était en train de tisser.
- Bonjour ma tante.
- Bonjour, ma nièce.
- Ma mère m'envoie te demander une aiguille et du fil pour qu'elle me
couse une chemise.
- Bon, je m'en vais te chercher une aiguille bien droite et du fil bien
blanc. En attendant assieds-toi à ma place et tisse.
La petite fille se mit au métier. Elle était bien contente.

Soudain, elle entendit Baba-Yaga dire à sa servante dans la cour :
- Chauffe le bain et lave ma nièce soigneusement. Je veux la manger
au dîner.
La petite fille trembla de peur. Elle vit la servante entrer et apporter
des bûches et des fagots et de pleins seaux d'eau. Alors elle fit un
grand effort pour prendre une voix aimable et gaie et elle dit à la
servante :
- Eh ! ma bonne, fends moins de bois et pour apporter l'eau, sers-toi
plutôt d'une passoire !
Et elle donna son joli fichu rouge à la servante.

La petite fille regardait autour d'elle de tous les côtés. Le feu commen-
çait à flamber dans la cheminée. Il avait beau être un feu d'ogresse,
sa flamme était vive et claire. Et l'eau commençait à chanter dans le
chaudron, et bien que ce fût une eau d'ogresse, elle chantait une jolie
chanson.
Mais Baba-Yaga s'impatientait. De la cour, elle demanda :
- Tu tisses, ma nièce ? Tu tisses, ma chérie ?
- Je tisse, ma tante, je tisse.

Sans faire de bruit, la petite fille se lève, va à la porte...
Mais le chat est là, maigre, noir, effrayant ! De ses yeux verts il regar-
de les yeux bleus de la petite fille. Et déjà il sort ses griffes pour les
lui crever. Mais elle lui donne un morceau de jambon cru et lui de-
mande doucement :
- Dis-moi, je t'en prie, comment je peux échapper à Baba-Yaga ?

Le chat mange d'abord tout le morceau de jambon, puis il lisse ses
moustaches et répond :
- Prends ce peigne et cette serviette, et sauve-toi. Baba-Yaga va te
poursuivre en courant. Colle l'oreille contre la terre. Si tu l'entends
approcher, jette la serviette, et tu verras ! Si elle te poursuit toujours,
colle encore l'oreille contre la terre, et quand tu l'entendras sur la
route, jette le peigne et tu verras !
La petite fille remercia le chat, prit la serviette et le peigne et s'enfuit.

Mais à peine hors de la maison, elle vit deux chiens encore plus mai-
gres que le chat, tout prêts à la dévorer. Elle leur jeta du pain tendre
et ils ne lui firent aucun mal.

Ensuite, c'est la grosse barrière qui grinça et qui voulut se refermer
pour l'empêcher de sortir de l'enclos. Mais comme sa tante le lui
avait dit, ellelui versa toute une burette d'huile sur les gonds et la
barrière s'ouvrit largement pour la laisser passer.

Sur le chemin, le bouleau siffla et s'agita pour lui fouetter les yeux.
Mais elle noua un ruban rouge à son tronc, et voilà que le bouleau la
salua et lui montra le chemin. Elle courut, elle courut, elle courut.

Pendant ce temps, le chat s'était mis à tisser.
De la cour, Baba-Yaga demanda encore une fois :
- Tu tisses, ma nièce ? Tu tisses, ma chérie ?
- Je tisse, ma vieille tante, je tisse, répondit le chat d'une grosse voix.

Furieuse, Baba-Yaga se précipita dans la maison. Plus de petite fille !
Elle rossa le chat et cria :
- Pourquoi ne lui as-tu pas crevé les yeux, traître ?
- Eh ! dit le chat, voilà longtemps que je suis à ton service, et tu ne
m'as jamais donné le plus petit os, tandis qu'elle m'a donné du jam-
bon !

Baba-Yaga rossa les chiens.
- Eh ! dirent les chiens, voilà longtemps que nous sommes à ton ser-
vice, et nous as-tu seulement jeté une vieille croûte ? Tandis qu'elle
nous a donné du pain tendre !
Baba-Yaga secoua la barrière.
- Eh ! dit la barrière, voilà longtemps que je suis à ton service et tu ne
m'as jamais mis une seule goutte d'huile sur les gonds, tandis qu'elle
m'en a versé une pleine burette !

Baba-Yaga s'en prit au bouleau.
- Eh ! dit le bouleau, voilà longtemps que je suis à ton service, et tu
ne m'as jamais décoré d'un fil, tandis qu'elle m'a paré d'un beau ru-
ban de soie !
- Et moi, dit la servante, à qui pourtant on ne demandait rien, et moi,
depuis le temps que je suis à ton service, je n'ai jamais reçu de toi ne
serait-ce qu'une loque, tandis qu'elle m'a fait cadeau d'un joli fichu
rouge !
Baba-Yaga siffla son mortier qui arriva ventre à terre et elle sauta de-
dans. Jouant du pilon et effaçant ses traces avec son balai, elle s'é-
lança à la poursuite de la petite fille à travers la campagne.

La petite fille colle son oreille contre la terre : elle entend que Baba-
Yaga approche. Alors elle jette la serviette, et voilà que la serviette
se transforme en une large rivière !

Baba-Yaga fut bien obligée de s'arrêter. Elle grince des dents, roule
des yeux jaunes, court à sa maison, fait sortir ses trois boeufs de
l'étable et les amène près de la rivière. Et les boeufs boivent toute
l'eau jusqu'à la dernière goutte.
Alors Baba-Yaga reprend sa poursuite.

La petite fille est loin. Elle colle l'oreille contre la terre. Elle entend
le pilon sur la route. Elle jette le peigne...
Et voilà que le peigne se change en une forêt touffue ! Baba-Yaga
essaie d'y entrer, de scier les arbres avec ses dents. Impossible !

La petite fille écoute : plus rien. Elle n'entend que le vent qui souffle
entre les sapins verts et noirs de la forêt.
Pourtant elle continua de courir très vite parce qu'il commençait à
faire nuit, et elle pensait : " Mon papa doit me croire perdue. "

Le vieux paysan, de retour du marché, avait demandé à sa femme :
- Où est la petite ?
- Qui le sait ! répondit la marâtre. Voilà des heures que je l'ai envoyée
faire une commission chez sa tante.

Enfin, la petite fille, les joues plus roses que jamais d'avoir couru,
arriva chez son père. Il lui demanda :
- D'où viens-tu, ma petite ?
- Ah ! dit-elle, petit père, ma mère m'a envoyée chez ma tante cher-
cher une aiguille et du fil pour me coudre une chemise, mais ma
tante, figure-toi que c'est Baba-Yaga, la cruelle ogresse !
Et elle raconta toute son histoire. Le vieil homme était très en colère.

Il roua de coups la marâtre et la chassa de sa maison en lui ordon-
nant de ne plus jamais revenir.

Depuis ce temps, la petite fille et son père vivent en paix. Je suis pas-
sée dans leur village, ils m'ont invitée à leur table, le repas était très
bon et tout le monde était content.


Dernière édition par le Ven 1 Sep - 16:36, édité 2 fois
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Meryt
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeJeu 18 Aoû - 21:26

Serpent incapable de répondre... s'est endormi devant son écran en suçant son pou....euh non, le bout de sa queue, pendant que son ordinateur lui racontait la jolie histoire dodo Mr. Green
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Sangoku
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeVen 19 Aoû - 15:53

Ha, Baba-Yaga ! Je connaissais le personnage mais pas le conte.
Merci, comme ça maintenant je connais les deux !
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeSam 20 Aoû - 18:27

Un conte africain pour le week end...

Le lièvre et le Grand Génie de la brousse

Un jour le lièvre s'en alla trouver le Grand Génie de la brousse et lui dit :
_ O Grand Génie ! Toi qui veilles sur tous les habitants de la brousse, Toi qui est le Maître des Maîtres, je veux te demander quelque chose.
_ Quelle chose ?
_ Une seule chose : c'est que tu augmentes la puissance de ma cervelle.
_ Et pourquoi faire ?
_ Pour que j'ai plus d'esprit que toutes les autres bêtes de la brousse.
Le Grand Génie réfléchit et dit :
_ Je veux bien, mais il faut, auparavant, que tu me montres ce que tu es capable de faire. Emporte cette gourde et emplis-la de petits oiseaux ; prends cette calebasse et emplis la de lait de biche ; emporte aussi ce bâton et va chercher un serpent aussi long que lui. Quand tu reviendras avec la gourde pleine de petits oiseaux, la calebasse pleine de lait de biche, et le serpent aussi long que le bâton, alors je verrai ce que je puis faire pour toi.

Le lièvre partit, encombré de sa gourde, de sa calebasse et de son bâton. Après avoir trotté quelque temps, il vint s'allonger auprès d'une source à laquelle beaucoup d'animaux venaient boire, le soir, au coucher du soleil. Là, il se tint tranquille, et il se mit à penser, à penser et à penser encore jusqu'au moment où le soleil commença à descendre pour disparaître.
Et voilà que les petits oiseaux de la brousse arrivèrent en grand nombre. Et tous ces oiseaux de sautiller, de boire, de chanter, de jouer, de voler, de se rouler et de voleter encore.
Le lièvre se dit :
_ Aujourd'hui je vais voir de quoi je suis capable !
Et, sortant de son coin, il commença à sauter à droite, à gauche, en avant, en arrière, en criant de toutes ses forces :
_ Non ! Non !... Jamais !... Ce n'est pas possible en vérité !... Comment peut-on croire une chose pareille !... Non, non et non !... Ils ne sont pas assez nombreux pour ça.
Les oiseaux, arrêtés tout droit sur leurs deux pattes, et fort étonnés, l'appelèrent :
_ Lièvre ! Que dis-tu ?... Mais que dis-tu donc ?
_ Oh ! N'en parlons pas !... il s'agit d'une chose tout à fait impossible...
_ Mais quoi donc ?
_ Quelqu'un m'a raconté que vous pourriez entrer dans la gourde que voici et la remplir ! Mais je sais bien que c'est tout à fait impossible : vous n'êtes pas assez nombreux pour ça !
_ Tu plaisantes, lièvre, s'écrièrent les oiseaux. Vraiment, lièvre, tu plaisantes !
Et ils riaient, tout en sautillant autour du lièvre, et en chantant :
_ Nous pouvons la remplir tout entière... Tout entière nous pouvons la remplir !
Le lièvre, sans remuer, dit :
_ Non en vérité, non, vous ne pouvez pas !
_ Ah nous ne pouvons pas, reprirent les oiseaux mécontents de voir leur parole mise en doute. Attends un peu et tu vas voir !
Un premier oiseau entra par le goulot, puis un second et un troisième, et tant et tant qu'à la fin la gourde fut pleine.
Alors, le malin bondit sur la gourde, la ferma solidement avec un bouchon, et la cacha dans un coin.

A ce moment une biche arrivait pour boire à la source. Et notre lièvre de recommencer à sauter à droite, à gauche, en avant, en arrière, en criant de toutes ses forces :
_ Non ! Non !... Jamais !... Ce n'est pas possible en vérité !... Comment peut-on croire une chose pareille !... Non, non et non !... Elle n'a pas assez de lait pour ça.
La biche étonnée , s'arrêta sur ses quatre pattes, le regarda et l'appela :
_ Lièvre, que dis-tu ?... Mais que dis-tu donc ?
_ Oh n'en parlons pas !... Il s'agit d'une chose tout à fait impossible...
_ Mais quoi donc ?
_ Quelqu'un m'a raconté que vous pourriez emplir de votre lait la calebasse que voici. Mais je sais que c'est tout à fait impossible : vous n'avez pas assez de lait pour ça.
_ Tu plaisantes lièvre ; vraiment, tu plaisantes !
Et la biche de rire, tout en sautant autour du lièvre en chantant :
_ Je puis l'emplir tout entière... tout entière je puis l'emplir !
Mais le lièvre secoua ses oreilles et dit :
_ Non, en vérité, vous ne pouvez pas !
_ Ah je ne puis pas, dit la biche fâchée d'être ainsi démentie. Attends un peu et tu vas voir !
elle s'installa au dessus de la calebasse, et le lait coula, coula, coula tant et tant que bientôt la calebasse fut remplie.
_ J'ai perdu mon pari, dit le lièvre. Mon cousin le lion avait raison quand il m'affirmait que vous donnez plus de lait que la vache. Et je m'en vais le lui dire de ce pas.
_ Le lion ? demanda la biche. Et elle tremblait déjà de frayeur.
_ Mais oui, le lion... il est là, tout près... attendez-moi je reviens avec lui.
_ Adieu lièvre dit la biche en bondissant dans la forêt, je verrai le lion une autre fois.
Content de s'être débarrassé si facilement de la biche, le lièvre ferma soigneusement la calebasse pleine de lait et la porta auprès de la gourde pleine de petits oiseaux.

Bientôt un serpent arriva pour se désaltérer à son tour.
Dès qu'il le vit, le lièvre commença à marcher le long du bâton en comptant ses pas et en criant de toutes ses forces :
_ Deux pas... Trois pas... Quatre pas... Non ! Non ! Jamais... Cinq pas... Ce n'est pas possible en vérité !... Six pas... Comment peut-on croire une chose pareille !... Sept pas... Non, non et non ! Il n'est pas assez grand pour ça.
Le serpent s'arrêta, tout surpris, se dressa tout droit sur sa queue, regarda la lièvre et l'appela :
_ Lièvre, que dis-tu ? Mais que dis-tu donc ?
_ Oh n'en parlons pas !... Il s'agit d'une chose tout à fait impossible...
_ Mais quoi donc ?
_ Quelqu'un m'a raconté que vous étiez aussi long que le bâton que voici. Mais je sais bien que vous n'êtes pas aussi grand que ça !
_ Tu plaisantes, lièvre, s'écria le serpent. Vraiment tu plaisantes !
Et il se mit à ricaner, et à ramper dans l'herbe, tout en sifflant :
_ Je suis aussi long que le bâton... Aussi long que le bâton, je suis !
Mais le lièvre secoua ses deux oreilles et dit :
_ Non, en vérité, non, vous ne l'êtes pas !
_ Ah tu crois cela, dit le serpent furieux d'être pris pour un menteur. Et bien je vais me mettre à côté et tu verras que je suis aussi grand que lui. Et le serpent de s'allonger tout contre le bâton.
Notre malin lièvre fit un bond, attacha le serpent au bâton, un lien à la tête, un lien à la queue, et il serra si bien que le serpent ne pouvait plus bouger.

Alors notre lièvre pris la gourde, la calebasse et le bâton et il partit trouver le Grand Génie de la brousse.
_ Grand Génie ! appela-t-il.
_ Me voici, lièvre. Je t'attendais.
_ Regarde, Grand Génie, voilà la gourde pleine de petits oiseaux, la calebasse pleine de lait de biche, et le serpent long comme le bâton.
Le Grand Génie regarda tout cela, regarda la lièvre, lui toucha le front et lui dit :
_ En vérité, si j'augmentais la puissance de ton esprit, je ferais une grande sottise.
_ Et pourquoi ? demanda le lièvre.
_ Tu es assez rusé comme cela ! Si tu l'étais d'avantage, tu deviendrais mon maître.



D'après les Contes de la brousse et de la forêt de A. Davesne et J. Gouin. Ed. EDICEF
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeDim 21 Aoû - 12:49

Merci ma Pandora ! Quelle jolie idée de partager avec nous ces petits contes moins connus que les classiques.

Comme Sangoku, je ne connaissais Baba Yaga que de nom. Et l'histoire est charmante. Par contre je devrais avoir un ou deux contes africains dans mes tiroirs, il faudrait juste que je trouve le temps de les copier.

En tout cas, joli sujet de vacances.

popo à tous

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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeDim 21 Aoû - 16:08

Mici ma Sunny popo

J'avais un livre avec pleins de contes russes, mais j'arrive pas à remettre la main dessus *doit avoir pris la fuite au grenier calimero * mais c'est pas grave, je fouine à droite à gauche sur le oueb ^^
*mais d'où viendra le suivant? ....*
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeDim 21 Aoû - 21:12

Moi aussi j'en connaissais une d'histoire africaine avec le lièvre ; ça s'intitulait "le lièvre et les pintades". Est-ce quelqu'un peut me dire pourquoi le lièvre revient souvent dans les contes africains ?
hein ? siouplait.....
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeDim 21 Aoû - 23:26

Je ne sais pas trop Meryt, mais il me semble qu'il revient bien souvent dans nos histoires aussi. Chez La Fontaine, le lièvre est un invité récurrent. Dans Alice au Pays des Merveilles, il y a à la fois le lièvre de Mars et le Lapin Blanc. Et voilà, que j'ai oublié mon troisième exemple...

Pour la peine, je vais vous recopier un mini conte africain, où le lièvre n'est pas le plus sympa.


Tortue était au marigot

En ce temps là, Tortue était au marigot. Comme ses parents, ses grands-parents et tous ceux qui les avaient précédés, elle y restait nuit et jour. Elle fouillait la vase et appréciait beaucoup la douceur de l'eau sur sa carapace. Ainsi était sa vie.
Survient la sécheresse : il n'y a plus d'eau. Un matin, Héron vient à la mare. De tout temps, il n'a jamais beaucoup aimé Tortue, mais le manque d'eau le rend particulièrement méchant. Héron ordonne à tortue de quitter l'eau. Tortue obéit sans protester.
Héron parti, elle revient lentement. La voix moqueuse de Lièvre l'interpelle bientôt. Les paroles de Lièvre blessent tant Tortue qu'elle connaît la honte : la brousse résonne du rire de ses habitants.
Tortue attend l'obscurité pour regagner le marigot. De retour de chasse, Panthère s'approche de la mare. Un coup de patte suffit pour mettre Tortue sur le dos. Panthère montre les crocs et interdit à Tortue de venir dans cette eau devenue si rare et si précieuse. Alors Tortue quitte le marigot de ses ancêtres pour une région plus accueillante.

Le départ de Tortue ne ramène pas la pluie. Avec la soif, les disputes deviennent fréquentes : Coq défie Eléphant, Pintade perd ses cheveux, Chien poursuit Singe et Hyène va jusqu'à vendre sa mère...
Lion, le roi de la brousse, décide alors de convoquer le peuple en grande assemblée. Tous les animaux de la brousse viennent au rendez-vous. Tous ? Sauf Tortue. "Où est Tortue?" s'étonne le roi. Crapaud prend la parole : "Seigneur, Tortue a quitté le marigot depuis quelques jours, parce qu'on l'a chassée."
"Qui a chassé Tortue?" tonne le roi. Tous baissent la tête. Lion ordonne à tous de se mettre à sa recherche. Tortue, qui entend bientôt les cris des animaux prend peur et se recroqueville. Tout à coup, Phcochère la découvre et tous les animaux l'entourent. Singe le griot, lui parle ainsi : "Tortue, la brousse te pleure et le marigot a épuisé ses larmes. Reviens! Nous avons soif, reviens!"
Emue, Tortue sort la tête et accepte de regagner le marigot de ses ancêtres. Aussitôt, le tonnerre se met à gronder, des rafales de vent secouent les arbres et la pluie s'abat sur la brousse.


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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeMer 24 Aoû - 9:55

Hop, retour en Russie *avant surement de repartir en Afrique...*

Fiodor Tougarine, et la belle Anastasie
(Conte découvert dans la ville de Pogar (région de Briansk)

Il était une fois un tsar et une tsarine qui avaient trois filles et un fils nommé Fiodor. Leur vie n'avait été ni très riche ni très pauvre, et un jour ils moururent. Avant de rendre leur dernier souffle, ils donnèrent mission à leur fils de marier ses soeurs avec les premiers prétendants. Une année était passée depuis leur mort lorsqu'un jour une tempête terrible se leva, le vent hurlait. Mon Dieu, préserve-nous d'une pareille tempête! Mais à peine le Vent avait-il atteint la porte de la maison de Fiodor que tout s'apaisa. Et le Vent dit alors à Fiodor:

- Donne-moi ta soeur aînée en mariage. Si tu ne me la donnes pas, je renverserai ta maison et je te tuerai.

Fiodor appela sa soeur sur le seuil de la porte. Le Vent l'enveloppa, et partit dans un hurlement. Dieu seul peut dire où il l'emporta. La troisième année Fiodor donna sa soeur cadette en mariage à la Grêle et la quatrième année, il offrit la plus jeune au Tonnerre.

Après avoir marié ses soeurs, Fiodor partit en voyage. Il alla, il alla et il remarqua une escouade de soldats qui avait été taillée en pièces. Il s'approcha et il demanda:

- Reste-t'il ici quelqu'un de vivant? Et qui a massacré ces soldats?

Il entendit une voix gémissante lui dire:

- A boire, à boire, s'il vous plaît.

Il donna de l'eau au blessé qui ajouta:

- Va demander à l'autre escouade.

Il alla vers l'autre groupe de soldat et il demanda qui les avait massacrés. Alors une voix lui dit d'aller plus loin demander à une troisième escouade. Il s'y rendit et posa à nouveau sa question. Là, une voix lui révéla que les trois compagnies avaient été vaincues par la belle Anastasie, et que maintenant elle se reposait sous sa tente. Fiodor se dirigea vers une tente aperçue au loin. Arrivé à destination, il attacha son cheval, il s'introduisit sous la toile et s'étendit aux côtés d'Anastasie. Quand la belle sortit de son sommeil, elle réveilla Fiodor et lui demanda:

- Viens-tu ici pour te battre ou pour faire la paix?

Il répondit:

- Si nos chevaux veulent se battre, il en sera de même pour nous.

Ils poussèrent leurs chevaux l'un vers l'autre. Les chevaux commencèrent par se flairer puis ils se léchèrent et finalement se mirent à paître. Alors la belle Anastasie dit à Fiodor:

- Sois mon mari et je serai ta femme.

Et ils rentrèrent ensemble à la maison sur leurs chevaux. Fiodor et Anastasie vécurent ainsi longtemps dans le bonheur, comme des tourtereaux.

Un jour, Anastasie eut envie d'aller à la chasse. Elle se prépara et dit à son époux:

- Tu peux aller partout dans ma maison. Seulement ne va pas dans la chambre dont la porte est attachée avec une corde, celle qui est calfeutrée par de l'argile.

Dans cette pièce, se trouvait un dragon, qui voulait à tout prix épouser Anastasie. Elle l'avait vaincu et l'avait pendue à un crochet. Anastasie partit donc à la chasse. Fiodor parcourut toute la demeure, regardant partout, et n'en pouvant plus d'impatience et de curiosité il entra dans la pièce où sa femme lui avait interdit d'aller. Il y vit le dragon accroché. En apercevant Fiodor, celui-ci lui dit:

- Bonjour, brave Fiodor! Je t'en prie, soulève-moi un peu.

Il le souleva.

- Encore!

Il le souleva encore.

- Encore!

Il le souleva un peu plus. Alors, le dragon se libéra du crochet, et s'envola en disant:

- Merci! Je t'aiderai quand tu seras dans le besoin.

Après avoir redonné sa liberté au dragon, Fiodor réfléchit et se dit:

- Maintenant, j'ai bien peur que ma femme ne se mette en colère contre moi.

L'esprit préoccupé par cette pensée, il quitta la maison de son épouse. Fiodor marcha et marcha et il aperçut une maison. En arrivant à cette maison, il se dirigea vers la porte et dit:

- Seigneur Jésus Christ, fils de Dieu, pardonne-nous, pauvres pécheurs!

A l'intérieur une voix féminine lui répondit:

- Si tu es un homme bon, présente-toi! Si tu es méchant, sois réduit en cendres!

Fiodor entra dans masure et aperçut sa soeur. En le voyant, elle lui dit:

- Pourquoi es-tu venu, mon frère? Le Vent est mon mari . Gare au malheur!

Aussitôt, elle le prit par la main et le cacha. Il était temps, le Vent rentrait à la maison.

- Hum, ça sent le russe ici! - dit-il en humant l'air.

- C'est que vous avez volé par toute la Russie et que vous avez certainement ramené une odeur de Russie. - lui répondit sa femme.

Et elle ajouta:

- Que penseriez-vous, si mon frère venait ici?

- Bien volontiers. - répondit le Vent - Nous mangerions, nous boirions et nous ferions la fête.

Alors, elle lui dit:

- Eh bien, je vais vous le présenter!

Elle sortit et revint avec son frère. Le Vent en voyant Fiodor fut très heureux. Ils burent et firent la fête. Tous étaient de bonne humeur. Ils festoyèrent une semaine entière. Puis Fiodor prit congé et se rendit chez sa deuxième soeur, celle qui était mariée avec la Grêle. Fiodor raconta à son beau-frère et à sa soeur comment il avait trouvé sa femme et comment il l'avait perdue par sottise. Son beau-frère le mit au courant que le dragon qu'il avait libéré, avait inopinément enlevé Anastasie et l'avait emmenée dans sa tanière.

Après son séjour chez sa deuxième soeur, Fiodor se rendit chez la troisième. En chemin, il fut surpris par la nuit, alors qu'il n'était pas encore sorti d'une épaisse forêt, qu'il traversait. Il réfléchit et décida de rester passer la nuit à côté d'un puits. Le lendemain, il était à peine réveillé, lorsque la belle Anastasie vint au puits pour chercher de l'eau. Ils se virent l'un l'autre et ressentirent un grand bonheur. Elle lui raconta que le dragon l'avait enlevée pendant qu'elle était à la chasse, et qu'il l'avait emportée dans cette forêt où ils vivaient désormais. Après cette discussion, ils se mirent en selle et s'enfuirent. Pendant ce temps là, le dragon, le mari d'Anastasie, était à la chasse. Son cheval trébucha.

Le dragon lui demanda:

- Mon cher cheval, pourquoi trébuches-tu?

- Si je trébuche, c'est que je sens qu'Anastasie vient de s'enfuir avec Fiodor. - répondit le cheval.

- Comment! Mais, est-ce que nous pouvons les rattraper? - dit le dragon.

Le cheval déclara:

- J'ai faim. Récoltons d'abord du blé, réduisons-le en farine et mangeons-le, et ensuite, partons à leur poursuite.

Ainsi fut fait, et ils partirent en quête de Fiodor et d'Anastasie. Dès que le dragon les aperçut, il leur cria de s'arrêter. Mais ils s'enfuirent de plus belle. Le dragon se mit en colère et se jeta à leur trousses avec son cheval. Finalement, il rattrapa les fuyards, et s'adressa alors à Fiodor:

- J'ai crié pour que tu t'arrêtes? Je t'aurais pardonné d'avoir voulu me prendre Anastasie. Mais, tu ne m'as pas obéi. Malheur à toi!

Il empoigna Fiodor et le tua, puis il rentra chez lui avec Anastasie.

Les beaux-frères de Fiodor, sachant que le dragon avait tué Fiodor s'envolèrent pour se procurer de l'élixir de santé et de l'élixir de vie. Puis, ils volèrent jusqu'à Fiodor pour lui prodiguer leurs soins. De retour à la vie, Fiodor dit alors à ses beaux-frères:

- Oh, comme j'ai bien dormi!

- Tu étais endormi pour des siècles, si nous n'avions pas été là! - lui répondirent-ils.

Il les remercia et retourna au puits où il avait aperçu Anastasie. Il la vit à nouveau puiser de l'eau. Quand elle l'aperçut, elle en fut très heureuse. Il lui demanda alors de questionner le dragon, pour chercher à savoir où on pouvait se procurer un cheval qui permettrait de lui échapper, et où se trouvait sa mort. Anastasie lui promit de s'en occuper et s'en retourna à la maison avec sa provision d'eau. Pendant ce temps, le dragon était à la chasse. De son côté, Fiodor resta près du puits à attendre le retour de sa bien aimée.

Le dragon rentra de la chasse. Anastasie vint à sa rencontre, prit le cheval par la bride, l'emmena à l'écurie et rentra avec lui à la maison. Elle embrassa et caressa son cher dragon, puis lui demanda:

- Comme votre cheval est rapide! Serait-il possible de se procurer un cheval qui courre encore plus vite que le votre!

Le dragon était attendri par les caresses d'Anastasie. Elle ne l'avait jamais cajolé, et il en était tout étourdi. Pour son malheur il avoua:

- Il y a -dit-il - une femme qui a douze juments, et une de ces juments peut donner un cheval plus rapide que le mien. Mais il est difficile d'obtenir un poulain de cette femme. Elle oblige celui qui en a le désir à garder pendant trois jours ses juments. Mais elle lui donne un philtre de sommeil, et dès qu'il s'endort, les juments se sauvent. La femme va alors les chercher elle-même, et elle écorche la peau du dos au berger malchanceux avant de le chasser. Anastasie continuait à le caresser. Elle lui demanda encore:

- Et où est ta mort?

Il répondit:

- Dans la mer il y a une île, et dans cette île il y a une pierre, et dans cette pierre il y a un lièvre, et dans ce lièvre il y a un canard, et dans ce canard il y a un oeuf, et dans cet oeuf il y a un jaune, et dans ce jaune il y a un petit caillou. Ma mort est dans ce caillou.

Anastasie s'en fut révéler à Fiodor toutes ces confidences, qu'il retransmit aussitôt à ses beaux-frères. Ils partirent à la recherche de la fameuse pierre. Et de son côté, Fiodor se rendit chez la femme aux douze juments.

Fiodor alla et alla et il rencontra des loups qui se battaient pour des os. Il fit équitablement le partage entre eux. Ils le remercièrent et lui dirent qu'ils se mettaient désormais à son service. Fiodor alla et alla et vit des abeilles qui se battaient pour du miel. Il leur partagea le miel. Elles le remercièrent et lui firent la même promesse que les loups. Plus loin, il vit des écrevisses qui se battaient pour des oeufs de poissons. Il les mit d'accord, et elles se mirent à son service, comme les loups et les abeilles.

Il arriva finalement tant bien que mal à la demeure de la femme aux douze juments. Il entra et après avoir salué la vieille femme, il la pria de bien vouloir l'embaucher pour garder ses juments.

- Et que me demanderas-tu en salaire - lui dit-elle.

- Un poulain. - répondit-il.

- Si tu arrives à les garder pendant trois jours, c'est d'accord. - Acquiesça-t'elle.

Il accepta ces conditions.

Le lendemain, Fiodor était bien fatigué. Il se débarbouilla, se recommanda à Dieu et emmena les juments au pré. La femme lui avait donné pour repas un gâteau, et dans ce gâteau elle avait versé son philtre de sommeil. Fiodor conduisit les juments au pré et les laissa paître, puis la faim venant il entama le gâteau offert par la vieille femme. Il mangea, et il tomba de sommeil. Deux jours durant, il dormit. Pendant ce temps, les juments s'étaient dispersées au loin, dans les bois et dans les prés. Le troisième jour, il fut réveillé par de petits pincements aux joues. Il aperçut les écrevisses qu'il avait départagées et qui lui dirent:

- Lève-toi vite, et va chercher les juments. Sinon, la vieille femme viendra et tu auras des ennuis.

Il se leva pour aller chercher les juments. Mais il aperçut les loups et les abeilles qui justement les ramenaient. En les voyant, Fiodor fut très heureux. Il remercia les écrevisses les loups et les abeilles et ramena les juments vers leur écurie. La femme en voyant Fiodor arriver avec son troupeau, sortit à sa rencontre et lui dit:

- Tu as de la chance d'avoir réussi, sinon, crois-moi, tu aurais eu affaire à moi!

Et elle le fit entrer dans sa maison, lui donna à manger et le laissa seul pour aller à l'écurie voir ses juments. Fiodor hésitant à manger, se leva et la suivit discrètement pour observer ce qu'elle faisait. Elle prit une barre de fer, et se mit à frapper les juments. A toutes, elle ordonna de faire un poulain pour le lendemain, et à la meilleure de faire le plus malingre pour que Fiodor ne devine pas qu'il était le meilleur. Ayant entendu tout cela, Fiodor rentra dans la maison et alla se coucher.

Le lendemain au lever du jour, il alla réclamer son salaire à la vieille femme. Elle le conduisit dans l'écurie, lui présenta les poulains nés dans la nuit et lui dit:

- Choisis celui que tu veux!

Fiodor reconnut tout de suite son préféré et le pris avec lui. Le poulain lui dit alors avec une voix humaine:

- Laisse-moi d'abord paître trois jours dans l'herbe fraîche, et après emmène-moi.

Fiodor donna son accord. Le poulain resta à brouter pendant un jour et put alors sauter jusqu'à la mi-hauteur d'un arbre. Le deuxième jour, il arrivait tout en haut. Le troisième, il volait dans les airs. Il était devenu si beau qu'on ne le reconnaissait plus. Monté sur ce cheval, Fiodor s'en alla retrouver ses beaux-frères. Et ils lui donnèrent le caillou, qu'ils s'étaient procurés dans île.

Avec ce caillou en main, Fiodor s'en fut dans la forêt où vivait Anastasie. Il se rendit au puits. Il l'attendit un bon moment, et soudain il l'aperçut qui venait puiser de l'eau. Il l'appela, elle sauta sur son cheval et une tape sur la croupe puissante de leur monture les fit s'envoler par-dessus les arbres. Le dragon, qui était à la chasse, aperçut Anastasie qui s'enfuyait. Il éperonna son cheval et partit à sa poursuite. Son cheval survola les arbres et lui dit:

- Nous les attraperons. Mon petit frère, tu ne te sauveras pas avec Fiodor et Anastasie!

Alors que le dragon allait rattraper Fiodor, celui-ci lui lança la pierre. Le dragon la reçut en plein front. Il tomba et rendit son dernier souffle. Fiodor et Anastasie arrivèrent sans encombres à leur foyer. Ils y vécurent heureux et dans la bonne humeur... Et ils vivent encore.

J'ai été leur invité. J'ai bu l'hydromel "plein dans la barbe, rien dans la bouche"*.

*expression consacrée à la fin d'un conte russe.
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeVen 2 Sep - 14:25

Zou, encore un tit conte africain!

La Hyène et le coq


La hyène qui ne se nourrissait que de viande fini par goûter un jour de la volaille. Et depuis ce jour, elle prit la ferme décision de ne manger autre chose que de la volaille. Tous ses congénères la conseillèrent, mais tous les efforts pour la ramener à la raison se soldèrent par des échecs. Ainsi, la hyène tua beaucoup d’oiseaux de la brousse. Elle fini par faire disparaître l’espèce des oiseaux de la brousse. Un jour, elle parcouru toute la brousse et ne vit aucun oiseau. Elle se promena toute la journée mais ne vit rien du tout ; se promena même la nuit, mais toujours rien. Fatiguée, elle se réfugia sous l’ombre d’un grand arbre. Soudain, qu’est-ce qu’elle entend dans les feuillages au dessus de sa tête : des cris de chèvre.. ! Elle s’étonna en ces termes : "Dieu tout puissant, qui peut faire monter une chèvre sur un si grand arbre ?" Se rappelant sa promesse de ne manger que de la volaille, elle se détourna de cette réflexion et se mit à dormir. Quelques instants après, les mêmes cris reprennent de plus belle. Elle s’interrogea de nouveau : "Je sais que les chèvres grimpent les arbres, mais, des arbres de cette taille, il faut dire qu’il y a de quoi s’interroger. D’où peut venir cette chèvre mystérieuse ?" Les cris reprennent une troisième fois et perturbèrent la sieste de la hyène. Elle décida alors d’en savoir d’avantage. Elle jura que cet animal soit un fauve ou une volaille, elle le mangera. "J’avais juré de ne manger autre chose que de la volaille, mais puisque je suis seul ici et sans témoin, je vais manger cette chèvre et personne ne saura rien." Lorsqu’elle leva la tête, que vit-elle dans l’arbre : un gros coq aux ergots très longs. Elle s’étonna en se disant : "mais n’est-ce pas cet oiseau qui faisait des cris de chèvre ? D’où vient-il ?"

Elle s’adressa alors au coq en ces termes :
Eh, toi volaille, viens ici que je te mange.
Je ne descend pas aujourd’hui, je ne descend pas demain. Elle repris encore :
J’ai fini de manger tous tes parents.
Je ne descend pas aujourd’hui, je ne descend pas demain.
J’ai fini de manger tous tes frères et sœurs.
Je ne descend pas aujourd’hui, je ne descend pas demain.
J’ai fini de manger tous tes amis.
Je ne descend pas aujourd’hui, je ne descend pas demain.
J’ai fini de manger tout tes voisins, tout tes congénères.
Je ne descend pas aujourd’hui, je ne descend pas demain. Devant cette attitude du coq la hyène piqua une vive colère et lança : "Je ne te comprend même pas toi, Je te dit que j’ai tout mangé chez toi. J’ai même mangé tout ton espoir." Dès qu’elle eut lancé cette phrase, le coq sauta a terre et vint se présenter devant la hyène en lui tenant ce langage : "Eh bien.. ! Tu as gagné, il ne te reste qu’à me manger moi même maintenant." Cette attitude troubla encore la hyène qui domina sa faim et demanda au coq le pourquoi de cette décision subite. Le coq lui dit : "Toi la hyène, certains n’ont pas de père, et pourtant ils vivent, n’est-ce pas. D’aucun n’ont pas de mère, ils vivent bien aussi. Il y’en a même qui n’ont ni parents, ni amis, mais ils s’en sortent. Mais quand on n’a plus d’espoir, il n’y a pas d’issu. Puisque tu as mangé tout mon espoir, il ne me reste plus rien. Tu peux donc me manger moi aussi." La hyène réfléchis, elle qui se promène dans cette brousse toutes les saisons, elle n’a jamais pensé fonder son espoir sur quelqu’un ou quelque chose. Il décida alors de faire du coq son espoir. Et c’est depuis ce jour qu’à l’approche du jour, le coq averti la hyène. Et c’est encore depuis ce jour que la hyène ne mange jamais de coq.
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeVen 2 Sep - 19:27

Oh, j'viens juste de découvrir ces contes!!! Love Love

Moi qui adore les contes! woo

popo Pando!
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeSam 3 Sep - 1:28

J'aime beaucoup ce dernier conte. Je me souviens que ma maman m'en racontait plein, de contes africains. Et même qu'un jour, elle m'a emmené à un super musée à paris ou il y avait un atelier de contes (africains aussi).
Du coup j'en connais quelques uns.
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeSam 3 Sep - 14:56

Cool ! Ben si tu peux en poster ce serait [cool] *je cherchais un autre mot, mais mon vocabulaire semble limité là tout de suite maintenant* Calme...

popo -t-à-toi ma Kusa, contente que le sujet te plaiseuh
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeSam 3 Sep - 15:08

ouais !
Joupi tralala !! j'en posterai... si j'ai le temps. (décompression maximaaaaaale)
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeMer 21 Sep - 18:17

J'aime beaucoup ce dernier conte. Je me souviens que ma maman m'en racontait plein, de contes africains. Et même qu'un jour, elle m'a emmené à un super musée à paris ou il y avait un atelier de contes (africains aussi).
Du coup j'en connais quelques uns.

Et moi j'ai encore un gros livre de contes africains chez moi. Dés que je peut, je le sortirai des cartons de démenagents et je mettrai quelques contes. _________________
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeMer 21 Sep - 19:33

Ca doit être le même musée, je suppose...
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeLun 3 Oct - 20:35

Post scriptum: faudra quand même atendre pour mon conte Africain, on déménage pas avant le 15 octobre, et aprés faudra retrouver le livre. Je ferais un post a part...ou plusieurs, je pense mettre un conte assez long.
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MessageSujet: Kulumé et ses frères (conte africain)   Contes I_icon_minitimeVen 17 Fév - 16:56

[edit admin : comme il existait déjà un sujet sur les contes j'ai fusionné les sujets. En passant mici Tuor de relancer les contes^^]

Le chef Felava avait huit fils. Les sept premier étaient déjà adultes, mais le huitème, Kulumé, n'était encore qu'un jeune garçon le jour ou des nomades belliqueux ataquèrent la tribu de son père. Une guerre féroce s'ensuivit. Les guerriers de felava emportérent la victoire au cours d'une bataille décisive. qui eut lieu sur le plateau des Chèvres, mais ses sept premiers fils y laissérent la vie, alors que le jeune Kulumé perdit l'usage de la paraole.
Cinq années passérent, et le vieux garde champêtre vint parler au chef:
"grand chef, je tiens à te dire que depuis une semaine, sept oiseaux bizzarres viennent tous les jours dans notre village. Ils ont un plumage vert, bleu, jaune, rouge et une huppe blanche sur la tête. Ils passent la nuit sur la palissade qui ceint le village, s'envolant au matin vers le plateau des Chèvres."
le chef réflechit et dit:
" Voilà une chose bien étrange ! Il y a cinq ans exactement que mes fils périrent au cours de la terrible bataille sur le plateau des Chèvres. Il existe peut-être un lien entre les deux évenements."
le chef alla de ce pas quérir sept courageux garçons et leur demanda de capturer ces oiseaux. Son fils Kulumé fut de la partie.
Les jeunes gens, munis de boucliers, de lances et de cages, se postèrent, au crépuscule, àa la sortie du village; Et voilà qu'à la nu_it tombée, sept beaux oiseaux muticolores firent leur appartion. Cependant, le efforts des jeunes gens pour les capturer furent vains: dés qu'ils en attrapaient un par la patte ou par la queue, les autres oiseaux venaient le délivrer. A l'aube, les oiseaux s'envolèrent vers le plateau des Chèvres, ou ils disparurent.
Pendant trois nuits, les jeunes guerriers chassèrent ainsi ces curieux oiseaux. La troisième nuit, ils les poursuivirent jusqu'au plateau des Chèvres.
Là-bas, Kulumé réussit à attraper un oiseau par la queue. le jeune homme s'écria:
"Je te tiens !"
Et en effet, l'oiseau se laissa prendre sans se débattre; les compagons de Kulumé n'en revenaient pas de voir qu'il avait réussi à capturer un oiseau, mais surtout qu'il avait retrouvé l'usage de la parole. Les autres oiseaux se laisszérent également prendre et enfermer dans des cages. Sur ce, Kulumé décida:
"Il est tard et notre village est loin. Passons la nuit ici, et à l'aube, nous trouverons plus facilement notre chemin."
Ils se couchèrent pour dormir dans une grotte qu'ils croyaient abandonnée, alors q'en réalité, elle servait d'abri à trois ogres; ceux-ci étaient alors absents, occupés à chercher leur pitance dans les environs.


A suivre...

(raconté par Vadislav Stanovski)
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeVen 17 Fév - 19:11

Tiens puisque mon sujet a été fusionné à celui-ci je reprécise le titre du conte: Kulumé et ses frères.
Oui je sais ça n'a aucun interêt, mais j'y tenais.
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeVen 17 Fév - 19:49

Tu as raison. C'est d'ailleurs pour ça que je mets rarement des titres (et volontairement pourris) à mes textes à moi. Comment ça, rien à voir ?
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeSam 18 Fév - 15:39

Voici la suite:

A peine les jeunes gens furent-ils couchés qu'un ogre revient à l'improviste et se dit, satisfait:
"Voilà qu'un excellent souper nous attend ! Il faut que j'aille avertir mes frères !"
L'ogre ressortit pour appeler les deux autres; les jeunes gens attrapérent les cages et se mirent à courir à toute jambe en direction de leur village. Ils eurent beau courir, des pas lours résonnérent bientôt derrière eux. les trois frères-ogres étaient sur le point de les rattraper; Kulumé cria aux autres:
"Qu'allons-nous faire ? nous n'ariverons jamais à leur résister !"
soudain, un lutin surgit à ses pieds, émergeant d'une flaque d'eau. Il pourtait à la main un gobelet rempli d'eau qu'il déversa derrière les jeunes gens et aussitot, un fleuve large et profond les sépara des ogres; le lutin les exhorta:
"Et maintenant, suavez-vous au plus vite !"
Les jeunes guerriers ne se le firent pas dire deux fois. Les ogres arrivérent au bord du fleuve, et comme il ne savaient pas nager, ils dirent construire un pont pour pouvoir le franchir. Cela les retarda dans leur poursuite, mais pas piur longtemps.
Les jeunes gens eurent beau courir, ils entendirent à nouveau des pas pesnants derrière eux. Les trois-frères ogres étaient sur le point de les rattraper. Kulumé s'écria:
"Qu'allons-nous faire ! nous n'arriverons jamais à leur résister !"
soudain, un lutin bondit des buissons, un rameau à la main. Il le jeta derrière les figitifs et, aussitot, une forêt impénetrable se dresa entre eux et les ogres. Le lutin les incita:
"Sauvez-vous au plus vite !"
Les jeunes guerriers ne se le firent pas dire deux fois; les ogres arrivèrent à la lisière de la forêt. Ils durent s'y frayer péniblement un chemion, en abattant de nombreux arbres, mais leur envie de chair fraiche fut tout de même plus forte. Vite, ils se remirent à talonner leurs proies. Kulumé demanda encore:
"Qu'allons-nous faire ! Nous n'ariverons jamais à leur resister !"
Soudain, notre lutin bondit d'un tas de pierre, un caillou à la main. Il le jeta derrière les jeunes gens, et aussitôt, une montagne aux flancs escarpés se dressa entre eux et les ogres.
"Je vais vous cacher dans cette montagne pour vous éviter de courir ainsi" proposa le lutin, en frappant la roche. Une caverne s'ouvrit devant eux, puis se referma, aprés que le lutin eut conduit les jeunes gueriers à l'intérieur. les ogres tentèrent vainement d'y pénetrer à leur tour: vainement ils frappérent la roche, vainement ils l'attaquérent à belle dents. Ils durent retourner bredouilles sur le plateau des chèvres, le ventre vide, les dents cassées.
Pendant ce temps, les jeunes gens se reposèrent chez le lutin, en lui racontant leurs tribulations. Le lutin se contentait de sourire. Il lâcha les oiseaux des cages, et ceux-ci se transformèrent en de beaux jeunes hommes dés qu'ils eurent touché la terre. C'étaient les sept frères de Kulumé.


A suivre...
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeDim 19 Fév - 14:06

Tuor a écrit:
Tiens puisque mon sujet a été fusionné à celui-ci je reprécise le titre du conte: Kulumé et ses frères.
Oui je sais ça n'a aucun interêt, mais j'y tenais.

Non non tu as raison j'aurai du le faire en fusionnant *j'y penserai si le cas se représente ^^ *
C'est quand même bien de savoir le titre gêne
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeDim 19 Fév - 14:11

La joie fut à son comble au moment des retrouvailles. Les frères remercièrent Kulumé et ses compagnons de les avoir libérés, mais refusérent de raconter ce qui était advenu d'eux pendant cinq ans.:
"Pour l'instant, nous n'avons pas le droit d'en parler, sinon un grand malheur nous frapperait; Un jour viendra, peut-être, où nous pourrons tout te révéler."
Le lutin invita les jeunes gens à se restaurer, puis leur dit:
"Tout s'est bien terminé. Mangez bien avant de rentrer chez vous, car d'autre aventures vous attendent encore."
"Quelles aventures ?" demanda Kulumé.
"De toutes sortes. Toi, par exemple, tu iras demander la main de la fille de Tembo, car tel est ton destin."
"La main de la fille de Tembo ?" s'écria Kulumé, effrayé.
Tembo, chef de la tribu voisine, était un puissant magicien qui transformait en animaux les nombreux prétendants de sa fille qui afflueaient de toute part, attirés par sa beauté.
A leur retour, les jeunes héros furent accueillis par le village tout entier qui brûlait d'entendre le récit des exploits de Kulumé et de ses compagnons. Les plus heureux furent, bien sûr, le chef Felava et son épouse, entourée de leur huit fils dont le cadet avait retrouvé l'usage de la parole. Seule la décison d'aller demander la main de la ravissante fille du sorcier Tembo les chagrinait. A entendre la nouvelle, la mère de Kulumé fondit en larmes:
"Il ne faut pas que tu aille demander à Tembo la main de sa fille ! Il va te transformer en animal !"
Mais le père de Kulumé ne fut pas de cet avis:
"Nul n'échappe à son destin. Et celui de mon fils est d'épouser la fille de tembo et non de se laisser transformer en gazelle ou en chacal par les tours de magie du sorcier."
A la même époque, une terrible nouvelle émut le pays. Yomandéné, un effroyable dragon à dix têtes se mit à sévir dans cette contrée, dévorant hommes et betails et approchant inexorablement du village de Felava. Celui-ci se consolait.
"Il faudra d'abors que le dragon traverse le village de Tembo qui trouvera bien un charme puissant pour nous en débarasser."
Mais Tembo n'y parvient pas. Felava ne tarda pas à apprendre que Yomandené, le terible dragon à dix têtes, avait dévoré tout le village voisin avec tout ses habitants et ses bêtes, y compris le sorcier Tembo et sa fille, promise de Kulumé. En apprenant la nouvelle, Kulumé prit son javelot, son épée et son bouclier, puis se mit en route pour tuer Yomandené. Sa mére tenta de le retenir, mais en vain:
"Reste ici ! C'est déjà bien assez que le dragon ait mangé ta fiancée !"
"Et qu'allons-nous faire s'il s'attaque à notre village ?" retorqua Kulumé. "Nous n'allons tout de même pas nous alisser dévorer par ce dragon à dix têtes sans nous défendre."
Le père de Kulumé fut de cet avis:
"vas-y, car nul n'échappe à son destin."
Ainsi, Kulumé s'en alla dans la forêt vierge ou Yomandené, l'horrible dragon à dix têtes, avait sa tanière. En chemin, il rencontra neuf dragon. Le premier n'vait qu'une tête, le second en avait deux, le troissième trois, le quatrième quatre, le cinquième cinq, le sixième six, le septième sept, le huitième huit et le neuvième neuf. Le dragons demandèrent en choeur:
"Ou vas-tu ?"
"Je cherche Yomandené, le dragon à dix têtes."
"Ne le cherche pas , il te dévorera !" lui conseillièrent les dragons en criant les uns plus fort que les autres." C'est un monstre affreux: l'autre jour, il a englouti tout le village du chef Tembo et maintenant, il se dirige vers celui du chef Felava. mais il n'y parviendra pas, car Kulumé, le fils du chef, le tuera avant."
"Je suis Kulumé" répondit le jeune homme."
Les dragons furent ransportés de joie:
"Il est vrai que Yomandené est notre frères, mais nous souhaitons sa mort. Il dévore tout, homme et betail, sans jamais partager avec nous. Nous en sommes à manger des bananes et à brouter de l'herbe, ce qui n'est pas une nourriteure pour un dragon. Va et tue notre frère ! depouille-le ensuite, fais-toi un manteau et une paires de sandales dans sa peau et prends-en morceau pour en recouvrir ton bouclier."
Kulumé remercia les dragons et continua son chemin. Peu de temps après, il rencontra Yomandené, le dragon à dix têtes. Celui-ci rugit en voyant Kulumé. Sa dixième tête ouvirt son effroyable gueule et ne fit qu'une bouchée du jeune homme.
Kulumé tomba dans le ventre du monstre. Il y trouva une foule d'hommes qui se bousculaient avec le betail, ainsi que le sorcier Tembo, sa femme et sa ravissante fille. Tembo appela Kulumé:
"Que vient-tu chercher ici ?"
"Je suis venu te demander la main de ta fille."
"Je ne peut pas te donner la main de ma fille, puisque le dragon l'a dévorée."
Kulumé rit:
"Mais moi aussi, le dragon m'a dévoré."
tembo ne se laissa pas démonter:
"Je ne peut pas te donner ma fille pour épouse, puisqu'elle elle est la rpomise de Kulumé, fils du chef Felava."
Et Kulumé rit encore:
"Je suis Kulumé."
Il empogna son javelot et se mit à larder de coups l'estomac du dragon, il saisit son épée et commenca à taillader le ventre; le dragon gémissait:
Que m'arrive-t'il . j'ai déjà manger autant d'hommes et de bêtes et je m'en suis toujours bien porté; mais ce petiit bonhomme me déchire les entrailles."
Le jeune homme lui cria:
"c'est parceque je suis Kulumé."
A ces mots, le dragon poussa un dernier râle et mourut; Kulumé ouvrit son ventre de son épée, libérant tous les villageois et leurs animaux, puis cria à Tembo:
"Je viendrais pour les fiancailles !"
Tembo ne répondit rien, mauis sa fille lui fit un si joli sourire que son coeur ne fit qu'un bond.


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Tuor
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeLun 20 Fév - 15:30

Kulumé tailla un pan dans la peau du dragon pour en faire un manteau, une paire de sandale et ppur en tendre son bouclier, puis il rentra chez lui. Les siens le reçurent en liesse. Sa mère lui confectionna un manteau et des sandales, son frère lui tendit le bouclier avec la peau qui restait.
Dés le lendemain, Kulumé mit son manteau, prit son bouclier et alla, escorté de ses sept frères, demander à Tembo la main de sa fille.
A peine se furent-ils mis en route qu'ils rencontrèrent les neuf dragons, frères de Yomandené. Les dragons remercièrent Kulumé d'avoir tué leur cruel frère ainé, et celui à neuf tête lui demanda:
"Ou vas-tu maintenant ?"
"Je vais chez Tembo pour lui demander la main de sa fille. je veut l'épouser."
Le dragon hocha ses têtes, puis dit:
"Je vais te donner quelque conseils: n'entre pas dans le village de Tembo par la porte principale. Ne dors pas seul dans sa maison. ne t'assied pas chez lui sur une natte, mais à même le sol."
Kulumé remeercia le dragon pour ses consils avisés et semanda à son tout:
"Et vous, qu'allez-vous faire ?"
"Nous partirons vers le nord" répondirent les dragons. "il y a de verts pâturages là-bas et beaucoup de bananiers. Nous sommes habitués à l'herbe et aux bananes, nous ne ferons plus de mal aux hommes et aux bêtes."
Kulumé et ses frères firent leurs adieu aux dragons et continuèrent leur chemin. Bientôt, ils arrivèrent au village de Tembo. sans entrer par la porte principale, il sonctournèrent le village et rentrèrent par une petite porte de derrière.
Tembo vient à leur rencontre.
"Pourquoi n'êtes-vous pas entré par la porte principale ?"
Kulumé lui répondit:
"L'usage chez nous veut que nous entrions par la porte de derrière"
Tembo grogna:
"Un bon uasge en vérité ! Sans lui, tu serais déjà une gazelle !"
Le sorcier fit entrer les invités dans sa maison:
"Vous êtes sûrement fatigués. Reposez-vous d'abord un peu, suggéra-t'il, en désignant une pièce particulière à Kulumé et autre à ses frères. Kulumé refusa net:
"J'ai pour habitude de dormir dans la même pièce que mes frères.
Tembo grommela:
"Une belle habitude, en vérité ! Sans elle, tu serait déjà un chacal !"
Aprés la sieste. Tembo convia chacun de ses invités à sa table. Il prépara une nate pour chacun d'entre eux, mais Kulumé repoussa la sienne:
"J'ai pour coutume de m'asseoir à même le sol."
Et Tembo de marmonner:
"Une bonne coutme en vérité ! Sans elle tu serait déjà une souris."
La fille de Tembo assistait au souper. Kulumé et elle ne se quittait pas deux yeux. Voyant cela, Tembo décida:
"D'accord Kulumé, je te donnerai ma fille pour femme. Aprés tout, el est ta promise, et nul n'échappe à son destin.
La femme de Tembo, cependant, garda un visage sombre. Lorsque Kulumé quitta la table, elle marcha sur ses traces, transformant aussitôt le jeune homme en un éclat de bois. La fille le rammassa prestment et le jeta dans le feu. Lorsqu'il n'e resta plus qu'un charbon ardent, elle le jeta dans une écuelle d'eau, et Kulumé retrouva son apparence tout en se disant:
"Dans cette maison, même le balai doit savoir faire de la magie."
Aprés ces émotions, Kulumé eut hâte de regagner son village. Au moment de partir, il déclara:
"Le mariage aura lieu demain, chez nous."
"D'accord , nous viendrons à la première heure" répondit Tembo.
En quittant le village avec ses frères et sa fiancée, Kulumé soupira:
J'espère que désormais, nous sommes en sécurité.
Sa fiancée n'en était pas si sûre:
"Pourvu que tu ait raison ! Mais le pouvoir de ma mère s'étend pendant une ehure à la ronde du village. Il s'arrête là ou se trouve la grande termitière."
Ils se mirent tous à courir vers la termitière. Ils y étaient presque arrivés lorsque la jeune fille s'arrêta:
"Ma mère est à notre poursuite."
Elle fit un signe aux frères de Kulumé:
"Courez vite ! Vous direz à ma mère que nous somme parti avant vous !"
A peine eut-elle finit sa phrase qu'elle se transforma en colombe et Kulumé en pigeon. Ils s'envolèrent au moment ou la femme de Tembo arrivait.
"Ou est Kulumé ?" cria-t'elle.
"Il est arti debvant avec ta fille " répondirent les frères en courant vers la termitière;
La femme de Tembo hurlait de rage alors qu'un pigeon et une colombe voletait au-dessus de sa tête. Elle n'eut plus qu'à faire demi-tour et rentrer au village.


A suivre.
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MessageSujet: Re: Contes   Contes I_icon_minitimeLun 20 Fév - 15:47

J'adore ce conte... on dirait Kirikou.
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