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 Les Chroniques Fantasyennes... Première!

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Azertipi
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Loeayn
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeMer 6 Avr - 18:48

Déjà lu Wink ca marche de faire de l'oeil a fond (hein nan' !)
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Nanou
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeMer 6 Avr - 18:57

Loeayn a écrit:
Déjà lu Wink ca marche de faire de l'oeil a fond (hein nan' !)

et oui ... Mr. Green
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeMer 6 Avr - 21:23

Nanou a écrit:
Loeayn a écrit:
Déjà lu Wink ca marche de faire de l'oeil a fond (hein nan' !)

et oui ... Mr. Green

Ouais, ben z'êtes pas tout seuls, non mais!
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeMar 12 Avr - 9:57

Encore un chapitre...

    Elle se leva, comme dans un rêve. Ses pieds nus ne sentirent même pas le froid du carrelage. Elle sorti de la chambre, passa dans le couloir. Ses sens seuls fonctionnaient, lui intimant l’ordre de se cacher lorsqu’une personne approchait. Elle descendit le grand escalier, passa en silence dans la grande cour intérieure. Elle se glissa sans mal à l’extérieur. Le soleil disparaissait dans un crépuscule de feu à l’horizon.
    Il faisait déjà nuit noire lorsqu’elle se trouva devant sa maison. Elle ne sentit pas les ombres dans son dos. Elle s’approcha doucement de sa chambre. Sa poupée était là, sur le lit, qui l’attendait… elle ne vit pas la main s’abattre sur son dos.

    Lestat était enfin arrivé à Venise. Devoir éviter la lumière du soleil se révélait parfois ennuyeux. Son mauvais pressentiment ne faisait qu’empirer au fur et à mesure qu’il approchait. Tant pis, il décida de se rendre directement à la maison sur la lagune. En la voyant apparaître de loin, si sombre et silencieuse, ses sens ne le trompèrent pas sur le drame en cours. Il eu la vision d’un feu immense, et d’une ombre froide.
    « Non, fit-il entre ses dents, trop tard ? »
    Il couru, juste à temps pour voir des ombres emporter le corps inconscient d’une enfant blonde, serrant dans ses bras une poupée.
    Lestat entra brusquement dans la maison. L’état ne le renseignait que trop sur ses appréhensions. Il monta jusque dans la chambre… une chose brillait par terre. Il se baissa, ramassa le pendentif en forme de pentacle. Au loin, à l’opéra, la statue du Commandeur entamait le dernier acte du Don Juan de Mozart.
    Marius se tenait dans l’encadrement de la porte.
    « Qu’est-ce que ça signifie, demanda-t-il
    Marius le regarda tristement.
    « Elle aussi, elle a été repérée. Tu es en danger, désormais. Tu dois fuir, Annaëlle n’a pas été assez forte. »
    - Tu pourrais être plus clair ? Où est ma fille ?! Où est sa mère ?
    - Elles ne sont plus dans ce monde, messire Lestat, hélas. Et vous ne pouvez plus y rester non plus. Gardez le pentacle…
    - Plus de ce monde ? Elles sont…
    Le vieux Melchisédech se tenait lui aussi dans la pièce. Le vieux sage regarda tristement Lestat.
    « Non, elles sont là-bas…Gardez le pentacle, il vous guidera, et vous protégera… mieux, j’espère qu’il ne l’a fait pour cette pauvre enfant. Oh, je m’en veux, aussi… mais vous devez fuir, loin ! Très loin pour le moment.
    - Je ne veux pas fuir, je veux comprendre !
    - Partez, partez, vous trouverez l’endroit où comprendre ! Vous devez remonter vos racines, vous aussi… vous devez partir !!
    Abasourdi, Lestat ne sentit même pas le sol se dérober sous son pied, tandis que le vieux murmurait des paroles en hébreux. Il disparu dans le sol….
    … et se réveilla au milieu d’une forêt. Il entendit des loups hurler au loin.
    « Je suis en train de vivre un cauchemar, se dit-il pour lui-même. Je vais me réveiller, et j’aurais enfin le fin mot de cette histoire. »
    Mais le pentacle qu’il tenait à la main lui rappela qu’une partie du cauchemar était bien réelle.
    Il entendit un bruit de pas. En se retournant, il vit un grand loup blanc le regarder fixement, de ses yeux jaunes. « Allons bon, tu as faim… moi aussi… viens donc me voir, gentil prédateur »
    Il n’avait pas rêvé ! Le loup avait semblé lever un sourcil !! L’animal se retourna alors, tandis qu’un bruit de galop se rapprochait.
    « Aramis ! Aramis ! Ah, tu l’as retrouvé… bon loup, ça ! Toujours autant de flair ! »
    Un cavalier s’approchait. Il ne pouvait pas distinguer son visage, caché par le col relevé de sa longue cape. Pas plus qu’il ne réussissait à lire dans ses pensées.
    « Encore un elfe…. » se dit-il.
    Non, fit une voix. Mais on ne lit pas comme ça dans l’esprit des gens, c’est très malpoli.
    Il n’avait pas rêvé… c’était bien le loup qui avait parlé !
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Loeayn
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeMar 12 Avr - 16:06

J'aai lu tout l'enfant lumière et je te dirai ça en personne. ou en mail (histoire de rien gâcher.)
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Kusanagi
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeMer 13 Avr - 21:51

    « C’est surprenant au premier abord, mais on s’y fait vite, vous savez.
    - Pardon ?
    - Le fait qu’il parle… oh, bien sûr, pas à tout le monde. Mais on devrait faire vite. Le jour va bientôt se lever, il faut être au château avant. »
    Le vampire n’arrivait pas à distinguer le visage de son interlocuteur. Celui-ci lui tendit les rênes d’un autre cheval.
    « Montez, il faut faire vite. Enfin, c’est pour vous que je dis ça.
    - Mais on va où, là ? On est où ? Vous êtes…
    - Chaque chose a ses explications en temps voulu, monsieur de Lioncourt.
    Il ne lui restait plus qu’à suivre l’étrange cavalier et son loup. Il traversèrent la forêt et se retrouvèrent dans une zone dégagée. Des champs divers s’étendaient autour d’eux, certains semblant planté de vignes. En haut d’une colline, un château, imposant dans la nuit se dressait, tandis que les ombres d’un village endormi scintillaient dans le val en contrebas.
    Le cavalier se dirigeait vers le château à vive allure. Ils passèrent les grilles délimitant la propriété, puis arrivèrent dans ce qu’il conviendrait d’appeler la cours d’honneur. En haut des marches, un jeune homme les attendait.
    « Arnaud ! Tout est prêt ?
    - Oui, mais il est trop tard pour aujourd’hui. Gaston, occupez-vous des chevaux ! Venez à l’intérieur, nous y serons plus à l’aise.
    Le dénommé Gaston acquiesça sans un bruit, et prit les deux chevaux, qu’il emmena vers l’écurie. Lestat suivi ses hôtes à l’intérieur du château. Etrangement, la forme de celui-ci lui rappelait quelque chose…
    Son étrange guide, à peine à l’intérieur, enleva chapeau et cape, révélant… une jeune fille brune, aux yeux verts rieurs.
    « Oups ! On dirait que je vous surprends !
    - Veuillez excuser ma sœur… je suppose qu’elle n’a pas jugé bon de vous expliquer ou de faire un minimum de présentation. Je suis Arnaud de Montignac, et voici ma sœur, Gabrielle.
    Gabrielle ! Gabrielle de… comme…
    - Vous êtes de la famille de…
    - Ah, votre mère ? Oui, on peut dire ça comme ça, fit Gabrielle. Mais ce n’est pas la raison de votre venue ici.
    - Enfin, pas entièrement, rajouta Arnaud, plus doucement. Mon père, Louis Edmée Auguste de Montignac, Duc de Marsan et pleins d’autres choses, regrette de ne pouvoir vous accueillir, mais les évènements politiques de cette année réclament sa présence à Paris. Je suis, ainsi que ma très chère sœur, chargé de vous faire faire un certain voyage.
    Lestat observait ses deux interlocuteurs. Manifestement, ils étaient aussi fous l’un que l’autre. On ne pouvait pas nier qu’ils étaient frère et sœur, tant la ressemblance était frappante. Aussi brun l’un que l’autre… et le même accent occitan. Il tenta une autre approche.
    « Si vous êtes bien de la famille de ma mère (et il détacha ce dernier mot) je dois être en Périgord, non ?
    - Vous l’êtes bien… grande déduction. Mais il faudrait effectivement que nos explications soient plus claire. Veuillez excusez ces deux jeunes gens, c’est une des première missions d’importance qu’ils ont, et …vous vous sentez bien ?
    - Oui, oui, parfaitement bien… aussi bien qu’on peut se sentir quand dans une seule nuit on apprend que sa fille a été enlevée, qu’on fait un voyage de 2000 Km en passant à travers un plancher, qu’on croise un loup qui parle et des lointains cousins qui savent manifestement de quoi ils parlent, eux, mais PAS MOI ! Alors je vous préviens…
    - Pour un vampire, vous avez du mal avec la « magie » dites, fit Gabrielle.
    - Je n’ai aucun problème avec la « magie », comme vous dites, j’en ai avec ce que je ne comprends pas !
    - Hum, classique chez les humains…
    - Je ne suis pas humain ! Enfin, plus vraiment…
    - Laissez moi vous expliquer avant de vous énerver… en premier lieu, je ne suis pas non plus un loup ordinaire (ben tiens, fit le vampire intérieurement, j’aurais pas cru.). Je suis un animal totem. C’est un concept difficile à manier en Occident, je l’admets, mais je suis un animal protecteur en quelque sorte. Mais réel, toutefois. Ensuite, le voyage dont il est question est celui vers la source de toute chose… disons vers un pays où la magie prend sa source, quelque soit sa forme… laissez moi vous expliquer, mais d’abord, il faudrait bien tirer les rideaux de cette pièce, Arnaud, il serait dommage que notre ami disparaisse malencontreusement.
    La journée s’écoula ainsi… (Ben quoi, z’allez quand même pas croire que je vais tout vous dévoiler maintenant ! Hé hé… fait durer le suspense, moi.)
    Lestat avait finalement trouvé le sommeil dans une des chambres du château. Cela ne valait pas son cercueil. Et il n’avait toujours pas mangé… mais une petite voix lui disait qu’il valait mieux ne pas tenter quelque chose avec les Montignac. Ils avaient une aura particulière, pour des humains, les « cousins ».
    Il se réveilla soudain… encore un pressentiment. Qu’allait-il lui annoncer d’extraordinaire, cette fois ci. Déjà, il se demandait bien comment on allait lui faire effectuer le voyage vers Fantasya. Il avait lu que vers Avalon, c’était en navire et par temps de brouillard, mais celle-là, d’île merveilleuse, on faisait comment ? Et pourquoi personne ne lui en avait jamais parlé ? D’après ce qu’avait dit Aramis, elle était « à l’origine de toute chose, telle que seule l’esprit humain peut voir, dans le visible et l’invisible ». Ça devait être une manie dans son espèce de parler par énigmes. Il regardait la chambre. En attendant, la fortune des Montignac n’avait pas connu les mêmes revers que celle de sa famille. Le château était entretenu, meublé avec soin, et avec goût. Ce n’était pas la demeure ancestrale d’un pauvre hobereau de province… le Duc de Marsan… mouais, effectivement, avec un pareil titre. Il lui semblait bien en avoir croisé un sur Paris, un jour… rhââ, aucun moyen de se souvenir.
    La porte de la chambre s’ouvrit doucement.
    « Êtes-vous réveillé, monsieur ? fit le majordome. On m’a prié de vous dire que vous êtes attendu au salon, monsieur.
    - Oui, bien, dites à vos maîtres que j’arrive.
    - Bien, monsieur.
    Lestat descendit le grand escalier. Le château devait exister depuis le Moyen-Âge, mais il avait du subir une belle restauration à la Renaissance et sans doute récemment. Le long de l’escalier, il y avait une belle collection de portraits des ancêtres dont
    « Mère ?! » Il ne rêvait pas, c’était un portrait de sa mère, jeune encore…
    Il pénétra dans le salon.
    « Qui êtes-vous, réellement ?
    - Vous avez bien dormi ? Je suis désolée, nous n’avons que de la nourriture, hum, classique à vous proposer.
    - Je n’ai pas faim… dans les portraits, il y a…
    - Celui de votre mère, Gabrielle, oui, je sais. Nous vous l’avons dit, nous sommes liés, quoi de plus normal d’avoir des portraits de famille commun. Ce n’est pas parce que vous vivez des évènements étranges qu’il faut voir le mal partout, vous savez.
    Arnaud semblait perdu dans ses pensées. Il regardait fixement le feu, crépitant dans la cheminée. Lestat se détendit, un peu.
    « Le « voyage », comment se passe-t-il ?
    - Il faut nous rendre au vieux château, sur la colline, derrière. C’est l’ancien château de la famille, abandonné. Un lieu parfait pour y dissimuler une Porte.
    - Ah, oui… en ruine elle aussi ? Fit-il sarcastique.
    - J’adore votre sens de l’humour. Mais l’heure n’est pas à la plaisanterie. Aramis est déjà sur les lieux, les chevaux sont prêts. C’est moi qui vous y accompagne.
    - Vous semblez beaucoup aimer les habits masculins, dites. Vous n’avez jamais pensé à vous habiller en fille ? Et votre frère, il fait quoi, il lit le futur dans le feu ?
    - Mon frère reste ici, en cas de problème… vous semblez ne pas vraiment prendre conscience de vos ennemis !
    Arnaud se leva subitement et alla à la fenêtre. « Je l’ai vexé ? Interrogea Lestat ».
    « Prenez les chevaux, vite ! Je ne sais pas comment, mais nous avons été repéré. Gaby, dépêche-toi, passe par l’ancienne route. Je vais essayer de les retenir.
    - Hé ! Attendez, qui nous a repéré ?
    - Grimpez à cheval, et faites ce qu’on vous demande, pour une fois !
    Lestat se retourna pour voir le jeune homme brandir un sceptre, et commencer à murmurer dans un langage incompréhensible.
    « Votre frère….
    - Il sait ce qu’il fait, allez, venez !!
    Une course folle à travers champ et bois commença alors. Lestat senti un picotement, comme par temps d’orage le traverser. Une sensation qui lui rappela subitement sa transformation… de la « magie ». Il se retourna…
    Des formes sombres, semblables à des ombres chevauchait des chevaux noirs. Une lumière bleue baignait le château, mais les formes semblaient lancées à sa poursuite à lui. Il éperonna son cheval et se mit à la hauteur de Gabrielle.
    « Ou allons-nous, lui cria-t-il.
    - Vous voyez le chemin qui mène à la falaise ? C’est là ! Grimpez maintenant !!
    Elle se retourna, et murmura une phrase. Un jet de lumière jaillit de ses doigts, et fit comme un mur invisible.
    « Je ne pense pas pouvoir les retenir longtemps. Voilà l’entrée du château. »
    Ils passèrent à toute vitesse l’antique porte en ruine.
    « Je ne suis pas sûr que ce lieu nous protège efficacement, fit le vampire sceptique, observant le tas de ruines sombre l’entourant.
    « Ce n’est plus son rôle, venez, il faut nous rendre dans la chapelle.
    - Vous croyez que Dieu pourvoira à nos besoins ?
    - C’est le moment de faire de l’esprit ?
    - Pas vraiment, fit une voix familière.
    Le loup apparu devant eux. Venez, la porte est bientôt ouverte.
    « Je vais réciter le Sort d’Ouverture. Toi, Aramis, défends l’entrée.
    - Je ne suis pas sûr qu’il aille…
    Sous les yeux d’un Lestat décidé finalement à ne s’étonner de rien, le loup prit une forme « humaine »… pas entièrement, plutôt un loup-garou. (« Tiens, ça aussi, ça existe.. » se dit-il intérieurement.).
    Gabrielle des trouvait devant l’autel. Debout, les mains jointes, elle semblait réciter une prière dans une langue étrange. Ébloui, Lestat vit l’autel se mettre à briller, puis devenir un puit de lumière. La jeune fille écarta subitement les bras, et la lumière créa comme une porte, une porte vers…
    « Entrez dedans, lui hurla-t-elle, tandis que le bruit du combat entre Aramis et leur poursuivant s’amplifiait.
    - Mais je vais où ? Et vous, vous venez pas ? Ils vont…
    - Ne vous préoccupez pas de moi, je sais me défendre ! Disant cela, elle sorti une épée lumineuse. Mais c’est vous qu’ils veulent ! Entrez !!
    -Mais…
    Elle le poussa dans l’ouverture tandis que des formes sombres arrivaient en hurlant.
    Lestat eut l’impression de sombrer dans un abîme sans fin, un abîme de lumière… cela lui faisait mal aux yeux. Soudain, la lumière disparut, et il lui sembla être au dessus d’une terre, mais où ? Il repris ses esprits… il était réellement en train de tomber et le sol se rapprochait de façon vertigineuse ! Des ombres hurlantes, qu’il sentit de la même espèce que celle du château s’approchait. Il ferma les yeux, et se sentit réceptionné sur un truc rempli d’écailles. Il les ouvrit… il était sur un dragon. Il sombra dans le coma alors.
    Sa tête lui faisait mal. Ses yeux aussi. Il reprit lentement conscience. Il était assis sur un siège confortable, lui semblait-il. La pièce semblait être le bureau de quelqu’un. Peut-être du type assis en face de lui, qui le regardait amusé, la tête sur ses mains croisées devant lui.
    « Ah vous vous réveillez enfin ! Vous nous avez fait une grande frayeur Monsieur de Lioncourt ». Lestat ne se rendit compte que d’une chose : ce type était un vampire, comme lui.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeVen 15 Avr - 20:18

    L’homme était blond, avec des traits assez fins. Ses yeux gris semblaient refléter la lumière des étoiles. Lestat remarqua aussi la forme étrange de ses oreilles. A bien observer de près, l’homme n’était pas « simplement » un vampire… il y avait autre chose. Une sorte de puissance, autour de lui, une puissance qui ressemblait à celle de ses étranges « cousins ». Lestat essaya de bouger, lorsqu’il se rendit compte qu’il était bloqué, par une force invisible.
    « Ce n’est pas un manque de confiance, Monsieur de Lioncourt, mais comprenez que je préfère anticiper vos possibles réactions. »
    L’homme se leva, et s’approcha du vampire, s’asseyant sur le rebord de son bureau.
    « Vous savez sans doute où vous êtes, non ?
    - Si je vous dis *pas vraiment*, vous me croirez ?
    - J’apprécie votre sens de l’humour, Monsieur de Lioncourt. Mais ne me dites pas que vous n’avez rien retenu de tout ce qui vous est arrivé ?
    L’homme avait une voix étrangement basse et musicale. Lorsqu’il fixait Lestat, il semblait lire dans ses pensées, sans réellement les lire. Lestat restait fasciné par l’étrange aura de cet homme, une aura qui lui sembla familière.
    Un elfe ! L’homme en face de lui était un elfe ! Mais c’était impossible, Annariëlle lui avait dit que… soudain, une pensée le traversa : Ombre et Lumière ! C’est ce qu’avait dit le prince sur son enfant…
    « Je suis Yeëni, Pilier des Ténèbres de l’Empire de Faëria. Vous êtes ici sous ma protection, monsieur de Lioncourt. Et oui, je suis à la fois elfe et vampire, comme votre fille. C’est d’elle qu’il nous faut parler désormais. Vous courez un grand danger…
    - Un danger ?
    - Un enfant appartenant à l’Ombre et à la Lumière a deux Destinées qui s’offrent à lui. Une dans l’obscurité, l’autre dans le jour. Votre fille a hélas été enlevée dans le but de la faire servir l’Obscur.
    - Oh, mais c’est plutôt bon pour moi, non ?
    - Oui, si le fait d’être sacrifié pour qu’elle possède votre énergie vous parait un sort enviable.
    - Ah, euh…. Vu sous cet angle, effectivement.
    - Je vais devoir vous expliquer plus en détails… malheureusement, je n’en ai pas le temps.
    Disant cela, Yeëni fit apparaître une étincelle lumineuse au bout de son doigt, qu’il pointa sur le front de Lestat. Celui-ci regarda fasciné le point lumineux, puis son esprit sombra dans les fondements du monde. « Vous serez de Ceux du Secret, désormais, Lestat, fit une voix dans sa tête, de Ceux qui nous aident et qui luttent… pour votre propre sécurité…. »

    ***
    Fantasya, capitale de l’île de Faëria, année terrestre 1995.

    François et Eärwen regardaient la vampire assise en face d’eux, qui venait d’achever son récit.
    « Et depuis ce temps, Lestat travaille pour nous ? dit la jeune fille
    - Travaille est un bien grand mot, sourit Sérénia. Disons que nous avons des intérêts communs.
    - Ah ?
    - Sa vie, pour lui… sa fille, pour nous. Depuis presque cent cinquante ans, l’Obscur possède une poupée vampire qu’elle ne peut pas utiliser. Claudia est une enfant vampire, sans volonté, sans pouvoir presque. Mais nous n’avons toujours pas réussi à la récupérer. Elle a parfois échappé à ses « gardiens », mais ils l’ont toujours récupérée avant nous, hélas. Toutefois, des informations récentes nous font supposer qu’ils vont tenter bientôt de réveiller les pouvoirs en elle.
    - Comment vont-ils faire ? Et pourquoi maintenant ?
    - Comment ? En enlevant son père, tout simplement. Pourquoi maintenant ? Parce que nous somme bientôt en 2000, date charnière, et qu’ils constituent leur armées… et parce que le film a provoqué un afflux de pensée autour d’elle et de son père… une constitution de puissante énergie.
    - Mais si Lestat leur a échappé pendant tout ce temps, pourquoi serait-il plus faible, maintenant ? demanda un François sceptique.
    - Ah, parce que là est sa force et sa faiblesse ! Cet abruti a par jeu, envoyé son « image » sur Terre, en forçant le passage de Moïre. Il s’est volontairement inclus dans le cycle des légendes, par défi et orgueil. Oh, il est devenu célèbre, et je dois avouer qu’Anne Rice a une belle imagination, tout le mérite revient à elle. Mais notre cher ami est désormais puni, et donc plus faible. L’Impératrice a décidé de lever la punition, mais le problème, c’est qu’il a disparu. Julie, qui appartient à sa maison, a été envoyée sur ses traces.
    - Si l’Elémentaliste de l’Air est déjà chargée d’une mission, en quoi intervenons nous dans cette histoire ? demanda Eärwen
    - Vous êtes les Elémentalistes de l’Eau… l’eau à la fois vie et mort. L’eau, à la fois surface et souterraine… l’eau, qui est comme le sang de la terre, dois-je vous le rappeler, à vous ? fit la vampire dans un sourire.
    - L’eau, le sang… ah, oui, d’accord. Mais euh, on est sensé faire quoi alors ?
    - Retrouver Claudia. Nos informateurs nous ont prévenus que le rite se déroulerait dans les environs de Fantasya. Où, nous ne le savons pas encore. Vous êtes officiellement chargés de la protection de cette enfant. A votre retour au QG, toutes les informations complémentaires liées à cette mission vous seront transmises.
    - Bien, votre Excellence. Firent les deux jeunes Gardiens en chœur.
    Fini la douce torpeur du récit. Le réel de leur mission reprenait le dessus. Ils sortirent de la maison, et se dirigèrent vers le Palais Impérial, leurs longues capes blanches flottant autour d’eux.

    Montignac, quelque part en France (Sud-Ouest pour être précis), même moment.

    Julie regarda par la fenêtre… il lui semblait bien avoir vu une ombre dans le jardin. Elle venait juste de recevoir son ordre de mission de Fantasya. Pff, être lycéenne et Gardien, ce n’était pas reposant. Elle revêtit son uniforme, sa cape, et prit son arc et ses flèches. C’était parti pour la chasse au « tonton » vampire ! Son instinct lui dit subitement qu’elle n’aurait pas à aller très loin. Elle se retourna. Lestat se tenait dans l’encadrement de la fenêtre de sa chambre.
    « Bien le bonsoir, chère Gardienne.
    - Justement, je partais à votre recherche ! Le hasard fait parfois bien les choses…
    - Ah, vous me cherchiez ? Comme c’est aimable à vous ! J’ai justement besoin de vos services…
    - Vous êtes convoqué à Fantasya.
    - Désolé, j’ai d’autres choses à faire que me plier aux ordres du Conseil. Vous avez bien l’invocation de la Porte du vieux château en mémoire ?
    - Ben euh, oui… mais pour retourner à Fantasya, y’a plus simple. Et le Grand Conseil vous exaspère sans doute (ça doit être réciproque) mais c’est de votre sécurité qu’il s’agit… rhââ, ces adultes qui ne grandissent pas !!
    - Je ne veux pas retourner à Fantasya. En fait, j’ai juste besoin de retrouver des souvenirs, une évocation. Allez, soyez gentille. Juste ce code… rien de plus grave…
    Le vampire s’approcha, charmeur et charmant de la jeune fille. Il triturait l’étrange médaillon qu’il portait autour du cou. Celle-ci le regarda, vaguement mal à l’aise, puis soupira.
    - Bon, allez-y, les paroles sont inscrites sur l’autel de toute façon, à qui sait les lire. Mais je dois informer Fantasya de votre…
    Il avait disparu. Elle vit une ombre se diriger rapidement vers l’antique ruine. Etrange, pensa-t-elle, pourquoi l’ancienne Porte ? Bon, autant joindre le Centre des Gardiens pour les informer.
    Subitement, une sensation de peur la traversa. Elle retourna précipitamment à la fenêtre. Une ombre se formait autour de la ruine, une ombre qu’elle savait être la seule à pouvoir voir… Et merde ! Elle envoya le signal, alla dans l’écurie, prit son cheval, et se rendit précipitamment au vieux château.
    En s’approchant, elle perçut les échos de combats. Elle accéléra, mais elle savait qu’elle arriverait trop tard. Elle lança une invocation de Tempête en direction des ruines… aucun effet. En passant la porte, tout était redevenu calme. Sur l’autel brillait une petite chose dans le clair de lune… un médaillon en forme de pentacle.

    Fantasya, au même moment.

    Eärwen et François venaient de prendre leur ordre de mission à la Maison des Gardiens. A cet instant, un signal parvient sur les récepteurs de la salle.
    « Qui est-ce ? demanda la jeune fille.
    - Le Gardien de l’Air, justement. Il semble avoir retrouvé la trace du vampire, mais nous n’arrivons pas à établir le contact. Il se passe des choses étranges là-bas, un fort champ magique semble brouiller les transmissions.
    Quelques instants passèrent… une voix leur parvient alors, essoufflée.
    « Houston, on a une problème…
    - J’apprécie votre sens de l’humour, chevalier, fit l’opérateur de transmission, mais soyez plus précise.
    - Ben, disons que le vampire a été localisé puis évaporé… Je vous envoie des échantillons d’analyse, ça nous permettra peut-être de localiser l’endroit. Il est passé par l’ancienne porte du château.
    - Ok ! Que comptez vous faire ?
    - Profiter de l’existence de traces pour le suivre…
    - Attendez, chevalier ! Vous ne savez pas…
    - Je vous contacterai ! A plus !
    L’opérateur se retourna abasourdi vers les deux autres Gardiens.
    « Elle sait ce qu’elle fait, ne vous inquiétez pas… voici les échantillons, transmettez ça au laboratoire. Nous, nous allons étudier le dossier. Il semble que cette affaire va être résolue rapidement.
    - Mais ce n’est pas très protocolaire, et…
    - S’il fallait toujours suivre le protocole… lui fit dans un sourire François. Viens, allons d’abord rencontrer ce fameux Louis. Il doit savoir pourquoi Lestat s’est rendu sur Terre en catimini. Et pourquoi l’ancienne porte.
    La jeune fille regardait pensivement le médaillon envoyé par sa collègue.
    - Vas-y seul, je vais poser quelques questions à Mikaël… un p’tit détour par la bibli.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeSam 23 Avr - 14:44

Tadam!!

    Fantasya, quelque part….

    Lestat se retrouvait attaché à un mur. Sa tête lui faisait mal, et il avait un goût métallique dans la bouche. La pièce était sombre, humide et semblait souterraine. Un cachot ? Une oubliette ? Il entendit des bruits de pas… nan, manifestement, on était décidé à ne pas l’oublier. Une silhouette enveloppée dans une cape sombre entra alors. Quel sens de la mise en scène, pensa-t-il.
    « Vous nous avez donné beaucoup de mal, Monsieur de Lioncourt, fit une voix grave et sifflante. Mais finalement…
    -Vous me voyez enchanté de l’intérêt que je suscite.
    -Ah, je vois votre esprit si vif, n’est-ce pas ?
    L’homme s’approcha, il griffa le visage du vampire, qui ressentit comme une brûlure.
    « Vous avez de la chance qu’on ai besoin de vous entier… je me serais fait une joie de m’occuper de vous. Et vous êtes immortel, n’est-ce pas ?
    - Allez vous faire foutre, siffla Lestat.
    L’homme lui décocha un coup de genou dans le ventre.
    « Bientôt, vous n’aurez plus besoin de faire de l’humour, fit l’homme en sortant.
    Lestat baissa la tête. Il ne pouvait pas se libérer de ses chaînes… du noir métal, du mithril dégénéré, tout aussi solide que le pur.
    L’ombre se faufila dans les couloirs sombres. Elle évita un groupe de gardes sombres qui passaient, se plaquant au plafond. Elle avait trouvé un point d’entrée dans les souterrains, sous la vieille usine abandonnée (enfin, ce qu’elle avait identifié comme une usine abandonnée). Elle avait laissé un traceur à l’extérieur. Julie soupira. Comment trouver où était Lestat dans cet entrelacs de couloirs. Elle suivait une série de portes dans le couloir. Soudain elle entendit un bruit de pas. Elle entra précipitamment dans la première pièce venue. Les pas passèrent, puis diminuèrent. Elle se sentit bizarrement observée…. Elle se retourna. Sur un lit se trouvait assise une gamine, blonde, dont les étranges yeux bleus semblaient vides. Elle devait avoir dans les douze ans.
    « Claudia, fit-elle doucement, réalisant subitement que dans son état celle-ci pouvait fort bien l’attaquer.
    Aucune réaction. Des pas et des voix s’approchèrent alors. Merde, bloqué ! Elle se concentra alors… puis disparut, tel un courant d’air.
    Deux personnes entrèrent dans la pièce. Une femme grande, brune, pâle comme la mort… l’homme à côté d’elle conservait sa cape et son capuchon.
    « Voici notre petite poupée, fit la femme. Bientôt, tu seras puissante, très puissante, ma chère arme ! Mais il faudra bien faire ce que je te demande, comme toujours, n’est-ce pas Claudia ?
    L’enfant-poupée hocha lentement la tête.
    « Vous ne sentez pas un air étrange, ici, fit l’homme de sa voix basse et sifflante. Comme si…
    - Allons, vous vous inquiétez pour rien. Nous sommes insoupçonnables, et bientôt, un nouveau pouvoir s’ouvrira à nous. Je serais débarrassée de Lestat, et de ma très chère sœur, cette pauvre Sérénia, pauvre petit Pilier…fit-elle dans un rire aigu.
    Non, loin de là, Julie reprenait son souffle… être un courant d’air était épuisant, même sur le court terme ! Mais elle avait reconnu la femme… Vénéria, la sœur de Sérénia. Elle avait choisit le côté obscur de la force, pour faire simple…l’homme qui l’accompagnait lui semblait inconnu, pourtant elle connaissait ce type d’aura.

    Fantasya, Maison des Gardiens

    Les Elémentalistes se trouvaient réunis dans la zone de transfert. Le signal du traceur d’Air avait été localisé. Et les indications de Louis sur les recherches récentes de Lestat avaient confirmé les soupçons. Il correspondait au lieu désigné par le pentacle. Mikaël l’avait identifié comme un pentacle récepteur, protecteur-protégé. Après les formules appropriées, il avait désigné une usine abandonnée, construite sur un ancien lieu de rassemblement des Mages Noirs des Temps Obscurs, comme lieu où se rejoignaient les deux « âmes » du pentacle.
    Eärwen tenait le pentacle dans sa main. Ils se transférèrent au lieu indiqué par le traceur. Ils n’eurent aucun mal à trouver l’entrée. Sept ombres silencieuses se glissèrent alors dans les antiques souterrains. Une huitième les suivit quelques instants plus tard en silence

    Julie avait trouvé la salle où aurait lieu le sacrifice. Au milieu d’un pentacle inversé gravé dans le socle, au-dessus d’une fosse de feu, se dressait un autel couvert de sang séché. Julie trouva une loge en hauteur, dans laquelle elle se cacha, dans l’attente des évènements, de ses camarades… et d’une idée germant dans son cerveau à tout hasard.
    Une agitation dérangea la calme de la salle. Des ombres préparaient l’autel pour le rituel. Elle vit deux gardes s’approcher, transportant un corps. Lestat ! Celui-ci semblait inconscient, mais vivant. Il était torse nu… Les gardes l’allongèrent sur l’autel, et l’attachèrent solidement avec des chaînes de Noir-Métal. Bordel de merde ! Une idée, qu’une idée me vienne !!
    Vénéria et l’homme à la cape entrèrent alors, tenant Claudia au milieu d’eux. Ils se placèrent devant l’autel. Julie ne perdait rien du macabre spectacle se déroulant sous ses yeux. Elle se mordit la lèvre inférieure, lorsque subitement….
    Autour de l’autel, les mages noirs s’affairaient. L’homme retira son capuchon. Lestat senti pour la première fois depuis longtemps la peur l’envahir. Un mage du Néant… l’homme sourit, d’un sourire indéfinissable… son visage n’avait rien d’humain. C’était un entrelacs de cicatrices, couleur cendre… il commença les paroles rituelles dans une langue sombre, âpre, dont chaque mot brûlait le corps. Vénéria s’approcha alors, tenant Claudia fermement par la main, lui glissant un poignard cérémoniel entre les mains. Elle lui murmura à l’oreille… la fillette aux yeux vides s’approcha alors, brandissant son instrument, pendant que les yeux du mage s’enflammaient.
    « Nous allons offrir ton sang au feu, et ton âme au néant, Lestat. Profite de la joie d’être rendu au Néant d’où tu viens par ton propre sang, ta propre fille ! Dit bonjour à ton papa, Claudia… et adieu !!
    - Nooonnn ! hurla le vampire. Claudia, je suis ton père, ton père… (Une voix résonna dans sa tête… *là on dirais Darth Vador*). Il s’arrêta interloqué. Le couteau s’approchait de son cœur quand soudain.
    L’air vibra de colère… une flèche alla se planter dans le front du mage du Néant, qui en arrêta net son invocation. Des chaînes jaillirent du feu et s’enlacèrent autour de la vampire. Deux ombres jaillirent du plafond, et tranchèrent les gardes présents, leurs longues capes arc-en-ciel flottant autour d’eux.
    « Les Elémentalistes ! hurla Vénéria. Éliminez-les bandes d’incapables !
    - Mauvaise réponse, fit une voix près d’elle. Une jeune fille brune, les poignets reliés aux chaînes la serrant, fit un mouvement qui la projeta sur le plafond. Maria, l’Elémentaliste du Feu eut un sourire sadique…
    Lestat regardait, ou plutôt sentait les flèches, sorts et autres éléments non identifiés (dont une tête) fendrent l’air autour de lui. Il était dans une position relativement inconfortable pour suivre une bataille de guerriers et de mages divers, il se surprit à prier Dieu qu’aucun élément déplaisant ne vienne le heurter. Mais son regard était pour l’instant fixé dans celui, bleu et vide, de la fillette immobile, un couteau entre les mains.
    « Claudia, Claudia, dit-il doucement, réveille-toi. Je… je t’en prie, lâche ce couteau »
    Elle n’avait aucune réaction. Lestat pesta, puis son esprit eu une illumination ! L’habitude de vivre à Fantasya lui faisait parfois oublier son pouvoir de télépathie (tellement courant dans ce monde…). Il tenta alors de pénétrer cet esprit vide, pour trouver au fond, l’esprit endormi de sa fille. Quelle étrange sensation que l’univers froid dans lequel il pénétrait. Il ne ressentit d’abord que la faim, l’odeur du sang… puis, une infime lumière apparut, lointaine, faible… mais brillante et chaude. Il s’approchait, il le savait…
    « Eh ben… je savais que tu avais des jeux pervers, mais là…
    - Louis ! Sombre abruti, j’y était presque !!
    - Presque où ? Tu comptais tordre du Noir Métal avec ton sublime esprit ? J’ai les clés, monseigneur…
    - Eh ben, qu’est-ce que tu attends ? Libère-moi !
    -Je ne sais pas si tu le mérites, fit le vampire dans une moue dubitative.
    - Libère-moi ! J’étais sur le point de retrouver l’esprit de ma fille !!
    Louis s’escrima quelques instants sur les serrures, puis libéra son ami de ses chaînes. Retrouvant une position plus harmonieuse, Lestat prit soudain conscience de la bataille qui faisait rage autour d’eux. Mais il se concentra sur l’enfant blonde en face de lui. Il s’agenouilla, prit le poignard de ses mains, et plongea son regard dans le sien. Louis le regardait faire. Somme toute, il y arriverait sûrement, et autant surveiller les alentours.
    L’attention de Louis fut subitement distraite par une boule de feu qui le frôla de près. Désolé ! fit le jeune homme qui en était à l’origine. C’est l’instant que choisit le Mage du Néant (ça meurt difficilement, ces trucs là…) pour se relever, empoigner le poignard de cérémonie et foncer vers Lestat. Louis eu a peine le temps de faire un mouvement et de crier att…
    Une trombe d’eau stoppa net le mage dans sa course. Eärwen se matérialisa devant lui, son épée brillant dans le feu. Elle fit sauter le couteau des mains du mage. Celui-ci la regarda fou de rage. Il se dématérialisa soudainement, soustrayant Claudia, et réapparut au bord d’un précipice de feu.
    « Si Nous ne l’avons pas, hurla-t-il, vous ne l’aurez jamais non plus !!!!
    Lestat le fixa stupéfait. Le mage tenait Claudia à bout de bras au-dessus du feu. Celle-ci hurla soudainement…Il la lâcha. Le vent résonna à ses oreilles, tandis qu’un ombre sauta dans le gouffre. Le mage se pencha, pour voir la jeune élémentaliste de l’Eau, suspendue à un piton, tenant l’enfant par la main. Le Mage du Néant eut un sourire mauvais…
    « Oh, c’est haut, » fit une voix doucereuse à son oreille, tandis qu’il sentit une poussée dans son dos.
    Lestat se pencha et saisit la main de la jeune élémentaliste.
    « Ça vous arrive de réfléchir, avant d’agir ?
    - Ben, euh, non, pourquoi ? fit celle-ci dans un sourire. Merci.
    Il remonta Eärwen et Claudia, une Claudia qui le regardait à la fois effrayée et heureuse, se serrant contre sa jeune sauveuse.
    Mais dans l’ombre, Vénéria ne s’avouait pas vaincue. Ses troupes venaient de se faire battre par une poignée de Gardiens, et elle voyait s’éloigner son rêve de conquête. Ils allaient tous mourir dans cette cave. Elle se releva et commença à prononcer des paroles impies…une peur insidieuse glissa dans l’âme des Gardiens. Ceux-ci se retournèrent, pour voir se dresser devant eux une vampire du Néant dans toute son ombre maléfique. Celle-ci commença sa litanie obscure. Un sifflement transperça l’air, tandis que la pointe d’une flèche, ou plutôt d’un carreau d’arbalète dépassa de la poitrine de la Maitresse-Vampire. Celle-ci eu un sifflement en forme de rire !
    « Imbéciles, croyez-vous que cela suffit !!! Je suis une Gardienne du Néant ! Rien ne peut m’abattre !! »
    Un claquement de doigt retentit, et ces simples mots : Fiat Lux. La pointe devint brillante…Vénéria ressentit alors la peur, tandis qu’une lumière éblouissante empli la salle, tandis qu’elle se précipitait dans un abîme de feu.
    Le Gardien de l’Air abaissa lentement son arbalète.
    « P’tain frangin ! s’exclama François, bien joué ! »
    Stéphane s’approcha lentement de ses camarades et des vampires réunis. Soudain, le sol se mit à trembler autour d’eux. Ils se tournèrent vers les deux Elémentalistes de la Terre.
    « Eh, c’est pas nous ! Firent-ils en cœur. Le bâtiment doit être en train de s’effondrer, avec les sorts sombres lancé par Vénéria… sombres et inachevés. Cela a provoqué une rupture dans l’équilibre magique.
    - Et merde ! Filons d’ici avant d’être ensevelis !
    Nos intrépides héros se dirigeaient vers la sortie, quand soudain, Eârwen sentit qu’on la retenait par la manche.
    « Ma poupée, fit Claudia, j’ai encore oublié ma poupée.
    - mais, euh, ce n’est pas vraiment le moment de penser à ça…
    Une ombre la dépassa. Elle prit Claudia dans ses bras, et courut vers la sortie.
    Ils réussirent à sortir à temps, le bâtiment s’écroulant derrière eux.
    La fillette sanglotait doucement dans l’herbe.
    « Je te promets qu’on retrouvera ta poupée, c’est résistant, une poupée... »
    Eärwen la berçait doucement, lorsque Louis s’écria subitement :
    « Lestat a disparu !
    Les autres le regardèrent, puis observèrent autour d’eux… aucune trace de l’énergumène.
    Claudia leva de grands yeux effarés vers Eärwen.
    « Je ne le verrai plus jamais ?
    - Mais si, mais si… lui aussi, il est solide comme les poupées… enfin, j’espère.
    Une silhouette titubante sortie des décombres. Elle portait de manière triomphante une poupée de porcelaine qui aurait fait la joie d’un collectionneur, après un sérieux nettoyage.
    « Ma poupée ! s’exclama la petite fille, se précipitant vers l’homme. Merci…. Euh…Papa ? »
    Lestat prit une inspiration, puis il sourit, caressant la tête de l’enfant.
    « De rien, Claudia, de rien »
    Les sirènes des forces d’interventions, dépêchées sur les lieux retentissaient au loin. Les Gardiens se dirigèrent alors vers la ville qui scintillait au loin, dans la nuit sans lune.
    ***

    L’Impératrice les reçut le lendemain. Elle libéra totalement Claudia de son sortilège d’emprisonnement, et fit de moi son Maître, car Claudia possédait en elle les vertus des Gardiens. Quelle serait son attribution, cela n’était pas encore décidé. Egal à lui-même, son père continuait de défier les règles du Conseil, mais le contact de sa fille, en lui donnant des responsabilités plus grandes encore que celles qu’il reçut par la suite, eut tendance à le stabiliser (même si il refuse de le reconnaître). Ah, j’oubliais de vous raconter la fin de la scène dans la salle du Trône. Après avoir pris connaissance des récits des différents acteurs, l’Impératrice me confia l’enseignement de Claudia. Ce fut cet instant que choisit Lestat pour se réveiller de sa torpeur.
    « Elle n’a que 17 ans ! s’exclama-t-il. Comment pouvez-vous confier l’enseignement de ma fille à une gamine de 17 ans ! Je suis son père, je suis le plus à même…
    - Ce n’est ni son éducation, ni la garde que nous lui confions, Monsieur ! C’est ce qui fera d’elle un Gardien. Lui répliqua l’Impératrice.
    - Et si moi, son père, je n’ai pas envie qu’elle participe à cette mascarade.
    Je m’en excuse auprès du lecteur, mais on n’est pas sérieux quand on a 17 ans. Le terme de mascarade pour désigner ceux qui s’étaient crevé le cul à sauver ce grand ingrat me fit perdre quelque peu le contrôle de moi-même. Du moins mon esprit mit en œuvre un projet qui sommeillait en moi depuis quelque temps. On entendit un grand « splash », puis un seau plein d’eau, miraculeusement apparu au-dessus de Lestat, disparu tout aussi miraculeusement. Laissant là un vampire abasourdi, furieux… mais surtout trempé.
    « Hum, fit l’Impératrice me regardant. Vous voyez, messire de Lioncourt, les Gardiens ont des répliques efficaces… il en sera tel que nous l’avons décidé ! Le Conseil se retire. »

    FIN
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeSam 23 Avr - 15:34

Clap, clap clap (applaudissement).
(snif, c'est quand même triste que ça soit le fin).
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeSam 23 Avr - 17:14

Tuor a écrit:
Clap, clap clap (applaudissement).
(snif, c'est quand même triste que ça soit le fin).

Mais tu les retrouveras les persos! C'est un cycle! :rock:
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeSam 23 Avr - 20:47

Mais tu les retrouveras les persos! C'est un cycle!
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Ouéééééééééééééééééééé, fantsya power !!!
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeDim 24 Avr - 19:08

yep ! vive les cycles !
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeDim 24 Avr - 19:10

Loeayn a écrit:
yep ! vive les cycles !

Finalement, j'aime bien ma fin! Bon, j'ai deux ou trois trucs à retravailler, mais j'vois pas pourquopi le bâtiment il devrait pas s'effondrer!
*mode grognon on... pour un bon moment, là!* :rock:
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeDim 24 Avr - 19:12

Chais pas, c'est une question de gout, après tout ! perso, je vois pas pourquoi et comment le bâtiment s'effondre, c'est tout... quand tu construits quelque chose, faut bien que ca tienne avant que tu l'enchantes non?
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeDim 24 Avr - 19:15

Loeayn a écrit:
Chais pas, c'est une question de gout, après tout ! perso, je vois pas pourquoi et comment le bâtiment s'effondre, c'est tout... quand tu construits quelque chose, faut bien que ca tienne avant que tu l'enchantes non?

Bien oui sinon on serait tous déjas mort écrasé fire devil
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeDim 24 Avr - 19:18

Loeayn a écrit:
Chais pas, c'est une question de gout, après tout ! perso, je vois pas pourquoi et comment le bâtiment s'effondre, c'est tout... quand tu construits quelque chose, faut bien que ca tienne avant que tu l'enchantes non?

Mais il est pas enchanté, le bâtiment!! Enfin, si, mais bon... il est vieux aussi, hein...
Mais c'est un dégagement d'énergie qu'il fait qu'il s'écroule!! Comme un tremblement de terre, ou une explosion...
*c'était pas clair? Non, manifestement, c'était pas clair... bon, va falloir que je revoit ça... *
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeDim 24 Avr - 19:30

Ben maintenant que tu le dis ça me sembles plus clair... parce que comme tu l'as écrit, on comprend que c'est le bâtiment qui s'effondre comme ça poum pouf...
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeDim 24 Avr - 19:35

*note pour moi-même: Penser à faire un article "physique de la magie fantasyenne" dans mon encyclopédie*
* autre note pour moi-même: me dire que les lecteurs sont des tortionnaires, en m'obligeant à penser à de la PHYSIQUE!! Penser à torture le lecteur en question.... gniark *
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MessageSujet: Re: Les Chroniques Fantasyennes... Première!   Les Chroniques Fantasyennes... Première! - Page 2 I_icon_minitimeDim 24 Avr - 19:47

Méeuh, je suis pas méchant pour un sou, juste barbare à souhait !
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