Loïs McMaster Bujold

Alors, comme je viens d'être définitivement conquise par le talent de la dame, j'ouvre un rayonnage de bibliothèque consacré à Loïs McMaster Bujold

Née en 1949 dans l'Ohio, est la maman d'une célèbre saga de science-fiction, un space-opera comme je cherchais: La Saga Vorkosigan, et elle s'est lancé récemment dans la fantasy avec autant de talent, avec le Fléau de Chalion.

Commençons par le commencement:

Grâce à SW, j'aime le space-opera, mais je suis super difficile en ce qui concerne la SF. J'ai l'impression d'être devant soit un truc sans reflexion, soit un machin futuriste hyper-sombre et prise de tête

Eh bien, avec Vorkosigan, on évite les écueils.... la saga a un certain nombre depoint communs avec SW... comme une chronologie livre/publication comment dire... aléatoire? fantaisiste? Mais en mieux. En vraiment, vraiment vraiment mieux... (d'ailleurs, si Loïs pouvait être scénariste et réalisatrice sur de prochains SW, ça serait bien, je dis... ).

Mais de quoi ça parle?

Du futur. La Terre trouve (dans 2000 ans, hein...) de quoi traverser l'espace rapidement (un truc compliqué) et a colonisé quelques planètes, en les rendant vivables. L'une de ces planètes, Barrayar, s'est retrouvée isolée pendant une période, et ne s'est rouverte à la technologie que "récemment" (100 ans, si j'ai bien compris). Là, c'est un rapide tableau du monde...

Sinon, la saga Vorkosigan suit les aventures de Miles Vorkosigan, issue d'une des plus grandes familles de Barrayar, génial, habile, charmant, charmeur et ... mesurant 1m44. Avec des os hyper-fragiles. (oui, c'est le héros XD).
Bon, les tomes Cordelia Vorkosigan et Barrayar raconte la rencontre de ses parents et sa naissance, et c'est pas de tout repos, moi je vous le dis!

Dans l'Apprentissage du guerrier on croise Miles à 17 ans, quand il commence à vivre ses première aventures spatiales, et ensuite, j'ai pas encore lu! (mais je vous mets la liste qu'Ekat avait posté sur Lambton)

Spoiler:

Sinon, mon avis, c'est que c'est génial! Voilà une histoire qui se passe dans le futur sans que ce soit l'horreur absolue. Une histoire aux référence poussées, avec des humains pas amnésiques (ils savent qui est Socrate, ou Le Marquis de Sade, sans faire de grossières erreurs d'appréciation...)
Barrayar est un monde qui décrit parfaitement ce que serait un monde où la technologie de pointe est récente... imaginez en fait un mélange d'une société du 19ème siècle, en transition vers la notre, avec des technologies du futur. McMaster Bujold a un don certain pour rendre l'état d'esprit de ses personnages et l'ambiance où ils évoluent, sans lourdeur (je reviendrais dessus pour Chalion).
Les personnages ne sont ni bons, ni mauvais, mais psychologiquement très fins, et à 2 ou 3 exceptions, on s'attache à tous. Quand à Cordelia et Aral, les parents de Miles, on les prendraient bien comme héros de la saga (surtout si on commence chronologiquement et pas publicativement...) Heureusement, il n'y a pas qu'avec les gens de son entourages que Miles est un charmant manipulateur inconscient (Je me rends compte que pour décrire les personnages, on est obligé de faire des alliances de mots étranges...)

Le Fléau de Chalion, maintenant!

Premier de sa série fantasy, qui prends source dans un monde imaginaire, mais qui culturellement évoque l'Espagne classique. Sans toute fois inquisition et autres (malgré un rôle importnat de la religion, mais d'une façon très différente).
Voilà un tome de fantasy original, qui sort des sentiers battus "dragons, elfes, sorcières.." Un héros (comme souvent chez l'auteur, je trouve) qui n'est pas un jeune et fougueux paladin, mais un homme d'âge mûr, désabusé et brisé par la vie. Mais qui saura se relever. Une intrigue ici aussi ni noire, ni blanche, et des personnages attachants, prisonniers de leur destin, sans toutefois trop de lourdeur.
J'ai hâte de lire la suite

Je me rends compte que Loïs McMaster Bujold aime mettre ne scène des héros anti-héros, des hommes et des femmes marqués par la vie, mais qui savent encore espérer, sans cesser d'être lucides. C'est très difficile à écrire ce genre de personnage, et elle réussi parfaitement.

Elle a aussi gagné 3 fois le prix Hugo (important prix en SF) pour la Saga Vorkosigan, fait unique en SF sur la même saga.

Depuis le temps que tu parles de La Saga Vorkosigan, il va bien falloir que je jette un œil (et plus si affinité) sur l'œuvre de Loïs McMaster Bujold.

Et ton analyse m'a fait rêver: "Sinon, mon avis, c'est que c'est génial!"

Le problème c'est que ma PAL ne désemplit pas ... mais promis je vais m'y mettre prochainement

Rhôô, mauvaise langue, j'ai pas dit uniquement que c'était génial... (mais ça l'est..)

A vi, il faut le mettre sur ta PAL... même si tu as du Jane Austen à rattraper, je m'en fiche, ici, c'est pas le plus important

oui, je confirme, c'est génial, j'ai dévoré toute la saga ! je signale quand même qu'aux dernières nouvelles le dernier "immunité diplomatique" est introuvable !!

Si c'est pasun signe ça, à peine inscrite que ce topic m'accueille

Etant donné que mon pseudo vient d'une héroïne de la saga Vorkosigan, je ne peux que t'encourager Chevalier Bayard à sauter le pas. Même si le jugement d'un spécialiste comme toi me fais peur.


Mais je n'aurais pas mieux dit que Kusa, c'est effectivement génial

Si vous vous y mettez à trois je n'ai plus qu'à les lire en effet

J'aime bien ton look ekat'

Merci, j'ai pensé aux dramas que tu nous avais conseillé quand j'ai fait ce look^^

Edit/ je viens de relire ton post Kusa et je rebondis sur ce que tu dis de Miles : manipulateur inconscient. Je te trouve bien gentille avec lui

ekaterin a écrit:

Edit/ je viens de relire ton post Kusa et je rebondis sur ce que tu dis de Miles : manipulateur inconscient. Je te trouve bien gentille avec lui

Ah, mais je n'ai lu que la première de ses aventures... donc, pour l'instant, il en est au début (même si j'ai bien conscience qu'il n'est pas si innocent de son pouvoir ) Disons que dans le premier tome, on a au début l'impression d'un enchainement d'évènement qu'il a du mal à contrôler ^^

C'est clair qu'il attire comme un aimant tous les loosers de l'univers, tous les boulets. Il a un gros complexe d'infériorité, je rappelle qu'il a un corps de nain mais qu'il adore jouer aux supers héros, et donc il adore les causes perdues.
Mais quand les ennuis ne croisent pas sa route, il va les chercher de lui même. Bien qu'il s'en défende, Miles adore la politique et le stratégie. C'est le plus grand mainulateur de toute la galaxie.


Cette phrase m'a donné envie de me replonger dans Memory où on le traité de sale petit aVorton. Qui comme un pitbull il n'a jamais voulu lâcher sa proie

Miles est comme son père Soi-disant, il n'aime pas la politique, mais il est tout le temps fourré dedans...

bon, il faudrait que je continue la saga... j'ai toujours tes enfants bien sagement chez moi il me faut la suite, maintenant!

Si c'est un appel du pied je te prête avec plaisir mes autres bébés