Nanou's Touch Golden award

héhé... c'est le moment de vérité, j'espère que me petite cérémonie ne fera pas d'ombre aux césars... *blague pourrie n°1*

alors déjà merci aux participants d'avoir participer ! même si des participants n'ont pas participé pour cause de manque de temps pour participer, merci quand même à eux, enfin elles... *regard oblique vers Pititange et Nura*

je sais qu'écrire au style cm2 quand on l'a quitté depuis longtemps, bah c'est pas facil, surtout que moi j'ai l'excuse qui tue : j'étais vraiment en cm2 quand j'ai écrit Godzilla...

il est clair que vous avez tous le potentiel de la Nanou's Touch, mais finalement il n'y a qu'un seule personne qui l'a gagné *blague pourrie n°2*... mais pour pas que les autres soient tristes, je vais remettre des prix !

donc sans plus tarder voici le palmarès... (bon je commence par le gagnant ou les 3 autres ?)...

ladies and gentlemen, the oscar goes to... *blague pourrie n°3* ...
hum...

the Nanou's Touch Golden Award goes to : AZ !!
Bravo ma tite Buzz Lapin Bleu de l'Espace, ton histoire de Mimolette correspond tout à fait à ce que j'attendais (mais ça veut pas dire que les autres y sont pas arrivé hein...). il y a vraiment de bonne inventions : le tatou et santa claus, les mésanges en mini-jupes, les nombreuses petites référénces (rhaaa "je me présente, je m'appelle Henri"), et ta petite touche personnel avec Cheddar...

les autres prix :

le prix "jeune espoir" de la Nanou's Touch goes to : PANDO !!
le titre est super, l'histoire est mignone, ton apparté est très bien mais c'est dommage que ce soit si court... j'adore le truc du miroir, du loup qui parle et du "flûte marre de couper du bois..." ça me fait penser à la pub pour les dannettes avec le petit garçon qui accuse son poisson rouge !!!

le prix "outisder" de la Nanou's Touch goes to : LOEAYN !!
outisider parce que tu n'a pas raconter d'histoire louffoque, mais un "journal du petit cm2". j'ai gardé la version avec la fin, une fois arrivé au bout du texte ça donne envie de le relire, et j'aime bien ce petit effet !!

le prix "miaow" de la Nanou's Touch goes to : PEDRO !!
le personnage principal est un chat !!!!!!!! et en plus ça rappelle vaguement un film, mais disons que grâce à toi on pourra plus réfléchir sur le cpourquoi du comment des actes du chat dans le film...

voilà je vais mettre les textes des participants tous à la suite... (attendez qu'ils y soit tous avant de répondre mici )

le texte d'Az...

L’histoire étrange de Mimolette, la souris verte qui n’était pas verte

Il était une fois, une petite souris qui courait dans l’herbe. Elle s’appelait Mimolette. Quel nom original pour une souris ! me direz-vous. Et je ne pourrai qu’approuver. Mais ce n’est pourtant pas ce qu’il y avait de plus étrange à propos de cette petite souris. Le plus étrange, c’était qu’elle n’était pas verte. Et cela faisait le désespoir de ses parents, car comme chacun sait, il n’est pas convenable pour une souris courant dans l’herbe de ne pas être verte ! Que diraient les enfants, quand ils apprendraient que leur chanson préférée n’était qu’un mensonge ?

Mickey et Minnie, les parents de Mimolette, décidèrent donc de prendre les choses en mains. Eh oui, dans les contes les souris ont des mains. Il se passe des choses formidables, dans les contes. Par exemple, les animaux parlent, ou encore, les souris sont vertes ! Mais ici il ne s’agit justement pas d’une souris verte, donc je vais cesser immédiatement mes digressions.

Je disais donc : Mickey et Minnie décidèrent de faire quelque chose pour Mimolette. Ils essayèrent tout d’abord de faire en sorte qu’elle arrête de courir dans l’herbe. En effet, il n’y a rien de choquant à ce qu’une souris immobile ne soit pas verte. Mais rien à faire : Mimolette continuait inlassablement de courir ! Ils tentèrent alors de la peindre en vert. Mais leur fille eut une terrifiante réaction allergique à la peinture, et il fallut aussitôt l’en débarrasser. Après cette dernière tentative, Mickey et Minnie se trouvaient à court d’idées (ça a beau être un conte, les souris n’ont pas beaucoup d’imagination).

Ils consultèrent donc leur meilleur ami Bob le bricoleur, qui malgré les apparences, était généralement de bon conseil. Ils lui soumirent leur problème. Bob leur répondit : « Mickey, Minnie, je vous comprends. Ce serait vraiment déshonorant si Mimolette ne devenait jamais verte ! Mais je ne suis qu’un bricoleur, pas un intellectuel, et je ne peux pas vous aider… Cependant, vous pouvez en parler au plus grand manitou, le Flamand rose des steppes andalouses. C’est un grand sage, et croyez-moi, il s’y connaît en couleurs ! ». Mickey et Minnie remercièrent chaleureusement leur ami, et après un bon TCMCPN, ils se séparèrent et se mirent en route pour les steppes andalouses.

Mickey et Minnie avançaient sans relâche sous un soleil de plomb. Ou peut-être était-ce un soleil de cuivre ? Enfin, peu importe, il faisait une chaleur à crever, et d’ailleurs, nos deux amis n’étaient pas loin du compte. Or je peux vous l’assurer, c’est pas bien joli, une souris qui crève, c’est même plutôt vilain, je vous épargne le dessin.

Mais alors qu’ils semblaient avoir touché le fond, ils rencontrèrent leur sauveur : the Holiday Armadillo !!! Celui-ci discutait tranquillement avec Santa Claus à propos des sornettes que les parents racontent à leurs enfants, par exemple l’histoire étrange de Mimolette, celle du Père Noël, ou que sais-je encore. Ils étaient tranquillement assis sur le bord d’une orange géante, et sirotaient le nectar de ce fruit exquis à l’aide d’immenses trompes en plastique rose, tout en poursuivant cette mémorable discussion.

Le tatou jeta un regard autour de l’orange et vit deux petites pépites de charbon qui semblaient vivantes ! Il descendit donc de son promontoire et les prit dans ses mains (N’est-ce pas fascinant ? Dans les contes, même les tatous ont des mains !). Il les posa sur le bord de l’orange et jeta quelques gouttes pour les réveiller. La réaction chimique fut assez étrange, mais Mickey retrouva la parole ! Voici ce qu’il dit :

« - Ô, vénéré Tatou, mon épouse Minnie et moi-même vous devons une reconnaissance éternelle pour nous avoir sauvés des coups de soleils qui nous faisaient dépérir. Même si nous ne sommes que d’humbles petites souris, nous sommes prêts à exécuter tous vos désirs.
- Mmm… À part du Nutella, rien ne manque à mon bonheur, et je ne pense pas que deux bestioles carbonisées soient capables de porter un pot trois fois plus lourd qu’elles. Qu’est-ce que vous fabriquez ici, d’ailleurs ?
- Nous sommes en route pour la demeure du Flamand rose des steppes andalouses. Nous voulons lui demander conseil pour recouvrer l’honneur de notre famille : notre fille Mimolette court dans l’herbe sans être verte ! Savez-vous où nous pourrions le trouver ?
- Bien sûr ! Vous y êtes déjà ! Mon ami Santa Claus et moi-même sommes les jardiniers de ce vénérable sage !
- Ses jardiniers ?! Mais alors, pourquoi êtes-vous en train de faire les loques en buvant du jus d’orange un peu louche, au lieu de tondre le gazon ou de planter des tulipes ?
- Oh, doucement, minus ! Souviens-toi que tu me dois toujours une reconnaissance éternelle ! Je pourrais te manger, si j’en avais envie. Mais tu es un peu trop grillé à mon goût, et ta femme, n’en parlons pas. Bon, pour voir l’autre cinglé de Flamand rose, continuez tout droit jusqu’au panneau en forme de nénuphar, et prenez l’escalier de gauche ! Bonne chance, les rats.»

Mickey n’eut pas la force de répliquer. Il prit Minnie par la main, et ils descendirent de l’orange géante grâce à un tobogan qui leur brûla encore un peu plus le popotin, mais au point où ils en étaient, cela n’avait plus beaucoup d’importance.

Ils se hâtèrent pour atteindre leur objectif, et finirent par grimper l’escalier après le panneau-nénuphar. Parvenus en haut, ils virent un spectacle surprenant : un flamand rose prenait un bain moussant dans une baignoire ronde qui faisait des bulles, et il était entouré par un harem de mésanges en mini-jupes ! Minnie sentit que c’était son tour d’intervenir. Elle s’avança sur le bord de la baignoire, fit la révérence et après avoir fait la bise à toutes les mésanges, prit une grande inspiration :

« - Votre Majesté, c’est un grand honneur de vous rencontrer. Je me présente : je m’appelle Henri… Nan je déconne. Je suis Minnie et voici mon mari, Mickey. Nous avons fait un long voyage pour vous demander conseil. En effet, nous sommes très ennuyés par le comportement de notre fille, Mimolette. Elle passe son temps à courir dans l’herbe, et pourtant, ce n’est pas une souris verte ! Elle a un pelage gris souris, tout ce qu’il y a de plus commun. Nous avons tout essayé, mais nous sommes désespérés…
- Pas de quoi en faire tout un plat, les gars ! Bon, déjà, pas de « votre Majesté » entre nous. Je ne suis qu’un Sage, vous savez, ce n’est pas comme si je me la pétais. Ensuite, Minnie, je dois dire que votre ruban rouge à pois blancs est très mignon. Je songe à demander à mes mésanges d’en porter. Quant à votre problème avec votre fille… comment déjà ? Roquefort ? Reblochon ? Enfin, peu importe son nom. Mon premier conseil serait « Trempez-la dans l’eau, trempez-la dans l’huile », mais je pense que vous avez déjà essayé, et ça ne fonctionne que sur les souris vertes, de toute façon. Avec elle, je suppose que la meilleure idée est de trouver pourquoi elle court. Peut-être a-t-elle subi un traumatisme dans son enfance ? Peut-être fait-elle un peu d’exercice parce qu’elle est au régime ?… Demandez-lui ! C’est tout ce que j’ai à dire. Ne me remerciez pas : ça me fait plaisir d’être un Sage et de donner plein de bons conseils aux gens désespérés. Ciao les mecs, et bonne chance avec la petite Kiri ! »

Mickey et Minnie remercièrent chaleureusement le Flamand rose. Ils prirent le goûter avec les mésanges, qui étaient vraiment charmantes. Mais Minnie commençait à être jalouse, elle préféra donc prendre la clef des champs, et son mari n’eut pas d’autre choix que de l’accompagner.
Quand ils arrivèrent chez eux, quelques gargouillements plus tard (les souris mesurent le temps grâce aux bruits de la nature), ils trouvèrent Mimolette occupée à faire son footing, comme d’habitude. Or elle n’était pas plus verte que quand ils étaient partis. Ils suivirent alors les conseils du grand Sage des steppes andalouses, et lui demandèrent :

« - Mimolette, notre chère enfant, tu sais que nous t’aimerons toujours, quoi que tu fasses (ça fait un peu neuneu, mais pourquoi les souris n’auraient pas le droit de se la jouer Bisounours ?). Cependant nous serions tout de même très heureux si tu arrêtais de courir : tu couvres notre famille de honte. Voudrais-tu bien nous dire pour quelle raison tu cours ainsi sans arrêt ? »

Mimolette s’arrêta net, l’air un peu ahuri. Ses petites joues (si les souris ont des mains, pourquoi n’auraient-elles pas de joues ?) prirent une mignonne teinte rose vif, et elle détourna la tête en disant : « Papa, Maman, c’est quelque chose dont je ne peux pas vous parler. C’est… trop intime.
- Mais voyons, tu peux tout nous dire, Mimolette-chérie !
- Bon, si vous y tenez vraiment… Voilà… j’ai rencontré un garçon.
- Un garçon ?! Mais c’est formidable !!! Il est canon ?
- Minnie, tais-toi ! Nous t’écoutons, Mimolette.
- Hum… Eh bien, il… Il s’appelle Cheddar. C’est une souris anglaise, vous voyez, une vraie gentlemouse… On s’est rencontrés cet été, quand je suis allée visiter les égouts de Londres. Je… je crois bien que je lui plais. Mais je m’ennuie tellement de lui, que pour ne pas y penser, je cours ! Je sais que ce n’est pas convenable, puisque je ne suis pas une souris verte, mais je ne sais vraiment pas quoi faire d’autre pour l’oublier !
- Oh, mais voyons, tu aurais dû nous en parler plus tôt ! Si tu as rencontré la souris de ta vie, ne te pose pas de questions : il faut que tu le rejoignes ! Je crois que je tiens la solution à tous nos problèmes : tu prendras le premier avion pour Londres. Un billet en soute de première classe, ça te dit ? Tu retrouveras Cheddar, et tu nous le présenteras dès que vous serez fiancés ! »

Ainsi s’achève l’histoire étrange de Mimolette, la souris verte qui n’était pas verte : elle retrouva son bien-aimé à Londres, et ils eurent plein de petits souriceaux bleus à rayures roses et jaunes !
« L’amour est toujours vainqueur ! »

THE END

le texte de Pando

La brève histoire de comment délivrer une princesse sans suivre une formation de héros, mais juste en coupant du bois, ou pourquoi le petit chaperon rouge n'a rien à faire ici

Il était une fois une princesse, qui vivait dans un miroir. Elle vivait dans un miroir parce qu'un méchant sorcier l'avait jetée dedans, parce qu'elle ne voulait pas l'épouser. La vie dans un miroir n'est pas comme la vie pas dans le miroir, parce que dans le miroir, tout se passait à l'envers. Quand le sorcier jeta la princesse dedans, elle avait 22 ans. Aujourd'hui, elle allait sur ses 14.

Le méchant sorcier vivait dans une grande tour, au milieu d'un village. Comme c'était un sorcier, il ne travaillait pas, ni ne faisait son ménage, ni ne faisait son marché. Alors, c'était des villageois qui le faisait pour lui. Ils le faisaient pas parce qu'ils aimaient le sorcier, mais parce que sinon, il les menaçait de les faire bouillir et de servir d'ingrédients à ses potions.
Un jour, un garçon d'une quinzaine d'année, qui devait couper le bois du sorcier pour pouvoir faire le feu qui faisait bouillir les ingrédients des potions, se dit qu'il en avait marre de couper du bois au lieu de suivre l'entrainement pour devenir un héros pour aller un jour délivrer une princesse et tuer des gros dragons. <<Flûte se dit-il, marre de couper du bois, ça suffit comme ça>> Sur ces paroles énergiques, il décida de monter faire bouillir le sorcier dans sa marmite.

Armé de son courage et d'un gros gourdin, il monta d'un pas décidé à la tour du sorcier. Mais il était pas là, il était partit dans la fôrêt cueillir des champignons, pas pour une potion, mais pour une soupe.

Arrivé en haut de la tour, le garçon vit un grand miroir, et son image dedans. Il se dit que finalement, c'était peut être pas une si bonne idée de venir faire bouillir un sorcier dans sa propre marmite tout seul et juste armé d'un gourdin. Il était pas super costaud malgré qu'il coupait plein de bois. C'est alors qu'il entendit une voix féminine lui parler.

******pendant ce temps, dans les bois******

Le sorcier cueillait des champignons, quand il entendit quelqu'un s'approcher. Il leva la tête, et vit un loup s'approcher, et lui demander, <<scusez moi m'sieur, vous sauriez pas où je peux trouver une maison avec une grand mère dedans?>> <<si si, faut prendre le troisième arbre à gauche après le ptit bosquet là bas>> <<merci>> <<de rien>> Tiens, c'est marrant un loup qui parle, se dit le méchant sorcier. Il reprit sa cueillette quand il entendit encore des pas. Cette fois c'était une petite fille habillée en rouge et tenant un panier. << Scusez moi m'sieur, vous sauriez pas où habite Mère-grand?>> <<si si, t'as qu'a suivre les empreintes de loup>> <<merci m'sieur>> <<de rien>> Me demande ce qu'il va se passer quand elle va rencontrer le loup au bout des empreintes, se dit le sorcier, bah, l'avait qu'à être à l'école au lieu de se promener. Sur ce, il décida de rentrer chez lui.

******retour dans la tour******

<<si tu te planque sous la table et que tu lui fais un croche patte, tu pourras le taper une fois qu'il sera tombé>> C'était bien sur la princesse. Le garçon la vit, et se dit qu'avec un peu de chance, il aurait peut être pas besoin de suivre la formation de héros ou d'affronter un dragon pour se trouver une jolie princesse à délivrer. En plus, celle là avait l'air d'être futée, et avec encore un peu de chance, elle saurait peut être faire la cuisine.

Le sorcier revenait. Vite, le garçon se cacha sous la table. Le sorcier posa ses champignons sur la table, et se dirigeait vers le miroir quand le garçon lui fit un croche pied. Le sorcier tomba, et le garçon lui tapa sur la tête avec son gourdin. Il attrapa le sorcier, et le fit passer à travers le miroir magique, pendant que la princesse en sortait, parce que c'était un miroir que pour une personne.
C'est comme ça que le garçon devint le héros du village sans avoir suivi de cours de héros, et qu'il emmena la princesse vivre chez lui, où elle lui cuisina une omelette aux champignons.

Quant au petit chaperon rouge bah, ptêt qu'est s'est fait manger par le loup, je sais pas. En même temps l'aurait du être à l'école à cette heure là.

le texte de Loeayn

Cruautés

Aujourd’hui – J’ai été au théâtre, et j’ai pas compris pourquoi y engageaient quelqu’un en plus pour souffler. Ca coûte pas si cher un ventilateur, non ? En plus il ne travaillait même pas bien : les acteurs avaient pas les cheveux dans le vent. La télé c’est mieux. Au moins on peut changer de chaîne. Les acteurs ils ont toujours la même tronche de cake.

Aujourd’hui – Retour vers l’école. Jeremy est con, il se tape la tête contre les murs. Il est trop con et il pue la merde, c’est trop drôle. Louis, Guillaume et Acheraf l’embêtent. C’est vrai que c’est drôle.

Aujourd’hui – Hier, le théâtre j’en ai eu marre, alors ce matin je suis allé à l’école. Et Guillaume il m’a fait marrer, il me dit : là, y’a un accent six corn flakes ? Alors je lui ai dit d’en mettre douze, de corn flakes. Ben il l’a fait. C’est Guillaume le deuxième en dictée, alors au cas ou il progresserait je lui donne des petits conseils comme ça. Ben ouais, sinon c’est moi le deuxième.

Hier – Hier, c’est pas le jour de la dictée hein, c’est juste que j’écris aujourd’hui ce que j’ai fait hier. Ben Louis et Jennifer ils sortent ensemble, et Jennifer a éternué pendant le concours du plus long smack. C’est vraiment une tarte cette fille, comme la plupart des autres.

Aujourd’hui – Ben la c’est aujourd’hui, aujourd’hui quoi. Le jour d’après celui ou Jennifer a foutu de la morve sur Louis. J’ai gagné plein de billes aujourd’hui.

Aujourd’hui – Il neige ! Ma grand mère a envoyé un Calendrier de l’Avant pour moi. Elle me dit qu’il faut ouvrir une fenêtre à chaque jour. Moi, je sais qu’il y a des chocolats dedans. Si j’en veux un j’ouvre la fenêtre , c’est tout. Mais je vais d’abord demander à maman quand Grand-Père et Grand-Mère arrivent, pour ne pas aller trop loin… faut quand même penser à l’an prochain. Hein, et le Calendrier de l’Après ?

Demain – Demain, c’est Noël. Grand-Mère m’a expliqué que c’était Jésus qui naissait. Dis donc, y’aura bientôt deux mille Jésus ! J’espère que pour le Père Noël c’est pareil (enfin, pour les sous de mes parents…je vais leur donner mon argent de poche pour avoir plus de cadeaux un jour.)

Aujourd’hui – Il y a de la neige, alors je vais pas à l’école. Ben oui, si je peux pas prendre la voiture j’y vais pas moi. Alors je suis allé me promener. Je suis monté sur le banc dans la cour, et j’ai sauté. Eh ben finalement je me suis pris la voiture qui était toute pleine de neige. Mais je suis quand même pas allé à l’école.

Aujourd’hui – Je suis allé à la bibliothèque, Maman travaillait un peu plus tard. J’y ai vu Jeremy le con. Il lisait un gros livre. Je suis allé en prendre un au lieu de prendre une BD. Je l’ai rapporté à la maison.

Aujourd’hui – Guillaume est le dernier de la classe en dictée. Tant mieux, un rival de moins. Il m’a traité d’intello, c’est pas vrai, je sais juste écrire.

Aujourd’hui – Je me suis tordu la cheville au judo. Mais bon, c’est pas grave je me suis vengé. J’ai bien combattu, aujourd’hui. Je suis content. J’ai même continué après. C’est comme ça la vie, on dépasse toujours ses limites… ou on le fait pas et on perd. Je suis pas dans la catégorie des perdants moi.

Aujourd’hui – Maintenant, je lis beaucoup. Jeremy n’est pas si con que ça en fait. Il pue juste. Je pense que c’est pour ça que tout le monde l’embête et le trouve con. Mais en fait ses parents sont agriculteurs, et juste avant de partir à l’école il doit les aider un peu. C’est pour ça qu’on l’a surnommé « Pue-la-Vache ».

Aujourd’hui - Je suis encore premier en dictée. Encore. Je n’ai presque plus besoin de faire mes preuves… je n’ai plus de limites à franchir de ce côté là.

Aujourd’hui – Je me suis rendu compte que tout ce que j’ai marqué avant pour marquer la date ça ne marche pas. Parce qu’on peut croire que j’ai tout écrit en un jour, ou alors que j’ai tout inventé, même si c’est vrai. Je ne sais pas comment je vais faire parce que si je mets la date c’est comme si c’était un devoir d’école. J’ai décidé. Je vais mettre que la moitié de la date.

Jeudi, Mars – J’ai lu un très bon livre. Il m’a fait très peur, alors je l’ai caché. Mais je l’ai trop bien caché, alors je le retrouve plus. Maman m’a mis une claque parce que c’est un livre de la bibliothèque. On a cherché dans toute la maison, mais on l’a pas trouvé. Et puis de toute façon, c’est un joli livre. Je veux le garder. Même s’il fait peur.

Dimanche, Mars – J’ai encore été au théâtre. Ma mère me soûle avec ça ! J’en ai marre de voir leur tronche de cake à ces gens. Ils savent même pas inventer, ils sont obligés d’apprendre un texte par cœur comme les poésies à l’école. Vraiment des nuls, que je dis, ces acteurs.

Mardi, Mars – J’ai été à Clermont-Ferrand en car, pour voir un musée. Et j’ai joué à la Game Boy dans le car. J’ai presque fini le Zelda d’Acheraf. Mais là je bloque. Quelqu’un sait comment on fait pour tuer le squelette ?

Mercredi, avril – Des poissons en papier sur tous les dos aujourd’hui. Et demain à l’école, parce qu’aujourd’hui c’est férié.

Jeudi, avril – J’ai été le seul de CM2 à avoir amené des poissons. Ils sont vraiment nuls ces gamins. Ils ne savent pas que c’est bon pour la santé le poisson ? Nan, mais c’est vrai, c’est obligé, d’amener des poissons ! J’en ai collé un gros sur le dos de la maîtresse et quinze petits (tout ça !) sur le dos du directeur.

Samedi, avril – Aujourd’hui, école, et demain j’ai une compétition de judo. C’est pas un week end, ça !

Dimanche, Avril – Aujourd’hui, je me suis fait avoir. J’ai pas gagné un seul combat, mais c’était pas ma faute. L’école de samedi m’a tué et je ne me sentais pas bien, comme si j’avais mangé un truc pas frais.

Mai – J’ai pas trop écrit en mai parce que j’ai pris plein de livres à la bibliothèque et que j’ai eu un vélo pour mon anniversaire, le 28 avril.

Juin, Lundi – Là on ne fait plus cours, on joue, on a fini les cours. Pourtant on est obligé de rester à l’école, mais on peut amener des jeux de société. Moi, j’aime le Uno, le puissance 4 et pas le foot. J’ai appris a jouer aux échecs avec mon beau père, mais il n’y a qu’Acheraf qui sache y jouer, et les profs aussi mais ils sont trop forts.

Juin, jeudi – On est allé au stade, on a fait du hand ball, et on s’est promené sous les grands platanes. C’était bien.

Juin, Lundi – Il faisait gris aujourd’hui. Et Maman m’a proposé d’aller me promener. C’était pas normal. On s’est assis sur un muret, vers la colline. Et là, elle m’a dit que papa était mort. Il s’est mis à pleuvoir. Mes yeux aussi pleuvaient.

Papa est mort.

Dix ans après, je referme les pages du cahier de brouillon couvert de cruautés enfantines, à la fois souriant et pleurant. Je pose l’objet si naïf sur la table de bois, et regarde le soleil rasant de l’automne à travers la fenêtre. Doré, et confus, tout me semble ainsi à travers mes larmes. Je renifle, et prends doucement le livre sur la table. William Golding, Sa Majesté des Mouches. Il a fait son temps, ce livre. Je l’ouvre à la première page, machinalement, et je souris de plus belle. Il y a un tampon, et une fiche de bristol. Le tampon indique : « Bibliothèque municipale ». Alors, je reprends le cahier et je le rouvre.

le texte de Pedro

Le conte du chat sans nom

Il était une fois (tout conte commence par cette phrase, quelle originalité !!) dans un royaume fort fort lointain (mais non ce n’est pas un remake de Shrek, enfin pour cette phrase si, mais chut faut pas le dire à la maîtresse) un chat qui avait le pouvoir de parler et de marcher comme un homme. Il était malheureux parce que les autres chats l’évitaient à cause de ça et que les hommes voulaient le tuer pour pas du tout les mêmes raisons mais c’est pas grave !!!!

Il se dit tiens je vais regarder la télé pour trouver une solution (ben oui, c’est connu, on trouve tout à la télé) et il tomba sur un film qui s’appelait princesse bride et il dit mouahou (faut pas oublier que c’est un chat) j’aimerais bien ressembler à enigo montoya.

Mais je n’ai pas l’accent espagnol et je ne sais pas faire d’escrime, pas de chance. Alors il se dit, je vais parcourir le monde et je vais trouver un maître pour les deux. Et zou, il partit comme une flèche mais il ne vit pas la voiture qui courait dans la rue (ben oui, les voitures courent car ils ne connaissent pas le moteur à explosion, c’était la phrase scientifique qui tue) et il se fit écraser la queue.

Il cria de douleur et sauta si haut qu’il retomba la tête la première et s’écrasa contre le sol (comment un chat retombe toujours sur ses pattes ? Ben c’est un conte on peut faire ce qu’on veut). Il se releva, il avait perdu une vie mais c’est pas grave et il avait maintenant la voix enrouée et grave comme enigo. Il partit vite car le chauffeur de la voiture était un cuistot chinois qui le regardait avec des yeux où on voyait des chats à la broche. Après, il se réjouit de sa nouvelle voix et se dit maintenant plus que l’accent et l’escrime et c’est bon.

Il voyagea longtemps, au moins une bonne demi heure et il tomba sur un gros bonhomme qui pleurait et se lamentait en espagnol. Il se dit chic, voilà mon prof d’espagnol. Je vais lui demander ce qu’il a, puis je l’aide et il m’apprend gratos l’espagnol (parce que le chat en tant qu’intermittent n’avait pas une tune).

« Hé monsieur, qu’est ce qui va pas ? Je peux vous aider ?» dit le chat. « Moi, c’est le chat sans nom mais qui parle et vous ? » continua le chat. « Ben, moi cé résus, jé uno gros problemo, jé peux pas prendre un bain car jé marche sur l’eau, mais té un gato qui parle ? »répondit résus. (Là, c’est encore un gros pompage mais chuuut toujours). « Et toi un homme qui marche sur l’eau » lui dit avec un sourire moqueur le chat.

Le chat se dit que ça n’allait pas être facile d’aider résus mais bon, pas le choix, pas de tune pas de cours. Il réfléchit longtemps au moins dix minutes ce qui est rapide pour un chat, il faut le préciser. J’ai une idée, prends ton bain en écoutant avec ton baladeur du black sabbath et normalement ça va marcher.

Résus essaya et il prenait enfin le bain mais il s’électrocuta avec le baladeur et il mourut mais il ressuscita le lendemain. Bon, il faut trouver autre chose se dit le chat. Tiens, essaie en regardant des magazines cochons (ben oui, des magazines avec des cochons, on n’est qu’au CM2 quand même).

Résus essaya mais il ne s’enfonça pas dans l’eau. Mince, le chat regarda bizarrement le ciel et dit « ben mon cochon ». Puis, ils essayèrent avec une croix inversée sur la poitrine de résus, ça marche mais bon à chaque fois ça lui crame la poitrine. « On pourrait pas trouver une solution moins douloureuse ? »dit résus. Le chat qui en avait marre la casquette lui répondit « Hé oh faut souffrir pour être beau, on ne t’as jamais appris cela ? Et pour mes cours maintenant ? Résus claqua des doigts et le chat maintenant parlait espagnol enfin le françespagnol. Mais comme le chat voulait l’accent c’était le principal et il repartit tout content.
Il ne lui restait plus qu’à prendre des cours d’escrime. Mais tous les cours étaient payants et le chat je le rappelle n’avait pas une tune.

Le chat se dit : il faudrait peut être que je trouve un boulot pour gagner de l’argent mais il rejeta vite cette idée bizarre.
Car les chats sont beaucoup trop fainéants pour travailler c’est bien connu. Puis, il se dit : et si je volais cet argent ? Mais il s’aperçut qu’il était trop petit pour prendre les portefeuilles. Puis il eut une idée, cela lui prit bien une semaine car il en avait déjà eu une il y a pas très longtemps. Il engagea un mendiant et ils firent un spectacle de ventriloquie. Cela marcha bien et ils gagnèrent beaucoup d’argent qu’ils répartirent de façon égale car le chat n’était pas un chien. Puis, le chat s’acheta des cours dans la meilleure école d’escrime et surtout celle qui se fichait de l’identité de l’élève où il devint un des meilleurs élèves, il apprit de nombreuses bottes et en créa une imparable, même son maître se faisait toujours avoir.

Puis quand il n’eut plus d’argent, il quitta l’école mais il avait déjà tout appris. Le chat était content, il avait la voix d’enigo, son accent et il maniait bien la rapière.

Mais il sentait qu’il lui manquait encore quelque chose.
Il réfléchit intensément et il trouva enfin. Il lui manquait un nom et un costume. Pour le costume ce fut facile, il piqua une cape des bottes et un chapeau qui séchaient dans la cour d’un château (Ca se saurait si un chat était totalement honnête). Pour le nom, ce n’était pas facile, il lui fallait un nom qui ait de la classe. Il trouva Marietto, el gato, le chat parlant, la terreur des souris mais à chaque fois cela faisait rire les passants qui l’entendaient faire une déclaration à la énigo.

Le chat se lamentait et ne voyait pas de solution. Il marchait dans la ville comme un chat de gouttière. Puis, il tomba sur une affiche qui disait : cherche petite personne pour jouer dans la prochaine superproduction des films des contes de fées. Il se dit c’est ma chance, là bas on me trouvera un nom, les scénaristes ils ont plus d’idées que moi ou ce simple d’esprit de narrateur. Bizarrement, un piano tomba sur le chat à ce moment là mais bon c’était une vie en moins il lui en restait encore pas mal. Le chat après s’être excusé, se dirigea vers la tente où se produisait le casting. Là il patienta bien une après midi, car tout ce qui était petit du pays fort fort lointain c’était donné rendez vous. Il y avait les fées, les nains, les farfadets, les lutins (mais les lutins et les farfadets ce n’est pas la même chose ? Ben, allez y, dites leur ça, vous verrez leur réponse, c’est que c’est hargneuses ces petites bêtes là).

Puis, enfin on l’appela. Il vit deux hommes derrière un bureau qui attendaient en baillant. « Alors votre nom ? » lui demandèrent –ils. « Ben, justement, j’en ai pas, c’est pour cela que je suis là pour en avoir un. » répondit du tac au tac le chat.

Ils lui demandèrent ce qu’il savait faire. Alors il leur montra son escrime, son accent espagnol. Ils n’étaient toujours pas emballés. Alors il leur fit voir sa botte secrète et tout de suite il fut engagé pour la superproduction. Mais il restait encore à lui trouver un nom. Ils cherchèrent longtemps, un dit : mais oui le chat botté, il a des bottes. « Non, ce n’est pas possible, c’est déjà pris, on ne va pas payer des droits quand même » lui répondit l’autre.

Mais attends c’est un chat qui a du pot, on l’appellera le chat potté. Le chat était tout content, il avait enfin un nom et tout ce qu’il avait cherché à obtenir.

Et il vécut heureux, il fit un grand film qui le fit connaître du monde entier. Maintenant, il a une caravane de star, pleine d’admiratrices et il va bientôt signer pour la suite de la production et un disque sous son nom de scène gato martin.

PS : je tiens à m’excuser à toutes les œuvres dont j’ai piquées les idées et au style CM2 dont j’ai eu beaucoup de mal à respecter la logique. Sachez aussi que le but de PS est de surtout faire en sorte de remplir les conditions c'est-à-dire d’avoir deux pages Word remplies (mais chuut faut pas le dire à la maîtresse).

Ouais! je suis jeune espoir !!!! *j'ai préparé un discours aussi*

Suis très très fière et très émue de recevoir ce prix, malgré la "courtitude" de mon histoire, et surtout le fait que ça doit être la première fois que j'écris quelque chose.
Je tiens à remercier mes parents, sans qui je ne serai pas là aujourd'hui, mes amis [...]
*suivent 3/4 d'heures de remerciements divers et variés*,
[...] et enfin à Nanou, pour avoir créé ce prix et avoir écrit Godzilla!! Félicitations aux autres pour leur prix et leur histoire, et particulièrement à Az, the Winner

Je terminerai par

Bravo à tous,et particulièrement à Az!!!!!!!Félicitations pour vos prix,par contre pour les remerciements on va faire court.S'il vous plait,tous les participants les uns à côté des autres avec leur prix dans les mains pour la photo souvenir!
Merci

Pititange592 a écrit:: Bravo à tous,et particulièrement à Az!!!!!!!Félicitations pour vos prix,par contre pour les remerciements on va faire court.S'il vous plait,tous les participants les uns à côté des autres avec leur prix dans les mains pour la photo souvenir!
Merci

hihi... et chacun change sa signature !! :wink:

OUAOU !
*S'évanouit*

Beuh j'suis l'outsider, j'arrivais pas a me forcer moi... bouhouhou!

Popo les gagnants, et dire qu'Az tu me disais ne pas trouver d'idée... ne pas arriver à te forcer, ben ça va quand même !

banana

MA DAME A GAGNEEEEEEEE! banana

lalala euuuuuuuuh chevalier

Bon ba a plus !

Et bé !!!!!!! Mes plus chaudes félicitations aux heureux vainqueurs !!!!!!

Bon je me suis remise de mes émotions, merci merci, je suis très honorée. J'ai lu les histoires de mes "concurrents" (mais ça ne m'empêche pas de les aimer), et j'ai adoré ! Félicitations les gars !
Je suis très fière de mon chevalier adoré, qui a tout de même raflé un prix très en vue, et qui lui correspond tout à fait. Il est vrai qu'on ne sait jamais sur quel pied danser avec son texte... Entre rire et larmes. Je me demande quelle est la part d'autobiographique dedans ! I love you

Popo Nanou, et tous les autres !

Merci Ma Dame, vous savez bien que je trouve votre humour so British du dernier Galant...
Je vous saurais gré de ne pas vous éloigner de moi en de pareilles occasions, j'aurai ainsi plus de facilité a mener ma noble tâche !

En ce qui concerne la part d'autobio, elle est assez énorme en fait, mais je n'ai pas écrit un personnage qui me ressemblait. Simplement, j'ai pris des expériences vécues, vues ou racontées, et je les ai mises bout à bout dans un espèce de machin protéiforme qui a tout de même une cohérence et une trame (golding ben oui ! je le conseille d'ailleurs pour ceux qui ne l'ont pas lu)

Invité

Je n'aurai qu'une chose à dire MIAOU. .
Bravo à tous les autres, vos histoires sont super. Mais je vous écraserais à la prochaine compétition .

lol Pedro, j'attends de voir ça ! Mais bon, s'il y a une prochaine compétition, ce ne serait pas juste que je gagne deux fois de suite Bleble

Je rigole.
Cher Chevalier, même si je ne sais pas ce que veut dire le mot "protéiforme" (mais je vais y remédier, Robert à la rescousse !), j'ai compris ce que tu as voulu dire. Et j'espère que tu n'étais pas aussi cruel que le petit bonhomme de ton histoire ! Mais ça m'étonnerait de la part d'un tel gentleman ! chevalier

Invité

J'ai bien aimée toutes vos petites histoires, elles étaient marantes pour certaines, mignonnes pour d'autres.
En tout cas félicitations !!! Et chapeau d'avoir participé. :dragoon: